« Détenus battus, rapport disparu, procès suspendu | Criminalité : la punition ne serait pas la solution ? » |
Solitude et isolement des personnes âgées (et des plus fragilisées)
Diabète: la maladie pas une raison exclusive de privation des droits familiaux
12/06/2008-[19:15] - AFP
NIORT, 12 juin 2008 (AFP) - La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a estimé jeudi que la maladie ne saurait être une raison exclusive de privation des droits familiaux, tout en se refusant à commenter une décision de justice déniant à un père diabétique un droit de garde élargi de son enfant.
"Un tiers des sans abris ont connu l'aide sociale à l'enfance", selon Nadine Morano (AFP, 27/7/08)
Une pension alimentaire... mais en nature
Faute de pouvoir lui donner de l’argent, une mère doit reprendre sous son toit son fils, qui l’avait assignée en justice. Une décision qui s’appuie sur un vieil article du code civil.
Libé, le 11 juillet 2007, extrait
«Retourne chez ta mère !» Cyril a 20 ans. Il a assigné sa mère en justice pour lui demander d’honorer une pension alimentaire. Le juge a ordonné que sa mère s’exécute, mais en nature (décision du tribunal de grande instance de Lille du 10 avril 2007). Ce qui revient à renvoyer le fils au domicile maternel.
Le magistrat s’est appuyé sur un article du code civil qui date de 1804, très rarement exhumé. «Cette décision nous interpelle à l’heure où tout le monde déplore la crise du logement [.], la difficulté pour tout jeune majeur de trouver un emploi et l’allongement des études», écrit le professeur de droit Xavier Labbée dans un commentaire paru le 4 juillet dans la Semaine juridique. «Le magistrat ordonne aux protagonistes de se serrer les coudes et de vivre ensemble sous le même toit.»
Solitude et isolement des personnes âgées
Philippe Pitaud
Essai. Chez Eres, 2004
Mot de l'éditeur. L’isolement et la solitude des personnes âgées peuvent avoir de graves conséquences en termes de santé publique, comme nous l’avons vu au cours de l’été 2003 en France. Mais le problème se situe bien au-delà et la question se pose de la place que nos sociétés libérales mais vieillissantes accordent à leurs aînés. Que doit faire ou ne pas faire l’Etat ? Quel est le rôle de ses services et celui des associations, avec leurs salariés mal payés, souvent en situation précaire, qui les suppléent ? Qu’en est-il de la cellule de base de la société, la famille, dont les évolutions récentes en termes démographiques et structurels doivent amener à repenser, voire à inventer, l’aide aux aidants ? Quelle est la part des solidarités de voisinage qui, soumises aux changements sociaux (habitat urbain, éclatement des familles, disparition des petits commerces…), se sont elles aussi modifiées ?
Ce livre, consacré à l'isolement, à la solitude des personnes âgées ainsi qu'à leur environnement solidaire ou non, résulte des travaux menés par différentes équipes de recherche dans le cadre d'un programme de recherche-action, en France et dans trois pays de l'Europe du sud. Les questions concrètes qui y sont abordées devraient permettre de dégager les opportunités d’agir dans la Cité pour le mieux-être des plus âgés et des plus fragilisés de ses membres.
Philippe Pitaud, directeur de l'Institut de gérontologie sociale (Marseille), professeur à l'université de Provence, directeur du DESS AGIS.
Un "plan" pour les personnes atteintes d'une maladie chronique
LE MONDE | 24.04.07 | Extrait
A deux semaines du second tour de l'élection présidentielle, le ministre de la santé, Philippe Bas, a présenté, mardi 24 avril, un "plan" destiné à "améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques" dont la mise en oeuvre avait été inscrite dans la loi de santé publique du... 9 août 2004. En France, quelque 15 millions de personnes sont atteintes d'une maladie chronique.
On compte ainsi 3,5 millions d'asthmatiques - principalement des enfants et des jeunes adultes - 2,5 millions de diabétiques, autant d'insuffisants rénaux, 3 millions de patients atteints d'une maladie rare (drépanocytose, sclérose latérale amyotrophique, mucoviscidose,...), 500 000 personnes atteintes d'épilepsie, 300 000 de polyarthrite rhumatoïde. S'y ajoutent des affections telles que broncho-pneumopathie obstructive, le cancer, le sida ou les maladies neuro-dégénératives qui concernent 850 000 personnes âgées.
De longue durée, évolutives et souvent associées à des risques de complications, les maladies chroniques ont des répercussions importantes sur la vie quotidienne, sur la scolarité, la formation, l'emploi ou encore l'accès aux assurances et à l'emprunt. Le "plan" annoncé par le gouvernement comporte de multiples promesses pour "faciliter la vie quotidienne des malades", "valoriser la prévention", "développer des programmes de prise en charge personnalisée"....
L'objectif est "d'être centré sur le malade et plus seulement sur la maladie", lui apprendre à mieux connaître sa pathologie et à acquérir les "bons réflexes" pour éviter les complications. Bref, à tenter, autant que possible, de "mieux vivre" avec la maladie. Ainsi, le diabétique doit savoir équilibrer sa glycémie, respecter certaines règles diététiques, faire pratiquer chaque année un fond d'oeil (seul un patient sur deux en bénéficie actuellement alors que la rétinopathie diabétique est la première cause de cécité) et un examen podologique.
Sur www.vodeo.tv,
Les enfants de l'injustice
Les dommages collatéraux des erreurs judiciaires
Reportage, Ligne de Mire Production, 2006
Diffusé par Envoyé spécial
Que fait-on des enfants des victimes d'erreur judiciaire ? Chaque année, 600 non-lieux ou acquittements sont prononcés après une période de détention provisoire. Chaque année, ce sont autant de familles disloquées, d'enfants placés dans des familles d'accueil et de parcours scolaires interrompus.
Ce reportage part à la rencontre de ces "Enfants de l'Injustice", les enfants des acquittés d'Outreau bien sûr, mais aussi les autres, ceux dont les affaires n'ont pas été autant médiatisées...
Information psychiatrique
2003, vol. 79, no4, pp. 335-346 [12 page(s) (article)] (13 ref.)
Le suicide en prison : statistiques, commentaires, questions
Résumé. On constate depuis trente ans une augmentation constante des suicides en prison. Une étude épidémiologique montre une morbidité particulière chez les prévenus, les primaires et ceux placés en cellule disciplinaire. Parmi les causes de cette sur-suicidité pénitentiaire, il faut aussi souligner la croissance des incarcérations pour affaires de moeurs et de détenus malades mentaux. Ce phénomène soulève des questions non seulement cliniques, mais aussi sociales et éthiques, auxquelles les mesures de prévention ne peuvent pas toutes répondre actuellement.
Repérage du suicide en prison et éléments contextuels
Dr Sophie Baron-Laforet
Praticien hospitalier, C.H. L-J GREGORY, THUIR
sur psydoc-fr.broca.inserm.fr, extraits
Le suicide en prison est un sujet qui émeut depuis plus de vingt ans. Chaque article sur la psychiatrie en prison aborde ce sujet, évoquant une vague médiatique récente, c'était le cas dans un article de P. HIVERT en 1974. C'est aussi souligner le peu d'effet des mesures prises jusqu'ici. [...] Enfin pour la société : la prison a un rôle de punition et de surveillance mais sûrement pas de mort. La société veut bien punir mais ne veut pas tuer. Le taux de suicide en milieu carcéral est particulièrement élevé et est en augmentation : 240 morts par suicide pour 100 000 détenus. La population carcérale étant de 55 000, le nombre annuel est de 125 morts par suicides par an.(1998)
Société
Quand la cohabitation en prison tourne à la condamnation à mort
QUOTIDIEN : vendredi 19 septembre 2008, extraits
Marc (1) avait 26 ans, il était en prison pour conduite en état d’ivresse. Considéré comme une personne calme, on lui avait demandé de surveiller un autre détenu, Julien, incarcéré pour meurtre, aux tendances suicidaires - un procédé couramment utilisé par l’administration pénitentiaire. On les avait donc placés dans la même cellule. Marc est mort à Rouen, la semaine dernière, sous les coups de Julien. ...
Risque-t-on sa vie en prison ? Une recherche effectuée par l’OIP (2) sur les cinq dernières années fait froid dans le dos : dix-huit cas de meurtres par un codétenu sont recensés.
(1) Certains prénoms ont été modifiés.
(2) D’autres «cas» étant susceptibles de ne pas être connus de l’OIP.
FLEURY-MEROGIS.
Un détenu se suicide en prison
leparisien.fr | 11.08.2008, extrait
« Il venait d’apprendre que sa détention provisoire était prolongée », expliquait hier une source proche de l’enquête. Les premières expertises médicales révèlent qu’il n’y a pas eu de traces de coups sur son corps. « Il a profité que son codétenu était en promenade une heure pour se donner la mort », révèle un témoin. « Malheureusement, on ne peut pas être derrière chaque personne, déplorait hier Anne Menguy, déléguée Ufap, un syndicat de surveillants de prison. Ce n’est pas très marrant pour nous de se retrouver dans ces situations. On essaie d’être attentif quand un détenu va mal. Mais ils connaissent nos rondes et entre deux passages, c’est vite fait. »
JEUNES.
Etudiants le jour, sans logement la nuit
mardi 12 février 2008 | Le Parisien, extrait
La galère du logement, la plupart des étudiants connaissent. Mais ils sont de plus en plus nombreux à dormir dans des abris de fortune : squats, centres d'hébergement d'urgence, caravanes... L'Unef tire une nouvelle fois le signal d'alarme.
ILS SQUATTENT des immeubles inoccupés, se réfugient pour la nuit dans un centre d'hébergement d'urgence, cauchemardent dans leur voiture, une camionnette ou un garage aménagé. Ils dorment dans un mobile home ou une caravane dans un camping situé à deux pas de la fac, s'incrustent une semaine chez un pote avant de récidiver, une semaine plus tard, chez un autre copain... Certaines iraient même jusqu'à partager le lit d'un propriétaire pervers pour trouver un toit !
100 000 personnes sans domicile fixe vivent en France
LE MONDE | 29.01.08 | Extrait
Sans-abri, SDF, vagabonds, errants, indigents ou "clodos"… Les mots ne manquent pas pour nommer ceux qui n'ont pas de "chez eux". Mais les chiffres pour décrire qui ils sont font, eux, défaut. La dernière étude de référence, réalisée par l'Insee, date de 2001. Elle avait dénombré 86 500 personnes sans domicile (70 000 adultes et 16 000 enfants). En 2006, la Fondation Abbé-Pierre évaluait ce chiffre à 100 000.
L'écrasante majorité sont des hommes célibataires. Les 18-29 ans représentent un tiers des SDF (contre un quart dans l'ensemble de la population). Parmi les 18-24 ans, il y a autant d'hommes que de femmes, la proportion des femmes diminue ensuite fortement.
Cependant, selon une enquête présentée en décembre 007 par l'Observatoire du SAMU social de Paris, de plus en plus de femmes se retrouvent elles aussi à la rue. Selon l'Insee, un quart des SDF sont accompagnés d'au moins un enfant. La part des étrangers y est quatre fois plus élevée que dans la population. Une partie n'a pas de papiers.
Un plan pour "améliorer" les dispositifs en faveur des sans-abri
LE MONDE | 29.01.08 | Extrait
Etienne Pinte présente, mardi 29 janvier, des propositions en faveur des sans-abri, à Matignon. Le 19 décembre 2007, après la tentative des Enfants de Don Quichotte de réinstaller des tentes à Paris, le premier ministre avait confié au député (UMP) des Yvelines une mission avec un objectif : faire en sorte que "plus personne ne soit contraint de vivre dans la rue".
1 commentaire
solitude. Étant veufs, ils ont plus de chances de vivre de la solitude.
L'état matrimonial influence le degré du sentiment de la solitude chez les
personnes âgées. Ils vivent plus de solitude à cause de la perte de
confidents autour d'eux. De plus, ils vivent un isolement affectif lorsque
disparaît une présence attachante rassurante.