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Savoir enfin qui sont les Rroms
Cahiers du Genre, n° 35/2003
La violence, les mots, le corps
Introduction, extrait
L’analyse de la violence est inséparable de l’étude de ses représentations, ce qui en fait d’emblée une catégorie hautement subjective. Au demeurant, elle ne s’appréhende réellement que par les réprobations sociales qu’elle suscite. Ce qui n’était pas perçu comme violence par une société à un moment de son histoire le devient à d’autres moments ou dans d’autres sociétés.
Les théories de la violence sont multiples, mais un large consensus s’est aujourd’hui dégagé pour montrer ce qu’il y a de destructeur dans la violence :
Appelons violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d’entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d’un être animé (Héritier 1996, p. 17).
18-09-2008 18:29, Metro, extrait
La tribune du Blogueur de la semaine
Cette semaine, la parole à Jean-Pierre Dacheux : “Savoir enfin qui sont les Rroms*”
Le sommet de Bruxelles sur les Rroms aura eu cet avantage : faire parler d’un peuple méconnu. Quant à ses résultats positifs, il faudra attendre… La création d’une “plateforme sur l’inclusion des Rroms”, annoncée par José Manuel Barroso, n’apporte rien de neuf : quand on veut enterrer une question embarrassante, on crée une commission. Plusieurs textes sur les Rroms, très positifs, ont pourtant été votés par le Parlement européen, depuis 2005. Ils restent sans effet sur les politiques des Etats ! Il s’ensuit que la plus nombreuse de toutes les minorités culturelles (bien plus de dix millions de personnes) ne voit pas reconnue sa dimension européenne. Les idées reçues continuent de se propager, et d’abord celle-ci : les Roms seraient des nomades ! Pourtant, en Europe, ils sont sédentarisés à plus de 90% ! ...
En encart, sur Metro...
* “Rrom” est un mot de la langue rromani ; il veut dire “homme”. “Rom” est le terme politiquement correct en usage dans les instances européennes. “Tsigane” est un terme d’usage courant chez les ethnologues (il est péjoratif à l’est de l’Europe). “Gens du voyage” est une expression administrative qui n’existe qu’en France.
Jean-Pierre Dacheux, est membre de l’association Romeurope et auteur d’une thèse de doctorat en philosophie sur “Les interpellations tsiganes de la philosophie des Lumières”.
Loi n°2000-614 du 5 juillet 2000 relative à
l'accueil et à l'habitat des gens du voyage
NOR: EQUX9900036L
Version consolidée au 28 décembre 2007
sur www.legifrance.gouv.fr
La Santé de l'homme, rubrique "aide à l'action"
Santé des gens du voyage : des associations se mobilisent
au sommaire du n° 390, juillet/août 2007, extrait
Qui sont les " gens du voyage " ? Ce terme désigne les personnes dont le statut, lié à l'habitat et/ou à l'activité économique, est régi par la loi du 3 janvier 1969. Cette loi est relative à " l'exercice des activités ambulantes et aux personnes circulant en France sans domicile ni résidence fixe ". Le terme " gens du voyage " désigne globalement les Français vivant en caravane dont le statut administratif entraîne l'obligation de posséder un carnet de circulation. ...
La société du mépris : Vers une nouvelle Théorie critique
de Axel Honneth
traduit par Olivier Voirol, Pierre Rusch et Alexandre Dupeyrix La La Découverte, 2006
Présentation de l'éditeur. Les individus ont souvent - et à raison - le sentiment de vivre dans une société du mépris. Ils perçoivent que l'accroissement des possibilités de réalisation de soi conquises au cours du XXe siècle donne lieu aujourd'hui à une récupération de ces idéaux par le néo-libéralisme. N'est-ce pas là un paradoxe ? Comment expliquer que les progrès des décennies passées soient à ce point détournés pour légitimer une nouvelle étape de l'expansion capitaliste ? Comment, à l'inverse, concevoir une théorie critique de la société lorsque les exigences d'émancipation dont elle se réclame se muent en idéologie ? Autant de questions abordées ici par le philosophe et sociologue Axel Honneth, à la lumière d'une pensée profondément originale. Les textes de ce volume offrent un aperçu du chantier théorique dans lequel il est engagé de longue date. Inscrit dans le sillage de la philosophie sociale de l'Ecole de Francfort dont il est un des représentants contemporains majeurs, il reconstruit ses orientations de fond pour mieux pointer son actualité. Il s'emploie surtout à mettre au jour les " pathologies sociales " du temps présent, qu'il analyse comme des évolutions affectant les conditions fondamentales d'une vie sociale réussie. Ce geste critique s'inscrit au plus près de l'expérience sociale des sujets sociaux soumis au mépris et s'articule avec force à une morale de la reconnaissance. Ce livre traduit un effort rigoureux pour concevoir une théorie critique de la société offrant des perspectives nouvelles et précieuses pour affronter certains enjeux politiques et sociaux majeurs du XXIe siècle.
"Copinage" et "mépris" des étudiants : un enseignant ouvre le débat sur le recrutement à l'université
LE MONDE | 15.10.07 | Extrait
Depuis une semaine, de mails en forums de discussion sur Internet, une longue missive agite le monde universitaire. Son auteur, Xavier Dunezat, devenu professeur de sciences économiques et sociales au lycée, explique les raisons qui l'ont poussé à quitter l'université, où il était maître de conférences en sociologie. Méthodiquement, en cinq chapitres, l'enseignant dresse un tableau accablant des pratiques de recrutement en vigueur. Il dénonce le "règne du piston", le "désert relationnel" de l'université et le "mépris des étudiants qui transparaît dans l'organisation globale des enseignements... et dans les pratiques professionnelles des enseignants".
A partir de son expérience d'un an, M. Denuzat reconnaît livrer un témoignage "très subjectif, parfois grossier". Pour autant, les nombreuses réactions qui fleurissent, notamment sur le blog de Baptiste Coulmont, lui-même maître de conférences en sociologie à l'université Paris-8 (Vincennes-Saint-Denis), l'un de ceux qui a mis en ligne la lettre, montrent que l'enseignant a fait mouche.
Livres
“Aristote au Mont-Saint-Michel", savant et ambiguë • L'auteur de ce livre assure que l'héritage grec de l'Occident chrétien doit peu à l'islam, contrairement aux affirmations répandues.
QUOTIDIEN : mardi 29 avril 2008, extrait
Quelle est la dette de l’Europe chrétienne à l’égard de la civilisation musulmane ? Aucune, ou presque, répond Sylvain Gouguenheim dans ce livre à la fois savant et polémique. La partie la plus solide de son argumentation consiste à s’inscrire en faux contre une idée très répandue dans l’historiographie selon laquelle l’essentiel de l’héritage de la Grèce classique a été transmis à l’Occident par l’intermédiaire des savants arabo-musulmans.
L'historien à abattre
Le Figaro, le 15/07/2008, extrait. Sylvain Gouguenheim a l'air fatigué, comme après plusieurs nuits sans sommeil. S'il avait su que son livre déchaînerait de telles passions, peut-être s'y serait-il pris autrement.
Radio France, Répliques,
émission du samedi 14 juin 2008
La France à l'heure du culturel
L'Afrique répond à Sarkozy
Contre le discours de Dakar
collectif, sous la direction de Makhily Gassama
chez Philippe Rey, 2008
http://www.conflits.org/, de la présentation de la revue...
La revue Cultures & Conflits est une revue thématique trimestrielle de Sociologie Politique de l'International soutenue par le Centre National du Livre, le CNRS et le ministère de la Défense, co-éditée par le Centre d’Etudes sur les Conflits et l’Harmattan.
La revue ouvre ses pages aux sociologues, aux philosophes, aux théoriciens des sciences politiques, aux historiens, aux géographes mais aussi aux acteurs des institutions et des ONG.