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Le bébé d'une mère porteuse reste aux parents les plus offrants
L'infâme mère porteuse a perdu
Un bébé revendu aux Pays-Bas confié à son père génétique belge
DH.be, 26/10/2005
LA HAYE Le tribunal d’Utrecht (centre des Pays-Bas) a décidé mercredi que Donna, un bébé né pour le compte d’un couple belge d’une mère porteuse belge qui l’avait revendu à un couple néerlandais retournerait en Belgique, a-t-on appris de source judiciaire.
Le bébé né d'une mère porteuse belge reste aux parents les plus offrants
Romandie news avec AFP, 7 mai 2008
LA HAYE - Le tribunal d'Utrecht (centre) a ordonné que Donna, une petite fille née d'une mère porteuse belge qui l'aurait revendue à un couple de Néerlandais alors qu'elle l'avait promise au père biologique en Belgique, restera aux Pays-Bas, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Philosophie magazine n° 15, page 18
L'infâme mère porteuse a perdu
Un bébé revendu aux Pays-Bas confié à son père génétique belge
DH.be, 26/10/2005
LA HAYE Le tribunal d’Utrecht (centre des Pays-Bas) a décidé mercredi que Donna, un bébé né pour le compte d’un couple belge d’une mère porteuse belge qui l’avait revendu à un couple néerlandais retournerait en Belgique, a-t-on appris de source judiciaire.
Donna est née le 26 février 2005. La mère porteuse, une habitante de la province du Limbourg (nord-est de la Belgique) l’a mis au monde pour un couple de Flamands, en échange d’un dédommagement de 10.000 euros, mais elle est ensuite revenue sur sa décision.
Elle avait essayé de vendre l’enfant à des candidats plus offrants, un couple d’homosexuels belges, puis un couple de Néerlandais de la région d’Utrecht, qui avait finalement remporté le marché pour 15.000 euros et entamé la procédure d’adoption.
Alerté par la presse, le parquet d’Audenarde (nord-ouest de la Belgique) s’était saisi de l’affaire fin mai, en s’appuyant sur la loi réprimant le trafic des êtres humains.
Le 29 juin, la justice belge a ordonné le retour du bébé en Belgique, pour le placer sous la responsabilité des services de l’enfance de la région flamande du pays.
Pour empêcher cela, les candidats néerlandais à l’adoption de Donna avaient demandé en référé le 30 juin que la tutelle de six semaines du service de l’enfance néerlandais, auquel le bébé a été confié, soit prolongée.
Sur le fond, le couple néerlandais avait aussi demandé de démettre les parents belges de leur autorité parentale et de les nommer, eux, comme tuteurs de l’enfant. Le tribunal d’Utrecht a rejetté ces demandes, estimant que le père biologique de l’enfant avait des droits.
Le bébé né d'une mère porteuse belge reste aux parents les plus offrants
Romandie news avec AFP, 7 mai 2008
LA HAYE - Le tribunal d'Utrecht (centre) a ordonné que Donna, une petite fille née d'une mère porteuse belge qui l'aurait revendue à un couple de Néerlandais alors qu'elle l'avait promise au père biologique en Belgique, restera aux Pays-Bas, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Le père biologique, un Belge qui avait eu recours à une mère porteuse, son épouse ne pouvant pas avoir d'enfants, avait tenté d'obtenir devant la justice néerlandaise que l'enfant revienne vivre avec eux en Belgique.
"D. est un petit enfant qui a besoin de protection afin de bien se développer. Pour D., la relation la plus importante de sa vie est celle avec ceux qui l'élèvent, ses parents adoptifs. Elle n'a jamais connu d'autres parents qu'eux", a estimé le tribunal dans son jugement publié sur internet.
Les juges ont également rejeté la requête du père biologique, qui demandait à avoir un droit de visite.
Ils ont néanmoins ordonné que la famille adoptive soit placée sous surveillance des services de protection de l'enfance pour un an.
"La pression sur la famille (adoptive, ndlr) est si importante, et certainement plus encore en raison de l'attention des médias, qu'aucune famille ne pourrait la gérer sans aide", estime le tribunal, précisant que les parents adoptifs ont donné "l'impression" qu'ils "ne sont pas assez conscients des exigences que l'histoire particulière de la naissance de D. leur pose en tant qu'éducateurs".
Les services de protection de l'enfance pourraient accompagner l'organisation d'une éventuelle rencontre entre le père biologique et l'enfant, a également proposé le tribunal.
"On ne s'attendait pas à ça. Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Je n'ai même pas obtenu le droit de visite", a déclaré, déçu, le père biologique Bart Philtjens selon l'agence Belga, ajoutant qu'il discutait avec son avocat des possibilités de contester le jugement.
En novembre 2005 puis octobre 2007, la justice néerlandaise avait déjà jugé que Donna devait rester aux Pays-Bas, considérant qu'une "vie de famille" s'était instaurée entre l'enfant et le couple adoptif néerlandais.
Donna est née le 26 février 2005 d'une mère porteuse habitant la province du Limbourg (nord-est de la Belgique). Selon les médias néerlandais, celle-ci avait promis ce bébé à un couple belge en échange d'un "dédommagement" de 10.000 euros.
Mais la mère porteuse aurait finalement décidé de proposer, via internet, le bébé à des candidats plus offrants, dont un couple de Néerlandais habitant Leusden (centre des Pays-Bas) qui a finalement remporté le marché pour 15.000 euros et entamé une procédure d'adoption.
Alors que le bébé avait été placé sous tutelle des services de l'enfance néerlandais, la justice belge avait ordonné le retour de l'enfant et entamé une action, s'appuyant sur une loi réprimant le trafic d'êtres humains.
Depuis sa naissance, Donna est hébergée par le couple de Néerlandais à Leusden.
3 commentaires
LE MONDE | 09.01.10 | 14h08 • Mis à jour le 09.01.10 | 17h32, extrait
L'adoption est intégrée dans le discours des parents, et c'est bien souvent une évidence pour les enfants. On dit au bébé : "Comme je suis content(e) de t'avoir ramené à la maison", "Quand on est venus te chercher...", "Quand tu es arrivé..."
Mais les choses se compliquent lorsque vient le temps des questionnements, entre 3 ans et 6 ans, quand l'enfant adopté se confronte au regard des autres. "C'est une fausse équation de considérer que maternité égale grossesse, et pourtant elle infiltre tous les esprits", explique la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval. Un enfant peut ainsi revenir bouleversé de l'école parce que l'un de ses camarades lui aura dit que sa mère n'est pas sa vraie maman.
"On est dans une biologisation des liens qui fragilise les parents adoptifs, déplore la psychanalyste Sophie Marinopoulos. En ce sens, l'adoption vient nous interpeller sur ce qu'est véritablement la parentalité." Pour répondre avec justesse à son enfant, les parents adoptifs ne doivent pas douter de leur position. "Il faut que les parents puissent respecter la dame qui a donné naissance à leur enfant, et la remercier pour leur avoir fait ce don, considère Mme Delaisi de Parseval. Ce remerciement symbolique est une façon de se libérer en partie de la dette qu'ils ont envers elle."
Plus les parents se sentiront légitimes, plus les réponses seront faciles. D'autant que la façon dont les petits formulent leurs interrogations peut les heurter, les blesser. "Les jeunes enfants ne mettent pas de points d'interrogation", poursuit Mme Marinopoulos. Ils procèdent par affirmations. "Tu n'es pas mon vrai papa" signifie ainsi : "qu'est-ce qui fait de toi mon vrai père ?" "Tu n'es pas ma vraie maman" équivaut à : "faut-il que je sois sorti de ton ventre pour que tu sois ma mère ?" "Ce que l'enfant a envie d'entendre, c'est qu'il est à la bonne place. Ce dialogue va permettre la construction du lien familial", analyse Mme Marinopoulos.
Article paru dans l'édition du 10.01.10
@abbegrosjean @france2tv A comparer par exemple avec ce cas de figure...leparisien.fr/societe/june-m… ou celui-là justice.cloppy.net/index.php/refe…
— Isabelle Lagrange (@BellaLagrange) 4 mars 2013
UNE MÈRE PORTEUSE veut récupérer la petite fille qu'elle a mise au monde il y a treize ans, parce qu'elle a été abandonnée par les parents qui l'avaient « commandée »... Pour une des associations de défense des familles, cet imbroglio judiciaire est une nouvelle illustration dramatique de la loi qui autorise le recours aux mères porteuses en Grande-Bretagne depuis 1990.
Extrait de source http://www.leparisien.fr/societe/june-mere-porteuse-veut-recuperer-sa-fille-15-12-2004-2005539828.php