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Une exposition de cadavres fait polémique
Pompes funèbres, par Jean Genet, 1953
MARSEILLE
Une exposition de cadavres fait polémique
eparisien.fr avec AFP | 06.12.2008, 11h03 | Mise à jour : 11h07
Une exposition de cadavres écorchés intitulée «Our body/ A corps ouvert», actuellement à Marseille, a suscité la polémique, Le vice-président du comité national d'éthique Pierre Le Coz la qualifie d'«obscénité absolue» tandis que son organisateur la juge instructive et respectueuse du corps humain.
«Ce n'est même pas une question d'éthique mais de morale, de manque de respect des convictions, de mépris», a-t-il dénoncé, précisant que les affiches de l'exposition montraient «des organes génitaux écorchés. Est-ce que la population ne méritait pas d'être consultée au regard de la gravité de cette démarche ?», poursuit M. Le Coz, s'étonnant que la municipalité ait accepté la tenue de l'exposition, du 12 novembre au 31 janvier au palais des Congrès.
Interrogée, la mairie de Marseille a affirmé qu'elle n'avait pas la main sur la programmation de ce lieu géré par un organisme privé. «On n'a pas besoin de demander l'autorisation d'une municipalité pour organiser une exposition en France quand elle est légale», observe Pascal Bernardin, organisateur de l'exposition et directeur de la société Encore Production, ajoutant qu'il a obtenu l'accord de la mairie pour les panneaux publicitaires dans la ville.
Refusée à Paris, elle a déjà été présentée à Lyon
«On a fait attention dans le visuel à ne choquer personne et le bureau de vérification de la publicité n'y a pas trouvé à redire. Après, c'est une question de sensibilité», a-t-il ajouté. «J'ai conscience que le sujet peut troubler mais j'ai fait en sorte qu'elle soit bien présentée. C'est scolaire, on prend de la distance», a-t-il affirmé jugeant que «l'exposition permet peut-être d'avoir une meilleure connaissance et un plus grand respect du corps».
Dans une tribune dans Le Monde daté de jeudi, M. Le Coz a mis aussi en cause la provenance des cadavres, venus de Chine, y voyant «une vision colonisatrice de l'homme asiatique». «Est-ce qu'on imagine un instant des cadavres français exposés à Pékin ? Ce serait un scandale. Pourquoi accepte-t-on l'inverse ? C'est une question immense», a-t-il déclaré à l'AFP.
Les corps, selon M. Bernardin, ont été fournis par la fondation Anatomical Sciences and Technologies de Hong-Kong qui lui a assuré que toutes les personnes concernées avaient donné de leur plein gré leur corps à la science y compris pour des expositions anatomiques post mortem. Ils ont été traités, selon la technique de l'imprégnation polymérique, un procédé de conservation où les fluides corporels sont remplacés par des polymères afin de créer des spécimens anatomique solides et durables.
Refusée par la cité des sciences de la Villette à Paris suite à un avis négatif du comité national d'éthique, «Our Body» a été accueillie, avant Marseille, à la Sucrière de Lyon. Pour la rentabiliser, M. Bernardin espère pouvoir la présenter finalement à Paris en 2009 dans un lieu qu'il n'a pas voulu indiquer. «Nous sommes en train de finaliser l'accord», a dit le producteur.
«Pendant que les représentants de l'Union européenne discutent sur les normes de fabrication des cuillères à café ou sur la fixation des yeux de peluche, des cadavres circulent impunément sur le territoire européen», s'emporte M. Le Coz dans Le Monde, rappelant que la loi de bioéthique proclame «l'indisponibilité et la non-patrimonialité du corps humain».
AFP/Archives, diffusé le vendredi 14 avril 2006
Contrairement aux cadavres classiques exposés dans les salles d'anatomie des universités de médecine, en position allongée, les corps exposés à Londres pourraient être vivants: l'un d'entre eux semble vouloir lancer une fléchette, un autre fait des étirements, comme lors d'un cours de gymnastique... • John D Mchugh (AFP/AFP/Archives - vendredi 14 avril 2006, 11h31)
La relaxe du mixeur de poissons rouges
Écrit par Webmaster, 02-04-2008, sur lepoissonrouge.org, extrait
"Poissons dans des mixeurs" fut l’une des œuvres les plus controversées de Marco Evaristti, plasticien danois spécialisé dans le Shock Art. En 2003, l’artiste présentait au musée Trapholt de Kolding (Danemark) une installation consistant en une série de mixeurs contenant chacun un poisson rouge. Au visiteur était laissé le choix d’appuyer ou non sur le «bouton de la mort».
Dès le vernissage, deux spécimens étaient réduits en bouillie. D’où tollé, puis poursuites judiciaires contre le directeur du musée pour «actes de cruauté sur des animaux». Le directeur a été finalement relaxé au motif que les poissons n’avaient pas eu le temps de souffrir : un technicien en électroménager et un expert vétérinaire sont venus expliquer à la barre que, vu leur vitesse, les lames du mixeur avaient instantanément tué les poissons, lesquels n’avaient donc éprouvé aucune douleur.
BORDEAUX (AFP), 14 avril 2006 - Les services d'hygiène de la mairie de Bordeaux ont retrouvé au domicile d'un septuagénaire du centre-ville environ 200 animaux morts, desséchés ou en cours de putréfaction.
"Nous sommes intervenus mercredi sur requête du propriétaire des lieux, alerté par de mauvaises odeurs", a indiqué Jacques Volland, directeur du service hygiène et santé à la mairie de Bordeaux. "Dans une annexe en contre-bas du domicile du retraité, nous avons trouvé environ 200 animaux morts, chiens, chats et oiseaux de toutes sortes, stockés dans des boîtes en fer ou en carton", a précisé M. Volland.
Des animaux vivants, "qui ne semblaient pas porter de traces de mauvais traitements", ont également été recueillis et placés à la SPA, a-t-il ajouté.
Les cadavres ont été incinérés et une mise en demeure de nettoyer et désinfecter les lieux sera adressée au vieillard, qui n'a pas donné d'explication sur l'origine de sa marotte.
BORDEAUX (Reuters), 14 avril 2006 - Environ 200 cadavres de chats, de chiens et d'oiseaux, desséchés ou en état de putréfaction, ont été découverts au domicile d'un retraité sexagénaire à Bordeaux.
Alertés par le propriétaire des lieux, les services d'hygiène municipaux ont fait cette découverte mercredi dans une annexe de l'appartement du locataire.
Il y avait "environ 200 cadavres de chiens, de chats et d'oiseaux de toutes sortes stockés dans des boîtes en fer ou en carton", a expliqué vendredi le directeur des services hygiène et santé publique de la mairie de Bordeaux, Jacques Volland,.
Une dizaine de chats vivants ne portant pas de signes extérieurs de mauvais traitements ont également été découverts. Ils ont été confiés à la SPA.
L'homme a été remis en liberté après sa garde à vue et fera l'objet d'une expertise psychiatrique. "En 30 ans d'activité professionnelle, c'est la première fois que je vois une telle chose", a noté Jacques Volland.