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L'honneur retrouvé de Martial Corlouer
JUSTICE
14/02/2009 | 18:21, France 3 Aquitaine
L'honneur retrouvé de Martial Corlouer
La cour d'appel de Paris a condamné l'Etat pour l'internement abusif du dentiste de Gradignan.
La cour d'appel de Paris a confirmé l'internement abusif du chirurgien-dentiste Martial Corlouer. Il avait été placé d'office en hôpital psychatrique il y a 9 ans à la demande de son épouse en instance de divorce.
En décembre 1998, Martial Corlouer voit débarquer dans son cabinet de Gradignan en banlieue bordelaise des forces de police qui sans ménagement procèdent à son arrestation et l'expédient au centre d'internement psychiatrique de Charles-Perrens sous le prétexte de psychose paranoïaque et délire de persécution.
Le docteur Corlouer y restera 48 jours, et il lui faudra dix ans d'une procédure acharnée pour que l'Etat, en la personne du préfet de l'époque qui avait signé l'arrêté d'internement, et l'hôpital Charles-Perrens soit condamnés pour internement abusif.
Martial Corlouer, qui se battait pour son honneur et pour que ses deux enfants ne voient pas en lui un malade mental, vient de voir enfin le bout du tunnel. La cour d'appel de Paris a condamné l'Etat et l'hôpital psychiatrique à lui verser 170 000 euros pour préjudice moral et financier.
Le dentiste réhabilité
Lundi 16 Février 2009, Sud Ouest
GRADIGNAN. Le docteur Martial Corlouer, interné abusivement en 1998, vient d'obtenir gain de cause en appel. L'État et l'hôpital Charles-Perrens doivent lui verser 140 000 euros
Le dentiste a la dent dure
Créé le 17.02.09 à 07h15 | Mis à jour le 17.02.09 à 07h15, 20 minutes
L'Etat et l'hôpital psychiatrique Charles-Perrens condamnés pour l'internement abusif de Martial Corlouer. La cour d'appel de Paris vient de mettre fin à dix ans de procédure engagée par ce dentiste de Gradignan, interné trois mois à Charles-Perrens en 1998 pour « un délire bien organisé de préjudice et de persécution », selon les experts. L'Etat et l'hôpital lui verseront près de 144 000 euros. Martial Corlouer, qui juge dans Sud Ouest cette privation de liberté « illégale, arbitraire et non fondée », a aussi porté plainte contre quatorze personnes, dont le maire de Bordeaux, des policiers, des magistrats...
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Publié le 17/02/2009 11:35 | LaDepeche.fr
Bordeaux : un dentiste dédommagé de 140.000 € après un internement abusif
Procès. L'État et l'hôpital condamnés.
Le Dr Martial Corlouer avait bien été interné abusivement pendant 48 jours en hôpital psychiatrique. Après plus de dix ans de combat judiciaire, ce chirurgien-dentiste de Gradignan (Gironde) a enfin obtenu gain de cause. La Cour d'Appel de Paris vient de reconnaître le bien fondé de ses récriminations. L'hôpital et l'État sont condamnés à lui payer 80 000 euros pour le préjudice moral subi, ainsi que 60 000 euros pour son préjudice financier professionnel.
Le 9 décembre 1998, alors qu'il soignait une patiente, il avait été interpellé à son cabinet par deux policiers, qui l'avaient placé en garde à vue à Bordeaux et avaient perquisitionné son domicile et son lieu de travail. La veille, le praticien avait menacé de rendre publiques des informations qu'il détenait sur un faux jugement rendu par une magistrate bordelaise dans le cadre d'une affaire immobilière. À l'issue de sa garde à vue, examiné brièvement par un médecin de Charles Perrens, il avait été interné pour « psychose paranoïaque » présentant « un danger imminent pour la sécurité des personnes ». Malgré des examens contradictoires, il était resté interné jusqu'au 8 mars 99. « La cour d'appel vient de reconnaître que ma privation de liberté était arbitraire, infondée et illégale » se félicite le dentiste.
1 commentaire
http://www.larep.fr/loiret/actualite/2012/10/16/son-combat-pour-recuperer-ses-enfants-1296570.html
Une mère dénonce des violences auprès des autorités compétentes en mai 2010 et demande protection pour elle et ses enfants. Un mois plus tard, elle est internée sur la base de faux. A sa sortie d'hospitalisation d'office, elle reçois injonction de quitter le domicile.
Le mari et le docteur viennent tous deux d'être condamnés pour faux et usage de faux. Ils avaient effectué un signalement mensonger auprès du Procureur de la République et du Préfet.
Les juges constatent la souffrance des enfants qui ne veulent plus vivre avec leur père violent, et la nécessité de recréer des liens entre les enfants qui réclament leur mère, et cette dernière(et pour cause).
Les auteurs sont condamnés, et c'est la mère qui perd la garde des enfants ? Ça ne tourne pas rond chez les magistrats depuis quelques temps.
Mr Corlouer, dix ans pour y arriver. Comme quoi, la patience paye...
Bravo,