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Causette #37, juillet-août 2013
NDLR : Vu les remous, sur Twitter, la « pression médiatique » devrait maintenant être au comble pour ce procès
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Lille: possible renvoi du procès d'une enseignante soupçonnée d'atteintes sexuelles
Le Parisien | Publié le 31.05.2013, 16h53
Le procès, prévu lundi à Lille, d'une enseignante soupçonnée d'avoir eu une liaison avec une collégienne, risque d'être reporté car l'avocate de la prévenue va déposer une demande de renvoi, a-t-on appris vendredi auprès de celle-ci.
Cette demande vise à "permettre à la justice de travailler" sereinement, ce qui n'est pas le cas actuellement au vu de "la pression médiatique" qui débouche sur une "atteinte à la vie privée" de l'enseignante, a déclaré à l'AFP son avocate, Me Aurélie Panier.
Si le tribunal correctionnel rejetait le renvoi, Me Panier déposerait "sûrement" une demande de huis-clos.
Le parquet ne communiquera sa position qu'une fois la demande de renvoi effectivement déposée.
L'enseignante de collège de 34 ans est prévenue d'atteintes sexuelles sur mineure de moins de 15 ans par personne ayant autorité, un délit pour lequel elle encourt un maximum de 10 ans de prison, selon son avocate.
La jeune femme est soupçonnée d'avoir entretenu une liaison avec une collégienne de 14 ans du 1er septembre 2011 au 24 avril 2013.
Selon l'avocate de l'enseignante, la relation était consentie et n'aurait démarré qu'en septembre 2012.
Selon La Voix du Nord, c'est la mère de la collégienne, scolarisée à Lille, qui avait signalé les faits. Le professeur est prévenu également d'avoir fait par SMS des propositions sexuelles à la même élève.
Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec la jeune fille et ses proches, de se rendre aux abords et dans l'enceinte du collège ainsi que l'obligation de suivre des soins psychologiques.
L'enseignante a aussi été suspendue par le rectorat de Lille, dans l'attente du jugement.
4 commentaires
La Roche-sur-Yon
À 33 ans, elle « aimait » un garçon de 12 ans
Une mère de famille a eu une relation adultère avec un adolescent anglais pendant trois ans, en Vendée. Hier, le tribunal de La Roche l’a condamnée à vingt-quatre mois de prison, dont six ferme.
Jonathan (1) a 16 ans. Hier, lundi, il devait préparer sa rentrée en seconde, comme des milliers d’ados de son âge. Seulement, ce jour-là, la cour qu’il a en face de lui est celle du tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon. L’affaire qui l’amène a fait planer sur l’audience un sentiment de malaise teinté de retenue.
Entre janvier 2007 (il était alors âgé de 12 ans) et décembre 2010, Jonathan a été l’amant de Florence (1), une femme mariée, mère de cinq enfants âgés aujourd’hui de deux mois à 18 ans. Un amour improbable, douloureux, muré dans le silence et le secret d’une communauté catholique traditionnelle vendéenne.
Jonathan a 12 ans lorsqu’il est accueilli avec sa mère au sein de cette communauté. Le papa vit en Suisse. Très vite, une complicité s’installe entre l’enfant et Florence (1), une enseignante occasionnelle. Elle et son mari ont pris sous leur aile protectrice la famille du petit anglais. L’affection de la jeune femme de 33 ans pour Jonathan se concrétise par des gestes amoureux. Quelques baisers au départ, qui aboutissent rapidement « à une sexualité de couple », décrit pudiquement le président du tribunal Pierre Sénac. En toile de fond, une foi en Dieu, ancrée au plus profond d’eux-mêmes, qui leur donne mauvaise conscience. Ils se confient à plusieurs prêtres, mais rien ne sort du confessionnal.
Jusqu’en 2011 où le supérieur d’un établissement catholique entend le témoignage de l’enfant et rompt la loi du silence. Il impose une rencontre entre les deux familles et met Florence face à ses responsabilités. Elle s’adressera à un avocat pour faire ses aveux.
« Je croyais qu’il m’aimait »
Face aux juges, la jeune femme, frêle et l’air absent, évoque « un amour aveuglant. Mais c’est un péché mortel et cela me torturait. » « Cette relation était liée à des sentiments amoureux », assure son avocat, Me Rouiller. Selon l’expert, Florence ne souffre d’aucun trouble psycho-pathologique.
Me Gomot, l’avocat de la famille de Jonathan, plaide lui aussi dans la sobriété et la retenue, débutant son intervention par une parole du Christ : « La chair est faible. » Il poursuit par un rappel à la morale : « On ne dit pas je t’aime à un môme de cet âge-là. »
Jonathan, lui, se montre beaucoup moins sentimental. « Elle m’appelait chéri, mais moi, c’était toujours « madame » et « vous ». Je n’éprouvais rien pour elle, mais je ne disais rien car on m’avait dit que son mari pouvait être violent. » Florence baisse les yeux en soupirant : « Je croyais vraiment qu’il m’aimait. »
Avant de prononcer ses réquisitions, Hélène Bauza, procureure de la République, rappelle la gravité des faits. « Si cette affaire n’est pas jugée devant les assises, c’est parce qu’elle est qualifiée d’agression sexuelle et non de viol, qui est caractérisé par un acte de pénétration de l’auteur sur la victime. Ce n’est pas le cas ici, même si les conséquences physiques et intellectuelles sont comparables. » Elle réclame à l’encontre de Florence une peine de 24 mois d’emprisonnement, dont six mois ferme. « Elle était l’adulte. C’était à elle de dire non. »
Avis partagé par la cour, qui condamne la mère adultère à six mois de prison, 6 000 € d’amende et l’interdiction pendant 5 ans d’exercer une profession en lien avec des enfants.
(1) Les prénoms des protagonistes ont été modifiés.
Jean-Philippe GAUTIER.
De source http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-a-33-ans-elle-aimait-un-garcon-de-12-ans_39382-2109560_actu.Htm
Une indignation qui a vite alerté le modérateur du site web du quotidien régional, qui a répondu par mail aux commentaires au vitriol du twittos Thierry Poetic Lover (@CSPINYOURFACE) : « loin de nous l’intention de minimiser les faits », indique l’Est Républicain, qui ajoute que « la qualification d’atteinte sexuelle a été fixée par la justice » et que « le texte voulait alerter justement des dangers d’internet » avant d’admettre enfin que le texte « est assurément maladroit. Nous le retirons. Nos excuses. » Un retrait de l’article qui arrive bien tard et semble ne pas convaincre tous les internautes, choqués de voir qu’un tel papier ait pu être validé en amont par la rédaction...
Extrait de source http://www.terrafemina.com/societe/societe/articles/27377-un-abus-sexuel-transforme-en-amourette-lest-republicain-choque-twitter.html
Une prof couche avec une pré-ado : le web indigné après 2 articles. Pour @nathblu, cette polémique est justifiée >> http://t.co/XL2wQcFqBr
— Le Plus (@leplus_obs) July 3, 2013
#Laon Il lui a arraché le téton "par amour". L'homme a été placé en détention provisoire. http://t.co/DAmV9Rds5z
— L'Union-L'Ardennais (@UnionArdennais) July 18, 2013