Nouvelles familles et intérêt de l’enfant, quels parents pour demain ?
Rencontre avec Anne-Laure Mahé pour une lecture-spectacle de son livre 360, rue des Degrés autour du thème de la vie à deux , avec Marie-Hélène Mathioudakis, avocate, spécialiste du PACS au café des Augustes, 5 rue sous les Augustins, à Clermont-Ferrand, le mercredi 21 avril 2004, de 19h à 22h.
Rencontre signature
Anne-Laure Mahé - café des Augustes - Clermont-Ferrand
De source [les meufs] / Agenda
Tétu - Info du 15 février 2001
France (Paris)
Une nouvelle équipe pour le CGL.
Dimanche 11 février 2001, le Centre gai et lesbien de Paris, réuni en Assemblée générale ordinaire, s'est doté d'une nouvelle équipe et d'un nouveau président. ... La nouvelle équipe compte quatorze membres dont Olivier Rouchon au poste de président. Les vice-présidents sont Marie Hélène Mathioudakis et René Paul Leraton. Delphine Boutemy est secrétaire et sera secondée par Philippe Etienne. Henri Maurel, président de radio F.G. est le nouveau trésorier.
Centre gai et lesbien de Paris: 3, rue Keller, 75011 Paris.
Sur la toile: http://www.CGLParis.org
[PDF] Nouvelles familles et intérêt de l’enfant
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Stéphane Nadaud, pédopsychiatre ; Marie-Hélène Mathioudakis, avocate ; l’Association des ...
Mix-Cité vous invite à une journée de réflexion sur la parentalité.
www.mix-cite.org/communique/documents/affiche_colloque_parentalite.pdf
[PDF] QUELS PARENTS POUR DEMAIN ?
Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Version HTML
Mix-Cité vous invite à une journée de réflexion sur la parentalité : ...
Marie-Hélène Mathioudakis, avocate. • Olga Trostianski, adjointe au maire de Paris ...
eleuthera.free.fr/pdf/23.pdf
Juin 2003 : la justice clôt le dossier du sang contaminé
Radio France, mercredi 18 juin 2003
La justice clôt le dossier du sang contaminé
Après plus de dix ans de procédure, la Cour de cassation vient de fermer le dossier du sang contaminé en confirmant le non-lieu général rendu en juillet 2002 par la cour d'appel de Paris en faveur de 30 personnes mises en examen. Pour les familles de victimes, c'est une décision insupportable.
L’USM rappelle la fragilité de toute évaluation psychologique
Réforme de l’Ecole Nationale de la Magistrature
Un communiqué de l'USM
L’Union Syndicale des Magistrats a pris connaissance de la teneur de la réforme de l’Ecole Nationale de la Magistrature annoncée par Rachida DATI à partir des 21 propositions élaborées par le directeur de l’école. Si celles relatives à la formation continue des magistrats et à l’ouverture de l’Ecole sur l’international paraissent intéressantes, celles relatives à la formation initiale ne peuvent que susciter de vives inquiétudes. Réduire à 6 mois (au lieu d’un an) la scolarité bordelaise et le stage juridictionnel est contraire à la nécessité de former des magistrats possédant une solide culture judiciaire transversale et polyvalente. Il n’est pas rare en effet, que les jeunes magistrats sortant de l’école soient nommés dans de petites juridictions où ils devront être à même d’exercer plusieurs fonctions. Une trop grande spécialisation dès l’école, outre qu’elle conduit à un risque de « filiarisation » dans un type de fonctions tout au long de la carrière, peu compatible avec le souhait affiché de diversifier la culture judiciaire, les mettra inévitablement dans un premier temps en difficulté au détriment de l’intérêt des justiciables.
Par ailleurs, l’USM s’oppose avec force à l’introduction d’une évaluation psychologique (aux contours d’ailleurs très flous et peu scientifiques) des seuls auditeurs de justice au stade de leur recrutement par voie de concours.
L’USM rappelle la fragilité de toute évaluation psychologique, comme certaines affaires l’ont montré récemment et estime que les qualités humaines et les éventuelles difficultés psychologiques doivent être appréciées et repérées tout au long de la formation initiale, dont il est dès lors paradoxal de réduire la durée.
L’USM entend donc s’opposer, notamment lors du conseil d’administration du 25 mars 2008, à ces deux orientations qui n’apparaissent pas conforme à l’exigence de formation de magistrats de qualité, capables de faire face à l’exercice de fonctions variées et de situations délicates.
Elle exprime sa totale solidarité et son soutien aux auditeurs de justice actuellement en formation à l’occasion de leur manifestation du 25 mars.
A la découverte d'un nouveau continent
Educateurs - avocats...
...une place pour chacun et chacun à sa place
Par Jacques Trémintin
Texte paru dans SOCIAL 44 - N°33, octobre 2000, extraits
La rencontre
D'un côté, on trouve une association qui a pour vocation l'aide à l'enfance en danger, comme on en trouve des dizaines en France. La Société de Protection de l'Enfance...
... De l'autre côté, on trouve les avocats du barreau de Saint-Nazaire, qui sous l'impulsion de leur nouveau bâtonnier, ont décidé d'y voir un peu plus clair dans le domaine de l'assistance éducative.
... D'un côté comme de l'autre, la journée devait permettre de faire changer les représentations. Chaque corporation garde ses spécificités : l'avocat travaille à partir de l'examen des faits, du droit des individus, de la religion de la preuve et de l'incontournable exigence du respect du contradictoire.L'éducateur, quant à lui recherche le consensus, la construction d'un projet de vie et revendique la défense des intérêts de l'enfant. Comment se retrouver autour du meilleur service à rendre aux mineurs ? Telle pourrait être la question qui a présidé à cette journée de rencontre.
A la découverte d'un nouveau continent
Le monde des avocats, représenté par huit d'entre eux, était surtout avide de questions de compréhension et d'interrogations sur un mode de fonctionnement qu'ils perçoivent d'une façon très lointaine et pour tout dire assez énigmatique.
... La place de l'avocat..
Toute une série de questionnements a ensuite porté sur la reconnaissance du rôle des avocats au sein de l'assistance éducative. Face au juge des enfants, ceux-ci ont, en effet, l'impression d'être la cinquième roue de la charrette. Le magistrat fait traditionnellement confiance aux services socio-éducatifs qu'il a mandatés, ne semblant pas faire suffisamment de place pour le travail de l'avocat : « tout semble se décider avant que je ne commence à parler et à plaider. Je me demande à quoi je sers » lance l'un d'entre eux. Cette situation va à l'encontre du principe du contradictoire : le juge a pu se faire une opinion avant même que les familles ne puissent être défendues de façon vraiment sérieuse par leur conseil.
Une nouvelle maladie mentale en URSS : l'opposition
Une nouvelle maladie mentale en URSS : l'opposition
par Vladimir Boukovsky
Chez Seuil, 1971
Réquisitoire ou loterie ?
Affaire d’Outreau
Réquisitoire ou loterie ?
L'Humanité, 26 juin 2004, extrait
Ils étaient 13 à clamer leur innocence. Le procureur a demandé 7 acquittements, dix-huit ans pour le couple Delay. Les autres peines surprennent par leur sévérité ou leur incohérence.
Saint-Omer (Pas-de-Calais),
correspondance particulière.
Au moment où l’avocat général se lève, le réseau pédophile d’Outreau - 17 personnes accusées de viol et parfois d’actes de torture, 17 enfants brisés, un système de prostitution d’enfants avec vente de cassettes et ramifications à l’étranger - s’est réduit à une sordide affaire d’incestes et de viols sur mineurs dans le huis clos d’une tour HLM. Seules cinq personnes sont encore aujourd’hui mises en cause dans la dernière " version Badaoui ". Place maintenant à la version du ministère public.
Gérald Lesigne se lève, donc, lourdement. Ses petites lunettes au bout du nez, quelques feuillets à la main. Et il parle d’abord pour défendre sa paroisse. L’instruction menée par le juge Burgaud ? Rien à redire : vaste, consciencieuse, nourrie du " doute nécessaire pour instruire à charge et à décharge ". Les expertises, les interrogatoires des enfants ? Marqués " par la prudence et la mesure ", même s’ils ont un peu " trébuché ". Et tout cela, l’avocat général est bien placé pour le savoir, il était à l’époque le procureur en charge du dossier.
Une institution qui souffre d'un déficit de confiance
Quels sont les deux principaux dysfonctionnements de la justice ?
NOUVELOBS.COM | 13.06.2008
La justice est sujette à de nombreuses critiques, tant de la part des citoyens, que des professionnels de ce domaine. Mais quels sont donc les deux principaux reproches que l'on pourrait faire à la justice française aujourd'hui ? Nouvelobs.com a interrogé des personnalités du monde judiciaire sur le sujet.
A lire sur NouvelObs.
Les français et la justice
www.juripole.fr/gip_droit_justice/SONDAGE, extraits
Dans le cadre de son programme scientifique pour 1997, le G.I.P. Mission de Recherche Droit et Justice a entrepris de consulter les Français sur l'image qu'ils se font de la Justice ainsi que sur leurs attentes à son égard.
La Justice, une institution en perte de crédit quant à son fonctionnement et son idéal...
Bien que son image se soit légèrement améliorée auprès du grand public entre 1991 et 1997, la Justice demeure aux yeux des Français une institution qui suscite la défiance. Globalement critiquée pour son manque d'indépendance et d'équité, jugée éloignée des besoins de la majorité de la population et peu accessible, considérée comme fonctionnant mal et, surtout, trop lentement, la Justice semble à beaucoup impuissante à répondre aux problèmes sociaux. Cette opinion sévère est cependant nuancée par le sentiment certes assez vague et plus proche sans doute du voeu que de la conviction profonde, que des améliorations sont possibles. La modernisation et le renforcement de l'indépendance de la Justice sont considérés comme des objectifs impérieux.
Une institution qui souffre d'un déficit de confiance
La crise de représentation qu'expriment les Français vis-à-vis des institutions semble toucher la Justice plus durement que d'autres institutions. Si le rapport de confiance exprimé par les personnes interrogées est positif pour la Sécurité Sociale (68% d'opinions positives contre 27% d'opinions négatives), l'Armée (68% contre 28%), l'Éducation Nationale (65% contre 29%) et la Police (55% contre 40%), ce rapport s'inverse quand la question porte sur les élus locaux (39% d'opinions positives contre 54%) , la Justice (38% contre 55%), le Parlement (32% contre 55%), le Président de la République (29% contre 63%), le Gouvernement (20% contre 72%) et les médias (20% contre 75%). L'institution judiciaire, en position médiane dans ce palmarès se situe très en dessous des cotes de confiance dont jouissent les administrations publiques mais au dessus de celles dont bénéficient les institutions politiques.
Sondage national sur la justice de 2007 :
lutte contre la criminalité et confiance du public
Ministère de la Justice
www.justice.gc.ca, extrait
Il ressort clairement du Sondage que la confiance du public à l’égard du système de justice pénale au Canada est plutôt faible. En effet, la différence est marquée entre la confiance accordée au système de justice et la confiance dont jouissent d’autres appareils publics, comme les systèmes de santé et d’éducation. Comme le système de santé est souvent une priorité pour les Canadiens, il est intéressant de noter que le système de justice fait l’objet d’un intérêt beaucoup moindre. La confiance vis-à-vis du système de justice pénale diminue au fur et à mesure qu’on y avance, passant de l’arrestation (services de police) au procès et à la détermination de la peine (tribunaux et services correctionnels) et enfin à la mise en liberté (libération conditionnelle).
Les Canadiens sont plutôt confiants que les services de police résolvent les crimes, que les tribunaux condamnent les bonnes personnes et que le système carcéral empêche les délinquants de s’échapper. La principale préoccupation qu’ils expriment est que les peines ne sont pas toujours appropriées (dans la durée ou dans la forme) et que le système carcéral ne permet pas la réhabilitation des délinquants. Ce n’est donc pas surprenant que le public croie aussi que le régime de libération conditionnelle rend leur liberté à des délinquants susceptibles de récidiver. Ainsi, le manque de confiance manifesté s’articule surtout autour des pratiques de détermination de la peine.
Une importante proportion de Canadiens ne se fient pas aux statistiques officielles du système de justice pénale, comme le taux de libérations conditionnelles.
Deux tiers des Canadiens appuient l’approche du gouvernement vis-à-vis des questions de justice pénale, approche qui comprend l’accroissement de la présence policière, l’affermissement des lois sur la détermination de la peine et la lutte contre la toxicomanie et la participation aux gangs chez les jeunes.
Les Canadiens ont indiqué que la détermination de la peine devrait viser surtout à réparer le tort causé par le crime, à faire en sorte que le délinquant assume la responsabilité de ses actes et à réhabiliter le délinquant afin qu’il ne récidive pas. Les sujets interrogés ont cité ces trois mêmes éléments quand on leur a demandé ce qui était le plus important; c’est toutefois la réhabilitation qui a été désigné comme objectif essentiel.
La plupart des Canadiens sont en faveur de peines alourdies pour les auteurs de crimes graves liés à la drogue (p. ex. le trafic et la production), mais plus de la moitié appuie également l’approche des programmes de traitement et de prévention.
Les Français et la justice.
Sondage Ifop - Acteurs Publics, 26 janvier 2006
En plein débat sur l'affaire d'Outreau, les Français jugent sévèrement la justice pénale : la grande majorité d'entre eux pense que son fonctionnement n'est pas satisfaisant, qu'il s'agisse de la sanction des crimes et délits, des conditions de mise en détention provisoire ou de la délinquance des mineurs.
Les infos du mois, newsletter ifop février 2006
Les Français et la justice :
Invitées à indiquer ce que devrait être la mission prioritaire de la justice en France, la majorité des personnes interrogées (52%) assigne à l’institution la mission de garantir l’égalité de tous devant la loi. Cette mission recueille deux fois plus d’adhésion que l’attente d’une Justice dont la fonction primordiale serait de sanctionner les coupables (26%).
Justice : le droit de confiance
Document réalisé par la Direction des études de l’UMP
De source www.conventions-ump.org, extrait
Chapitre 1. Cinq priorités pour une justice plus efficace, plus moderne, plus proche des citoyens
Les critères de performance de l’institution judiciaire ont longtemps reposé exclusivement sur la qualité du jugement rendu : sa conformité au droit, son impartialité, son degré d’équité.
Depuis quelques années, les Français ont de leur justice une appréciation négative : à 70%, ils estiment que la justice fonctionne mal et plus d’un Français sur deux (53%) pense que ce fonctionnement s’est dégradé. Pour correspondre pleinement aux exigences d’un Etat de droit, la justice ne doit plus seulement veiller à l’application des lois, mais aussi répondre aux attentes exprimées par les citoyens.
Trop complexe, trop distante, trop lente, la justice semble peiner à la fois à prendre en compte la parole des victimes et à respecter la présomption d’innocence, à concilier l’exigence de réparation et de sanction avec celle de la réinsertion des personnes condamnées.
Confrontée à l’apparition de nouvelles formes de délinquance, notamment chez les mineurs, la justice doit également veiller à l’exécution des peines prononcées et empêcher la réduction de la récidive.
Face à la diversité des objectifs aujourd’hui assignés à l’institution judiciaire, cinq priorités peuvent être dégagées : la lisibilité de la justice, sa célérité, l’égalité des citoyens, l’efficacité du traitement judiciaire de certains problèmes de société et la dignité du système pénitentiaire.
Adoption : un projet en voie de généralisation ?
Adoption : à Versailles, on accompagne les familles
Le Figaro, le 15/07/2008, extrait
Pour le Dr Truchis, le travers le plus répandu et le plus lourd de conséquences, c'est «la volonté des parents d'emmener l'enfant sur le terrain de l'apprentissage, pour qu'il “rattrape” les autres, alors que les liens d'attachement ne sont pas encore en marche», explique-t-elle. «Oui, l'adoption est une renaissance, non on ne peut pas remettre tout à zéro, il faut tenir compte des antécédents de l'enfant, de son vécu, de son histoire.»
Pilote depuis 2005, avec une dizaine d'autres en France, ce dispositif devrait faire école, à en croire l'intérêt que leur a récemment porté la secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano. D'autant qu'il est peu coûteux : 40 000 euros par an. Un projet de «structuration régionale» des différentes Coca, précisément conduit à Versailles par le Dr Pierre Foucaud, laisserait entrevoir une généralisation…
Questions de la 13e législature
Question N° 18633 de M. Tron Georges (Union pour un Mouvement Populaire - Essonne)
Question publiée au JO le 11/03/2008, page 2009
Réponse publiée au JO le 15/07/2008, page 6212
Question N° 12753 de M. Mallié Richard (Union pour un Mouvement Populaire - Bouches-du-Rhône)
Question publiée au JO le 11/12/2007, page 7771
Réponse publiée au JO le 08/07/2008, page 5993
Ministère interrogé : Justice
Ministère attributaire : Justice
Rubrique : famille
Tête d'analyse : divorce
Analyse : enfants. placement. abus.
M. X... attire l'attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur les mesures de placement des enfants lors d'un divorce conflictuel. En 2006, près de 140 000 enfants ont été placés, pour un coût estimé à 6 000 € par enfant et par an. L'inspecteur général des affaires sociales, M. Pierre Naves, a constaté qu'un placement sur deux serait abusif. En conséquence, il lui demande quelles mesures le Gouvernement compte prendre pour éviter ces placements abusifs qui nuisent souvent à l'équilibre des enfants.
La garde des sceaux, ministre de la justice, fait connaître à l'honorable parlementaire que ... l'ensemble de ces dispositions est de nature à limiter le nombre de mesures de placement ordonnées par les juges des enfants et à exiger qu'elles soient tout particulièrement justifiées. Par ailleurs, la loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance a introduit deux nouvelles modalités d'intervention éducative auprès du mineur et de sa famille en assistance éducative : l'hébergement exceptionnel ou périodique par le service éducatif chargé de la mesure d'action éducative en milieu ouvert ; le placement dans un établissement habilité pour l'accueil de mineurs à la journée. En consacrant ainsi des formules alternatives de prise en charge des mineurs, qui se situent entre le placement et l'intervention en milieu ouvert, la loi a entendu faciliter l'adaptation des modalités de la décision à l'intérêt de l'enfant et favoriser le travail éducatif avec la famille, en mettant un terme à l'alternative trop radicale du placement en cas d'insuffisance de la mesure éducative en milieu ouvert. Ces précisions apparaissent de nature à répondre aux préoccupations manifestées par l'honorable parlementaire.
Discours de Dominique Perben à Lyon Eurexpo
15 septembre 2003
Réunion des policiers et gendarmes de la zone de défense sud-est
Discours de Dominique Perben à Lyon Eurexpo, extrait
Policiers et gendarmes, vous patrouillez, verbalisez, enquêtez et arrêtez des personnes suspectes. Vous fournissez, et c’est normal, le maximum d’éléments aux parquets.
Il revient ensuite à la justice de déterminer (dans le respect de la présomption d’innocence) si tous les éléments sont réunis pour poursuivre, et appliquer la règle de droit en tenant compte des situations individuelles.
L’autorité judiciaire est par la Constitution la garante des libertés individuelles et je sais qu’elle a à cœur d’assumer ce rôle.
La première des libertés, évidemment, c’est de pouvoir circuler librement en toute sûreté. Mais en tant que garde des Sceaux, j’ai toujours été particulièrement vigilant à ce que la lutte efficace contre l’insécurité ne se fasse pas au détriment du respect des autre libertés individuelles.
L’exigence de respect de la dignité et des libertés de chacun est, je le sais, inscrite dans le code de déontologie de la police.
Mais des positions différentes qu’occupent les magistrats et les policiers dans la chaîne pénale, il peut résulter des différences d’appréciation sur certaines affaires.
C’est normal. Chacun est dans son rôle. Il ne faut pas s’en formaliser. Cette répartition des rôles est nécessaire dans une société de droits.
Mais lorsque la justice, par lenteur, par manque de moyens ou par éclatement et manque de lisibilité des politiques judiciaires, donne l’impression de rendre inopérant le travail de la police, alors les choses deviennent anormales.
Je me suis employé à ce que la justice, tout en restant dans son rôle, n’apparaisse pas comme le « maillon faible » de la chaîne pénale.
La logique est simple : pour que la peur du gendarme soit opérante, on doit avoir peur du juge. On n’aurait pas peur du gendarme ou du policier si l’on ne craignait pas la sanction prononcée par le juge.
Les deux institutions, police et justice, font système. Pour que le système dans son ensemble fonctionne, pour que l’autorité de l’État soit restaurée, les deux institutions doivent être crédibles.
Pour les candidats au crime ou au délit, pour les voyous, moindre crédibilité signifie moindre dissuasion.
Pour les honnêtes gens, et surtout parmi elles pour les plus humbles de nos compatriotes, la perte de crédibilité nourrit l’angoisse.
C’est la raison pour laquelle j’ai demandé aux magistrats, tout comme Nicolas Sarkozy vous l’a demandé, d’être exemplaires.
C’est pour cette raison également que j’ai donné des instructions claires aux parquets en matière de politique pénale et me suis assuré qu’elles avaient bien été reçues et mises en œuvre.
C’est pour cette même raison que j’ai pris des mesures pour renforcer les moyens matériels et humains des juridictions pour qu’en aval du travail d’enquête effectué par la police la réponse judiciaire soit satisfaisante.
COUR DE CASSATION
Accusé d'avoir diffamé la police, un magistrat voit sa condamnation annulée
NOUVELOBS.COM | 23.06.2008 | Extraits
Clément X..., ancien vice-président du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), avait été reconnu coupable de diffamation par la cour d'appel de Paris pour avoir dénoncé dans un livre la multiplication des contrôles d'identité au faciès. La Cour de cassation vient d'annuler sa condamnation.
Les motivations de l'arrêt n'étaient pas encore disponibles mercredi. Seule disposition connue, il renvoie l'affaire devant la cour d'appel de Rouen, qui sera chargée de rendre une nouvelle décision.
Depuis quelques années, les rapports de toute nature déplorant les carences et les dysfonctionnements des prisons françaises se sont accumulés. Les instances internationales, européennes et nationales de protection des droits de l’homme n’ont eu de cesse d’inviter la France à se conformer aux préconisations qu’elles édictent. Pourtant, force est de constater que la situation dénoncée à l’unanimité par les commissions d’enquête parlementaires en 2000 s’est profondément dégradée, comme l’atteste le récent rapport du Commissaire européen des droits de l’homme, Alvaro Gil-Roblès.
Alors même que le ministère de la Justice adopte une attitude de déni systématique quant aux conséquences désastreuses de sa politique pénale et pénitentiaire, il semble essentiel que les acteurs du monde judiciaire et carcéral prennent la parole pour pointer l’intolérable des prisons françaises.
C’est dans cette perspective que la section française de l’Observatoire international des prisons (OIP) a publié dans Libération le 10 janvier 2006 un appel à des États généraux de la condition pénitentiaire.
De source http://www.etatsgenerauxprisons.org
Après une deuxième expertise, les conclusions ont été différentes
Justice
Irradié, le malade risque de devoir rembourser ses indemnités
lundi 21 juillet 2008 | Le Parisien
C'EST UNE AFFAIRE aussi absurde qu'incompréhensible. Un malade victime d'une surirradiation dans une clinique... et qui se voit aujourd'hui contraint de rembourser une somme d'argent déjà versée par sa compagnie d'assurance.
... Après une deuxième expertise, demandée par la clinique et le praticien, les conclusions ont été différentes.
La langue ne ment pas
La langue ne ment pas
Un film documentaire de Stan Neumann
Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici (2004 - 80’)
L'imprégnation de l'idéologie nazie dans la langue allemande à travers le journal de l'universitaire juif Victor Klemperer. Une minutieuse description de la vie quotidienne sur fond de catastrophe. Un témoignage unique sur le rôle de la langue dans l'oppression nazie.
Le professeur d'université Victor Klemperer a survécu au régime nazi. De l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933 jusqu'à la capitulation allemande en 1945, il a tenu, en secret à Dresde, un journal dans lequel il rapporte ses pensées et raconte sa vie quotidienne. Une vie de paria, avec son cortège d'interdictions toujours grandissant, et avec pour unique horizon la menace permanente de la déportation. Mais Victor Klemperer entend aussi faire la chronique de la langue sous le IIIe Reich en notant ses particularités, son évolution, en analysant la façon dont elle se parle et s'écrit. Ce journal dans lequel il s'exprime en liberté devient pour lui une manière de lutter contre une langue devenue totalitaire.
L'Humanité, médias télé, le 31 janvier 2007
La langue ne ment pas
Arte, 20 h 40
Au Panthéon de ceux qui ont su décrypter le langage, on peut sans rougir associer le polémiste autrichien Karl Kraus, le pamphlétaire anglais George Orwell et le philologue allemand Viktor Klemperer. S’il a eu la vie sauve, c’est en partie parce que, juif, il était marié à une aryenne. Mais sa deuxième béquille, morale et intellectuelle, aura été l’examen clinique et in situ du poison qui petit à petit contaminait cette langue pour laquelle il se passionnait, la langue allemande. Avec LTI, la langue du IIIe Reich, il tient un journal méticuleux, incisif sur l’appauvrissement d’une langue, son détournement, son asservissement. Le réalisateur Stan Neumann traduit visuellement une oeuvre puissante et, hélas, toujours d’actualité.
LTI, la langue du IIIème Reich
de Victor Klemperer
Pocket, collection Agora, 2e édition, novembre 2003
Présentation de l'éditeur : Le philosophe allemand Victor Klemperer s'attacha dès 1933 à l'étude de la langue et des mots employés par les nazis. En puisant à une multitude de sources (discours radiodiffusés d'Adolf Hitler ou de Joseph Paul Goebbels, faire-part de naissance et de décès, journaux, livres et brochures, conversations, etc.), il a pu examiner la destruction de l'esprit et de la culture allemands par la novlangue nazie. En tenant ainsi son journal il accomplissait aussi un acte de résistance et de survie. En 1947, il tirera de son travail ce livre : "LTI, Lingua Tertii Imperii, la langue du IIIe Reich", devenu la référence de toute réflexion sur le langage totalitaire. Sa lecture, à cinquante ans de distance, montre combien le monde contemporain a du mal à se guérir de cette langue contaminée ; et qu'aucune langue n'est à l'abri de nouvelles manipulations
Oswald Baudot : « La loi s’interprète »
Par Oswald Baudot, substitut du procureur de la République de Marseille, en 1974
De source LDH-Toulon, extrait
Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. Il vous appartient d’être plus sages que la Cour de cassation, si l’occasion s’en présente. La justice n’est pas une vérité arrêtée en 1810. C’est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. Consultez le bon sens, l’équité, l’amour du prochain plutôt que l’autorité ou la tradition.
La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides "attendus" du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi.
Au Dalloz Droit de la famille 2008-2009, 235.155 Danger et conflit. Il a été proposé dans une certaine doctrine ancienne que, comme tout magistrat, l'intervention du juge des enfants se résume à la résolution d'un conflit, dont l'existence aurait recouvert toutes les autres exigences de la loi...
MAGISTRAT - Droits des magistrats - Droit à la liberté d'expression - Etendue - Limites - Détermination
Si l'obligation de réserve imposée au magistrat n'oblige pas celui-ci au conformisme et ne porte pas atteinte à sa liberté de pensée et d'expression, elle lui interdit toute expression outrancière, toute critique de nature à porter atteinte à la confiance et au respect que sa fonction doit inspirer aux justiciables, le magistrat devant, s'il veut faire connaître son opinion, s'exprimer de façon prudente et mesurée en raison du devoir d'impartialité et de neutralité qui pèse sur lui pour satisfaire aux exigences du service public dont il assure le fonctionnement.
Manque dès lors à cette obligation le magistrat du parquet qui, dans un soit-transmis destiné à l'information d'un justiciable et dans une circulaire diffusée à de nombreuses personnes, souligne ouvertement la partialité des juges, en employant des expressions qui, par leur nature, portent atteinte au respect dû et à la confiance qui doit être accordée à la fonction judiciaire elle-même, ainsi mise en cause dans le principe même de son impartialité.
Voir la décision P6 du recueil de la jurisprudence du CSM
28 janvier 1975, réprimande avec inscription au dossier
Un supplément d'enquête et une expertise psychiatrique
Le prévenu, 42 ans, a été extrait de la maison d'arrêt où il purge une peine de 19 mois de prison et deux ans qui l'attendent ensuite pour plusieurs affaires de vols et recels. Il comparaissait hier devant le tribunal correctionnel pour vol avec dégradation de bien. Le 12 juin 2007, un peu alcoolisé, il a forcé la grille d'entrée du magasin Aldi à Blaye-les-Mines, a dérobé un paquet de café, quatre canettes de bière et un vélo. En garde à vue, il a reconnu les faits devant les policiers. Hier il expliquait : « Les portes du magasin étaient un peu ouvertes, je suis rentré, mais après j'ai rendu tout ce que j'avais pris ». La présidente du tribunal : « Vous aimez aller en prison ? » - « Non, d'autant que j'y suis déjà. Ce jour-là je n'étais pas dans mon état normal, j'avais bu, je prends des médicaments et je ne me suis pas maîtrisé. » - « Que faites-vous quand vous n'êtes pas en prison ? » - « J'élève mes deux enfants. Je bénéficie de la Cotorep mais je ne veux pas en dire plus ici. » - « Pourquoi avez-vous pris le vélo ? » - « Je voulais faire un cadeau à mon fils ». - « Avez-vous quelques chose à ajouter ? » - « Que voulez-vous que je vous dise ? ».
Le procureur requiert six mois de prison ferme. Après une suspension d'audience, le tribunal demandera un supplément d'enquête et une expertise psychiatrique. « Vous pouvez-vous retirer » lancera la présidente. Ange. A. est retourné en prison sous escorte policière.
Longue séance de correctionnelle hier au palais de justice.
Tribunal. Albi. « Je voulais offrir un vélo à mon fils »
ladepeche.fr » Actu » Faits divers, le 21 Septembre 2007
Justice en France : Une loterie nationale
de Dominique Simonnot
Editions de La Martinière, octobre 2003
Présentation de l'éditeur : Ce livre est une adaptation des "Carnets de justice", une des plus célèbres chroniques de Libération, créée en 1998 par Dominique Simonnot. Si, dans le quotidien, chaque "Carnet" déroule une audience complète, l'auteur a choisi ici d'adopter un classement thématique, par type de délit - arnaques, outrages et rébellions, drogue, violences familiales... - ou par profession - avocats, juges et procureurs. Le constat n'en est que plus accablant. Car c'est un mythe bien établi qu'en France, la loi serait la même pour tous et que l'individualisation des peines ne profiterait qu'au justiciable. En s'attachant, loin des grands procès médiatiques, au petit théâtre des comparutions immédiates, les anciens flagrants délits, en donnant à entendre, sans les commenter, mais en les "montant", les paroles des prévenus, des avocats, des magistrats et de leurs auxiliaires, sans oublier les interventions de la salle, Dominique Simonnot fait voler ce mythe en éclats. Et l'on découvre comment, d'une ville à l'autre, d'un magistrat, d'un avocat ou d'un jour à l'autre, ce n'est pas toujours la même loi qui s'applique. C'est une pauvre (à tous les sens du terme) justice ordinaire qui s'exerce en France, justice humaine, bien trop humaine.
The Mother, The Child, The School Board And The Psychic
Leduc was shaken by the idea. "It's actually your worst nightmare your child being violated," she admits. "So for them to even suggest that, and that be my worst nightmare, it was horrific."
But things got worse when school officials used the "evidence" and accepted the completely unsubstantiated word of the seer by reporting the case to Children's Aid, which promptly opened a file on the family.
"They reported me to Children's Aid," Leduc declares, still disbelieving. "Based on a psychic!"
CityNews Exclusive: The Mother, The Child, The School Board And The Psychic
Monday June 16, 2008
CityNews.ca Staff
Colleen Leduc already had a lot going against her. The Barrie woman was holding down a job while struggling to raise her autistic 11-year-old daughter. She couldn't afford to give the child the intensive therapy she needed, and was forced to send her to a public school in the area.
So she was completely unprepared for what happened to her and the youngster, an almost unbelievable tale of red tape involving a strange claim from a teaching assistant, a bizarre decision by a school board, a visit from the Children's Aid Society (CAS) and most improbably of all, the incorrect pronouncements of a psychic.