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Adoption : campagne contre le cliché de «l'enfant parfait»
Mots clés : Adoption, AFA
Par Agnès Leclair
Mis à jour le 09/11/2012 à 20:56 | publié le 09/11/2012 à 18:55, le Figaro
Deux adoptés sur trois via l'Agence française de l'adoption sont des enfants dits «particuliers».
Un bébé âgé de quelques mois, en pleine santé, abandonné à la naissance: un cliché dont nombre de candidats à l'adoption peinent à se détacher, comme s'ils rêvaient de pouvoir écrire leur histoire sur une page blanche. La réalité de l'adoption est tout autre, avertit l'Agence française de l'adoption (AFA). Elle vient de lancer une nouvelle campagne d'information destinée aux conseils généraux, aux travailleurs sociaux et aux futurs parents adoptifs. Les derniers chiffres de l'agence, qui a encadré près de 300 adoptions internationales en 2012, sont éloquents. 60 % de ces adoptés sont des enfants dits «à besoins spécifiques» ou autrement dit malades, curables ou incurables, handicapés, âgés de plus de 5 ans ou accompagnés d'une fratrie. Soit environ deux enfants sur trois. «Ce pourcentage augmente d'année en année», avertit la présidente de l'AFA, Isabelle Vasseur. Il n'était que de 28 % en 2009.
Paradoxe, ce sont ces enfants pour lesquels il est plus difficile de trouver une famille qui sont les plus facilement adoptables, et ce dans un contexte de baisse généralisée des chiffres de l'adoption internationale. Afin de faire passer le message, l'AFA a choisi de donner la parole à des familles adoptantes qui ont fait le choix de recueillir des enfants «particuliers» dans un documentaire de 52 minutes, Il était une fois… notre histoire.
Sans angélisme mais avec beaucoup d'émotion, elles racontent comment elles ont construit leur parcours, surmonté les difficultés, quels ont été leurs moments de découragement et de joie. Comme cette maman célibataire qui élève un petit garçon atteint d'une hépatite B. Ou ce couple qui a choisi de recueillir une fratrie d'enfants lettons et a peu à peu réussi à transformer un «bloc fraternel» en «bloc familial». Il y a aussi les adoptants qui acceptent de commencer une vie de famille avec enfant qui, à 13 ou 14 ans, n'en est plus vraiment un et qui amène tout son passé avec lui. «Je n'ai pas eu de coup de foudre, j'ai appris à les aimer», explique un adoptant. «Les familles se disent toujours qu'elles sont à part et que, pour elles, le rêve d'un enfant idéal va devenir réalité. Certains attendent sept ou huit ans… Pour certains, mieux vaut faire le deuil de leur projet. Il ne s'agit pas de décourager mais nous essayons d'avertir les candidats qu'il n'y a quasiment pas de nourrisson à adopter mais que l'adoption peut quand même être une belle histoire quand chacun se trouve», témoigne-t-on à l'AFA.
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Le maire de Sevran déterminé
AFP Publié le 11/11/2012 à 10:32
Le maire de Sevran, Stéphane Gatignon (EELV), était "fatigué" aujourd'hui après une deuxième nuit sous tente mais "déterminé" à poursuivre la grève de la faim qu'il a entamée vendredi afin d'obtenir une aide financière pour sa commune.
"Il fait un peu frais, mais la nuit s'est bien passée", a déclaré l'élu d'Europe Ecologie Les Verts qui campe face à l'Assemblée nationale depuis vendredi. "Je fatigue un peu à cause de la tente, de la faim, mais ça va." Gatignon, 43 ans, réclame cinq millions d'euros pour sa ville de 51.000 habitants, enclavée en Seine-Saint-Denis, en proie au chômage, à la misère sociale et au trafic de drogue.
Il souhaite que cette aide passe par une augmentation de la Dotation de solidarité urbaine (DSU), que verse l'Etat aux communes pour compenser les inégalités de ressources. L'Assemblée nationale doit débattre de ce mécanisme mardi. "Je suis déterminé à poursuivre ma grève de la faim", a déclaré l'édile. "Il faut laisser la pression pour que tout se passe bien mardi", a-t-il ajouté.
Stéphane Gatignon a reçu hier la visite du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui lui a témoigné sa "solidarité", puis du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone. Ce dernier, "pas d'accord" sur la forme de son action, a dit comprendre son "combat" pour les communes pauvres et lui a promis que des amendements seraient déposés mardi pour "une augmentation substantielle" de la DSU. Selon Stéphane Gatignon, Claude Bartolone a évoqué un amendement "qui porterait l'augmentation de la DSU de 120 à 360 millions d'euros", soit un triplement du montant total.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/11/97001-20121111FILWWW00044-le-maire-de-sevran-determine.php
LE FLASH > Actualité
Le maire de Sevran poursuit sa grève
AFP Publié le 13/11/2012 à 23:04
Stéphane Gatignon, le maire EELV de Sevran (Seine-Saint-Denis), a annoncé ce soir à l'AFP qu'il poursuivait sa grève de la faim, entamée vendredi devant l'Assemblée nationale, dans l'attente de mesures urgentes pour les villes les plus pauvres.
"On reste là", a déclaré Stéphane Gatignon, à l'issue d'une rencontre entre ses représentants et ceux de plusieurs ministères. "Ce que je demande, c'est quelque chose d'urgent pour les 100 villes les plus pauvres, quelque chose qui soit vraiment à la hauteur", a-t-il ajouté.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/13/97001-20121113FILWWW00674-le-maire-de-sevran-poursuit-sa-greve.php