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Famille recluse de Saint-Nazaire : le père mis en examen pour viols
Publié le 15/02/2013 à 06h00 | Mise à jour : 15/02/2013 à 07h59
Par Véronique Fourcade, Sud Ouest
Affaire de la cantine à Ustaritz : "Pourquoi nous avoir retiré notre enfant?" demande la mère
La garde de la fillette a été provisoirement retirée à sa famille. Sa mère veut comprendre pourquoi
« Léa a été prise en otage une première fois le 8 janvier. Et la voilà prise en otage une deuxième fois, depuis vendredi dernier, avec son placement en famille d’accueil. Pourquoi nous avoir retiré notre enfant ? »
Léa est la fillette de cinq ans que la policière municipale d’Ustaritz avait soustraite de la cantine municipale, en plein repas, en janvier dernier. Le bruit médiatique de l’affaire avait exposé tous les protagonistes : agents municipaux, élus et, au premier chef, le docteur Dominique Lesbats, maire de la commune, ainsi que le père de la fillette, Laurent Ledain.
Aujourd’hui, c’est Sylvie Rouich, la mère de Léa, qui monte au créneau. Elle estime que Léa a pu dépasser, avec son aide, l’épisode douloureux de la cantine. « Léa a bien réagi même si il y a eu un choc, pour elle comme pour les autres enfants ». D’où son incompréhension de la décision du juge des enfants de Bayonne qui a ordonné le placement provisoire de la fillette.
Difficultés financières
L’ordonnance rendue le 7 février prévoit en effet de confier la petite, durant cinq mois, soit jusqu’au 7 juillet au service de l’aide sociale à l’enfance en vue d’un accueil familial. Le droit de visite et d’hébergement du père (un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires) est inchangé. En revanche, Sylvie Rouich dispose d’un droit de visite et d’hébergement, le week-end, une semaine sur deux.
Sylvie Rouich se demande « où était l’urgence d’un tel placement ? » « Mme Rouich sait qu’elle est malade et se soigne, mais ne semble pas consciente de l’ampleur de ses troubles » répond, en substance, la juge des enfants. Cette femme de 46 ans raconte sa situation peu banale : accidentée par une chute de 8 mètres, elle est reconnue adulte handicapée. « Les conséquences physiques de cet accident m’ont rendu bipolaire. Je suis suivie pour cela et j’ai été soignée. J’ai attendu d’être guérie pour avoir un enfant. Lorsque Léa est arrivée, j’ai été une mère très concentrée sur elle. La séparation d’avec le papa de Léa, sur fond de dettes et de difficultés financières, a bouleversé notre couple, mais nous n’avons jamais été en conflit pour l’éducation de Léa ».
Sylvie Rouich est dans la position d’une maman qui s’est battue contre la maladie deux fois : une fois pour s’autoriser à avoir un enfant puis, une deuxième fois, lorsqu’elle a dû affronter un cancer de la thyroïde. « Ça, c’était bien après la naissance de Léa. C’est le docteur Lesbats qui l’a diagnostiqué. J’ai été traitée et je m’en suis sortie. J’ai tout de même réussi à m’occuper de Léa en gérant tout cela ». D’où l’incompréhension de voir sa fillette placée maintenant, après cette douloureuse affaire de la cantine. Ou alors à cause de cela puisque, dans les jours qui ont suivi, la municipalité menaçait de lancer une procédure pour abandon d’enfants.
« Bien sûr, il y a eu les impayés et les difficultés financières. J’ai été la première surprise de voir comment les services sociaux étaient actifs et efficaces pour aider les gens dans le besoin mais, aujourd’hui, je me sens calomniée dans mon rôle de mère. Je fais attention à ce qu’elle ne manque de rien, à ce que ce soit une enfant bien habillée, propre, soignée… Je pense à Léa, qui pourrait souffrir de la séparation. Je sais que nous avions prévu des choses à faire et qu’elle y compte, comme tous les enfants. Si elle ne peut pas les faire, cela va lui faire beaucoup de peine. Je crains qu’elle ne réagisse pas bien, peut-être violemment ».
Pourquoi pas au papa ?
Sylvie Rouich ajoute qu’une de ses incompréhensions majeure est la suivante : « Pourquoi avoir confié Léa a une famille d’accueil et pas à son père ? »
La réponse est sans doute à chercher dans les motivations du placement. La magistrate note que « Monsieur Ledain est en situation instable » et pointe qu’il « n’est pas en situation d’offrir à Léa l’accueil sécurisé et cohérent dont elle a besoin ».
Toutefois, l’ordonnance stipule « qu’il est indispensable de ne pas rompre les liens de Léa avec ses parents ». D’où les droits de visite et d’hébergement.
Ustaritz · Faits divers · Bayonne
1 commentaire
J'étais pas mal distrait par #MariagePourTous, puis suivait #directAN. C'est quoi, au juste, la chronologie? Un couac, dévoilé...1/2
— Bruno Kant (@bkant) 21 février 2013
Un couac, dévoilé début janvier, puis la PJJ, le Monde et enfin Libé demandaient plus de moyens pour la PJJ, ces victimes? #LOL 2/2
— Bruno Kant (@bkant) 21 février 2013
Ca fini par devenir inintéressant, ces histoires... mais laissons maintenant la #gauche choisir, entre DSK ou Iacub, ou les deux :-)
— Bruno Kant (@bkant) 21 février 2013
Il faut qu'on apprenne à accepter maintenant un Obs encore sexuel, et une PJJ ou la Dass qui scandalise toujours. C'est l'étape d'après :-)
— Bruno Kant (@bkant) 22 février 2013
Ou alors, il faut qu'on soit plus modéré sur Internet, et ça passera inaperçu #tweetprécédent
— Bruno Kant (@bkant) 22 février 2013