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NDLR : Je note encore qu'aujourd'hui, à Moscou, la situation n'est pas bien différente de celle que j'ai pu connaitre dans les Hauts de Seine, en mai 2009. A l'époque, la cour d'appel de Versailles, insistant encore, me lançait que les résultats d'une psychothérapie se faisaient attendre... ces magistrats s'imaginaient-ils alors que j'allais, un jour, accepter leurs opinions, renoncer aux miennes ? En octobre 2010, pour cet arrêt, ce même collège ou composition de la cour d'appel de Versailles se faisait ensuite très chaleureusement remercier par la cour de cassation. Finalement, Moscou ou Paris, il y a longtemps par le passé, ce n'est donc pas très différent : pour un rien, t'es mur pour aller te faire soigner.
RUSSIE. Pussy Riot : deux femmes arrêtées, un an après
Créé le 21-02-2013 à 11h48 - Mis à jour à 12h40
Par Le Nouvel Observateur avec AFP
Les deux professeures encagoulées ont été interpellées dans la cathédrale de Moscou. Elles voulaient marquer l'anniversaire de la "prière punk".
Mots-clés : Russie, prison, Eglise, orthodoxe
Deux femmes ont été interpellées jeudi 21 février dans la cathédrale de Moscou alors qu'elles voulaient marquer l'anniversaire de la "prière punk" contre Poutine chantée par le groupe contestataire Pussy Riot, dont deux membres sont actuellement emprisonnées, selon des médias russes.
Irina Katsouba et Elena Volkova, deux professeurs de l'Université de Moscou, ont été interpellées dans la matinée dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, où les Pussy Riot avaient interprété il y a un an jour pour jour leur chanson punk demandant à la Sainte Vierge de "chasser Poutine", rapporte le site d'informations en ligne Gazeta.ru.
"Un événement qui a changé notre pays"
"Nous avons revêtu des cagoules et nous avons essayé de déposer des fleurs devant l'iconostase", a raconté au site Irina Katsouba. Interrogée par des policiers sur les raisons de leur acte, elle a répondu: "Nous célébrons l'anniversaire d'un événement qui a changé notre pays".
"Ce n'est pas notre pays qui a changé, c'est dans vos têtes que ça a changé, mais cela se soigne à l'Institut Serbski" (Institut de psychiatrie de Moscou), lui a-t-on répondu.
Les deux femmes se trouvaient en milieu de journée dans un commissariat de la capitale russe. "Elles seront libérées après une discussion", a indiqué un porte-parole de la police de Moscou, cité par l'agence Interfax.
Deux ans de camp dans l'Oural
Le 21 février 2012, cinq jeunes femmes ont interprété dans la cathédrale une chanson punk dénonçant une collusion entre l’Église orthodoxe et le pouvoir politique.
Deux d'entre elles, Nadejda Tolonnikova, 23 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, arrêtées quelques jours après le "happening", purgent actuellement une peine de deux ans de camp dans l'Oural et la région de Mordovie. Une troisième qui avait aussi été arrêtée a vu sa peine commuée en sursis.
L'affaire a profondément divisé la société russe, et a eu une résonance considérable à l'étranger.
Les jeunes femmes ont obtenu le soutien d'artistes comme Madonna ou Yoko Ono, et un documentaire sur leur procès a gagné un prix spécial du jury au festival du film indépendant américain Sundance.
1 commentaire
J'étais pas mal distrait par #MariagePourTous, puis suivait #directAN. C'est quoi, au juste, la chronologie? Un couac, dévoilé...1/2
— Bruno Kant (@bkant) 21 février 2013
Un couac, dévoilé début janvier, puis la PJJ, le Monde et enfin Libé demandaient plus de moyens pour la PJJ, ces victimes? #LOL 2/2
— Bruno Kant (@bkant) 21 février 2013
Ca fini par devenir inintéressant, ces histoires... mais laissons maintenant la #gauche choisir, entre DSK ou Iacub, ou les deux :-)
— Bruno Kant (@bkant) 21 février 2013
Il faut qu'on apprenne à accepter maintenant un Obs encore sexuel, et une PJJ ou la Dass qui scandalise toujours. C'est l'étape d'après :-)
— Bruno Kant (@bkant) 22 février 2013
Ou alors, il faut qu'on soit plus modéré sur Internet, et ça passera inaperçu #tweetprécédent
— Bruno Kant (@bkant) 22 février 2013