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Le SCPC, en mai 2006 : « vous avez fait appel de trois décisions »
Je brasse mes papiers et mes collectors, je dois faire de la place. Je viens de remettre la main sur une réponse qui m'avait été faite par le SCPC, en 2006. Comme on peut le lire dans cette correspondance, à l'époque, j'avais fait appel de trois jugements rendus par Nanterre. Mais pour l'un de ces trois jugements, c'était tombé à l'eau. En mai 2006, au retour de Versailles, j'avais beaucoup rouspété sur Internet. C'est peu après cette période que le ministère public m'a demandé de plus amples renseignements. En avril 2006, mon vocabulaire était encore « inapproprié », le SCPC confirmera. Mais peu après mai 2006, je crois que tout était déjà bien différent ? Beaucoup plus tard, en accédant au dossier « d'assistance éducative » de ma fille, je découvrais que début 2006, j'aurais du pouvoir faire appel de quatre décisions rendues par le juge pour enfant de Nanterre. Mais l'une d'elles, rendue fin mai ou début juin 2005, ne m'avait même pas été notifiée. Tout est aujourd'hui « définitif », il faut maintenant respecter l'autorité de ces choses dites « jugées ».
En avril 2006, j'écrivais à ce service en rappelant que « La saisine du SCPC par les simples citoyens n’a pas été prévue par la loi mais des exceptions seraient tolérées. » Cette phrase m'avait été inspirée par un rapport du SCPC : « La saisine du SCPC par de simples citoyens, sans mandat électif ni attributions administratives ou juridictionnelles, n'est pas envisagée dans les textes fondateurs. Or, force est de constater que, depuis quelques années, de nombreux courriers (dont seulement une minorité est anonyme) lui sont adressés par de simples particuliers ou des associations, pour solliciter des consultations, des renseignements ou porter des faits à sa connaissance. Notons que l'usage des courriers électroniques progresse. Soucieux de sa mission générale de prévention, et sous couvert de certaines précautions, le SCPC a pris le parti d'examiner ces sollicitations. » En 2000, le SCPC s'était penché sur l'adoption ; en 2002, il s'était penché sur « la nébuleuse caritative », les ONG ; etc. Début avril 2008, toutes les ONG tanguaient : « L'Arche de Zoé, dérive unique ou produit d'un système ? » Rony Brauman, figure tutélaire du mouvement - Médecins du monde -, n'a pas mâché ses mots : « Il faut que les ONG procèdent à une réflexion sur leurs pratiques, sur leurs normes et sur les valeurs qu'elles jugent - souvent à tort - évidentes et universelles. » Quelques mois plus tard, ça tanguait encore, à la cour de cassation, sa première chambre civile. J'étais arrivé là en passant par le portillon de la chambre sociale... On me rappelait alors qu'il existerait des voies de recours contre l'Etat ; j'ai de très sérieux doutes.
Depuis 2006, j'ai surtout retenu qu'on peut toujours faire appel des décisions rendues par un juge pour enfant. C'est assez facile à synthétiser : une équipe de travailleurs sociaux allègue, des psychologues supputent, un psychiatre déblatère et les juges doivent à chaque fois confirmer ou proroger... Rien que deux ans de placement à Taverny, sur la base d'un prix de journée fixé à 130 euro : 94 900 euro, une somme ou plutôt une « aide » dont un autre enfant que ma fille aînée n'a pas pu « bénéficier ». Mais d'après Nanterre, ce placement « profitait » alors beaucoup à ma fille Justine ; il n'y a pas à en douter, elle « bénéficiait » d'un traitement ou de mesures appropriés, de véritables « faveurs », la cour d'appel de Versailles l'a confirmé, même si ma fille s'était plainte en personne, auprès de cette même cour.
A l'époque, j'étais encore un peu naïf, un parent un peu inexpérimenté et beaucoup conseillé. En avril 2006, je ne pouvais pas parler ni surtout écrire ou publier autant qu'aujourd'hui, je risquais de me faire sévèrement rabrouer, comme un certain Pierre ; un peu de prudence et quelques inquiétudes sont à mon avis rationnelles et légitimes ; le mois dernier, une mère recevait une lettre de mise en demeure, pour ses écrits, dans un blog. Depuis 2006, je n'ai fait qu'aller encore de désillusions en admonestations. Mais je suis assez d'accord avec le chef de service qui me répondait en mai 2006, des termes que j'utilisais alors, dans ma correspondance d'avril 2006, n'étaient pas appropriés. Depuis, je parle beaucoup plus de vulgaires conflits d'intérêts (ainsi que d'une enfant, de mes deux filles, de ma famille, et assez souvent de très fortes sommes d'argent quand même ; je crois qu'Arnaud Montebourg pourrait confirmer, s'il ne démissionne pas bientôt).
Des psychiatres et des juges souhaiteront encore parler d'un complot et de paranoïa ? Je leurs répondrais alors très sobrement, leurs parlant pour ma part d'incurie crasse de certaines de nos administrations ou services publics.
14 commentaires
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From: Bruno Kant
To: scpc@justice.gouv.fr
Sent: Monday, February 08, 2010 12:57 AM
Subject: Le SCPC, en mai 2006 : « vous avez fait appel de trois décisions »
Bonjour,
Par le passé, je vous avais communiqué quelques informations, me plaigant alors de mesures d'assistance éducative et de procédés de travailleurs sociaux. Ce dimanche, j'ai retrouvé la réponse qui m'avait été faite par vos services, en mai 2006. Je l'ai publiée dans mon blog, dans un billet daté du 8 février 2010.
Ce billet-ci est également susceptible de retenir toute votre attention, en 2008, j'avais engagé une procédure de prise à partie contre un magistrat professionnel, un juge pour enfant:
http://justice.cloppy.net/index.php/epilogue/2010/01/22/retour-sur-la-procedure-de-prise-a-parti
Bien cordialement,
Bruno Kant
http://justice.cloppy.net
Fantomette avait cependant approfondi le sujet avec moi, avec ces statistiques et des documents du barreau, peut-être de Paris ou du conseil national. Nous avions finalement conclu que les enfants et les parents étaient alors très peu voire rarement assistés. Mais aujourd'hui, c'est hors sujet. En effet, les avocats sont maintenant tous en croisade pour être présents tout du long des gardes à vues des adultes. Pour les mineurs ou les créatures inférieures, les enfants et leurs parents, on en reparlera peut-être, un peu plus tard. Mais est-ce un débat utile ?
Un document est encore en ligne, je ne vais pas vérifier, je pense qu'il n'a pas évolué:
http://www.stats.justice.gouv.fr/htm/2004/dlmin/m4t92050.html
Ce qui suit est passé dans mon placard, à l'abri des griffes du chat.
La Saône-et-Loire adopte un "impôt local" pour les personnes âgées et handicapées
LE MONDE | 06.02.10 | 14h38 • Mis à jour le 06.02.10 | 14h38, extrait
Arnaud Montebourg, président (PS) du conseil général de Saône-et-Loire, sonne l'alarme pour les départements "étranglés financièrement par un pouvoir central défaillant". Afin de faire face à "une situation dramatique", il a présenté devant son assemblée départementale, jeudi 4 février, un "plan de sauvetage" du département de Saône-et-Loire.
Conséquences : la suspension de plusieurs dispositifs d'aide ou de subvention pour une économie de l'ordre de 16 millions d'euros sur les dépenses de fonctionnement, une baisse de 30 % des investissements par rapport à 2009, soit 40 millions d'euros, et la décision de lever un "impôt local "cinquième risque"" en faveur des personnes âgées et handicapées.
Un choix forcément impopulaire. Pour le faire accepter par sa propre majorité, le président du conseil général a dû mettre sa démission dans la balance. "Nous n'en serions pas là si l'Etat payait ses dettes", tonne M. Montebourg, qui chiffre à 52 millions d'euros sur quatre ans les sommes "non compensées" au titre de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) et le revenu minimum d'insertion (RMI).
"MONTRER NOS DIFFICULTÉS"
Il m'a l'air pas mal, ce Canard du 28 décembre 2005. Evidemment, le Satyricon de mars 2006 semble plus relayer des ragots et persiflages locaux. "Les petits arrangements avec la réalité ne sont pas de mise"?
Satiricon - Lou journal des Mémés qui aiment la castagne - Accueil
Ainsi va la vie d'un journal, et Satiricon plus particulièrement qui a subsisté à coup de volonté
... Poivre d'Arvor : marathon amer entre Toulouse et Rome. ...
www.satiricon.net/ - En cache - Pages similaires
Satiricon - Wikipédia
Satiricon est un trimestriel satirique français propre à Toulouse et villes de la couronne
toulousaine. Fondé en 1995 par Pierre Samson, il est un Canard ...
fr.wikipedia.org/wiki/Satiricon - En cache - Pages similaires
Le juge Halphen accuse Chirac
Le juge d'instruction Eric Halphen en charge de l'affaire des HLM de Paris qui met en cause nommément Jacques Chirac aurait rendu une ordonnance d'incompétence dans ce dossier, selon le quotidien régional l'Est Républicain du 26 avril. Le magistrat qui avait début avril recueilli «des indices graves et concordants» après l'audition de François Ciolina se heurte à l'immunité pénale du Président de la République française. ...
par Clarisse Vernhes
Article publié le 26/04/2001
http://www.rfi.fr/actufr/articles/016/article_8145.asp
SOCIETE
Le juge Halphen
sort de l'ombre
NOUVELOBS.COM | 06.03.2002 | 10:32
Son livre "Sept ans de solitude", tiré à 140.000 exemplaires, paraît mercredi. Le magistrat est l'invité ce mardi soir du JT de France 2. La sortie du livre d'Eric Halphen est prévue mercredi 6 mars bien que des exemplaires, volés chez l'imprimeur, soient déjà disponibles chez certains libraires, indiquait-on lundi aux éditions Denoel. Les éditions Denoël n'entendent pas porter plainte pour l'instant contre le quotidien Le Figaro qui a publié jeudi des extraits "tronqués" de l'ouvrage tiré à 140.000 exemplaires. ...
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20020305.OBS3712/le_juge_halphensort_de_lombre.html
Archives
Le « mercenaire » anti-juges de Chirac
Laurent Valdiguié | 09.09.2001
IL A FAIT de l'escrime, du karaté, du rugby et du tir. Toujours des sports de combat. Francis Szpiner, avocat depuis vingt-cinq ans, ne se sent jamais aussi bien que quand « ça cogne ». « C'est un guerrier », dit de lui Me Thierry Herzog, son ami d'enfance et complice du barreau de Paris. Szpiner, pour l'heure, a mis sa science de la bagarre judiciaire au service d'un homme : Jacques Chirac. Mais en toute discrétion. Il refuse de parler de ce « client » qui, officiellement, n'existe pas. « Jacques Chirac n'a pas besoin d'avocat », ment l'avocat avec un sourire et un oeil malicieux de gamin espiègle. Le 28 mars dernier, pourtant, quand, dans la nuit, l'équipe présidentielle est réveillée pour confectionner un communiqué expliquant pourquoi le chef de l'Etat ne se rendra pas à la convocation du juge Halphen, à 5 heures du matin, Francis Szpiner est à l'Elysée, aux côtés de Dominique de Villepin, le secrétaire général de la présidence, d'Agathe Sanson, l'attachée de presse, et de Jean-Claude Antonnetti, le conseiller pour les affaires de justice. A l'aube, le président de la République se présente à eux. Il a le masque des très mauvais jours. ...
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-mercenaire-anti-juges-de-chirac-09-09-2001-2002424930.php
Publié le 03/03/2002 | LaDepeche.fr
Alphen, le juge qui « balance »
JUSTICE
Le magistrat qui eut en charge le dossier des HLM de Paris porte de graves accusations dans un livre qui paraît cette semaine.
Dans la série vécue « Je suis une victime » qui ne manque pas de plumes connues ces dernières années, Eric Alphen est le plus iconoclaste de tous les auteurs. Des grands patrons, des hommes politiques de premier plan qui clament leur innocence dans un livre écrit derrière les barreaux, on a maintenant l'habitude. Mais un juge d'instruction en activité qui « balance » les autorités politiques et judiciaires avant de tout plaquer, n'en pouvant mais du système, qu'on le veuille ou non, c'est un événement pas banal.
Le magistrat parisien, rendu célèbre par son enquête sur les HLM de Paris - celle dans laquelle Didier Schuller est poursuivie -, raconte avec un réel talent d'écriture ses « Sept ans de solitude » face aux puissants qui lui auraient mis bâton sur bâton dans les roues. Un livre qui, avant même sa parution, l'expose à des retours de glaive si l'on en croit la réaction à chaud, hier, de son ancien supérieur, le procureur de la République de Créteil.
Michel Barrau, lourdement mis en cause dans l'ouvrage, lance cette menace à peine déguisée: « J'observe tout d'abord que ce magistrat toujours en exercice n'hésite pas à enfreindre des règles déontologiques de sa profession et s'expose par ailleurs à des poursuites pénales pour violation du secret professionnel et discrédit porté sur des décisions juridictionnelles. »
http://www.ladepeche.fr/article/2002/03/03/352614-Alphen-le-juge-qui-balance.html
"Discrédit porté sur des décisions juridictionnelles" ?
L'important, c'est la robe
Au mémorial de Caen, Jean-Marc Fedida propose une «plaidoirie pour Félix Germain», dont la tombe vient d'être profanée au cimetière juif de Carpentras. «Patatras, je suis lauréat...» Invité à lire en public sa plaidoirie, basée sur de simples coupures de presse, il s'enquiert auprès de la veuve du profané, reçoit cette réponse de Madeleine Germain : «J'en pleure encore, soyez mon avocat.» Et voilà Me Fedida propulsé dans sa première grande affaire médiatique, «mon premier bain d'acide, essentiel à ma formation d'avocat». Fatalement, la rumeur le désigne aussitôt comme poisson pilote de Kiejman, entre-temps devenu ministre du gouvernement socialiste, évidemment chargé de servir la soupe à Mitterrand, lequel venait de participer à une manif de protestation post-Carpentras. Plus prosaïquement, Me Fedida, lui-même juif, se contente de défendre la thèse d'un acte antisémite, face à un Me Collard qui se ridiculise sur les plateaux télévisés en agitant sa «piste des notables» dont il détiendrait les noms dans une enveloppe... Après aveux, des skinheads seront finalement condamnés à deux ans de prison.
Le plus grand fantasme le concernant vise sa rencontre avec Arnaud Montebourg. Ils se croisent en 1995 au sein de la Conférence du stage, qui réunit les lauréats du concours d'éloquence du barreau de Paris. Montebourg arrive en tête, donne son nom à la promotion, Fedida se classe neuvième. Ils «s'amusent à faire des coups judiciaires». Leur association TV Carton Jaune assigne régulièrement TF1 lorsqu'ils estiment qu'une contrevérité a été prononcée à l'antenne, comme quand PPDA prétend avoir interviewé Fidel Castro en tête à tête. «Nous étions chaque fois déclarés irrecevables, évidemment, mais on se marrait bien.» Puis le tandem s'attaque aux logements de fonction des hiérarques parisiens, Tiberi et Juppé, pères et fils. Leur bon plaisir est double : dénoncer le chiraquisme municipal et l'inertie de la justice française. «Le peu de succès de nos procédures était largement compensé par la manifestation de la honte que l'inaction du parquet constituait à nos yeux.»
Extrait de http://www.liberation.fr/portrait/010194255-l-important-c-est-la-robe
Sept ans de solitude (Poche)
de Eric Halphen (Auteur)
En stock.
La polémique sur les sondages de l'Elysée rebondit
C.M. (lefigaro.fr) avec AFP
11/02/2010 | Mise à jour : 17:35, extrait
Moins de trois semaines après que le PS a renoncé à demander la création d'une commission d'enquête sur les sondages, une association de lutte contre la corruption, parrainée par le juge Halphen, a porté plainte contre X à Paris mercredi pour «délit de favoritisme».
La polémique suscitée par l'accord sur la fourniture de sondages passé entre l'Elysée et Publifact, le cabinet de l'ancien journaliste Patrick Buisson, a désormais un prolongement judiciaire. L' association Anticor, spécialisée dans la lutte contre la corruption et parrainée par le juge Eric Halphen, a porté plainte contre X à Paris mercredi pour «délit de favoritisme». Un délit passible de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Il appartient désormais au parquet de Paris d'ouvrir une enquête préliminaire, une information judiciaire confiée à un juge d'instruction, ou de classer cette plainte sans suite.
De source http://www.justice.gouv.fr/index.php?rubrique=10017&ssrubrique=10028&article=12081
AFP, 17/02/2010 | Mise à jour : 18:17
Le futur fonds de financement de la protection de l'enfance sera abondé de 30 millions d'euros par la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), l'Etat pouvant éventuellement y ajouter des fonds pour 2011.
Alors que le ministre du Budget, Eric Woerth, avait annoncé le 12 février la création "sous peu" de ce fonds, son ministère a précisé qu'il serait abondé de 30 millions d'euros déjà provisionnés sur les comptes de la Cnaf.
Selon l'entourage du ministre du Travail, Xavier Darcos, des fonds d'Etat pourraient éventuellement s'y ajouter, mais pas avant la prochaine loi de finances pour 2011.