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Les états généraux du complexe tutélaire de la famille sont ouverts
J'ai loupé l'info. Si j'avais su que Madame la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano allait se pavaner dans les parages, à quelques minutes de Bagneux, j'aurai probablement posé une journée de congé pour aller écouter son beau discours, comme ATD-Quart Monde, en simple « observateur ». D'habitude Madame Morano m'envoie ses cartons d'invitation pour ses voeux ou ceux de ses proches, à Toul. M'a-t-elle oublié ? Si elle m'a lu, elle a pu s'apercevoir que je me suis souvent rendu à ce genre de grandes fêtes de la protection de l'enfance, cet évènement à bouder figure d'ailleurs bien dans ma rubrique Sorties. Evidement, j'aurais pu en profiter pour la saluer à nouveau, en coulisses, comme je l'avais fait par le passé, en janvier 2009, à Toul. En retour, elle pouvait encore une fois me faire une belle grimace ?
Madame Morano était dans un « centre d'accueil » du Plessis Robinson, la Cité de l'Enfance ? Je me demande si M., la fille de Natalia Zakharova, n'était pas passée par là, il y a quelques années déjà. Depuis, les temps et les équipes de ce centre ont pu changer. Des structures spécialisées feraient défaut dans ce secteur ? Tout est encore à « perfectionner » ?
Des feuilles confidentielles du Parisien du 9-2 du jour
Je suis curieux d'en savoir plus. Lira-t-on bientôt des actes de ces états généraux ? La liste des participants « actifs » sera-t-elle un jour publiée ? En 2005, une centaine de personnalités et élus n'avaient pas un seul instant hésité à signer l'appel des 100, à l'initiative du juge Jean-Pierre Rosenzweig et de Claude Roméo. Je vais feuilleter quelques grands quotidiens des prochains jours, ils vont très probablement me renseigner.
Protection de l'enfance: le gouvernement lance des états généraux
Mis à jour 15-02-2010 21:48, Metro France
Le gouvernement lance ce mardi matin des états généraux de protection de l’enfance. Des associations et syndicats du secteur les boycottent, refusant d'être « des instruments de contrôle et de surveillance ».
La petite Marina venait de succomber aux coups de ses parents quand Nicolas Sarkozy a exigé la tenue rapide d’états généraux de l’enfance, le 20 novembre dernier, jour anniversaire de la déclaration internationale des droits de l’enfant.
Le but de ces états généraux, lancés mardi matin par la secrétaire d’Etat à la famille, Nadine Morano, est d’améliorer la prévention et la prise en charge de la maltraitance infantile. Les discussions devraient se poursuivre jusqu’au printemps et vont réunir le gouvernement, les conseils généraux - acteurs pivots de la protection de l’enfance -, les professionnels de santé, les travailleurs sociaux et les associations.
Manqueront à l’appel trois organisations professionnelles. L'Anas (assistants sociaux), le SNMPMI (médecins de la protection maternelle et infantile) et l'Ones (éducateurs spécialisés) sont opposés à l’objectif affiché par le chef de l’Etat, à savoir l’amélioration de « la transmission de l’information préoccupante (…), pour éviter que le nomadisme de certaines familles ne leur permette d’échapper au contrôle et à la surveillance des services sociaux ».
« L’accompagnement, l’aide, la prévention et le soin ne peuvent et ne doivent pas être des instruments de contrôle et de surveillance », rétorquent les organisations. ATD-Quart Monde, qui avait également vivement réagi à ces propos de Nicolas Sarkozy, a décidé de ne pas participer au lancement des états généraux mais d’y envoyer un observateur pour voir si « le but est de fliquer les familles ou de trouver un moyen de mieux les aider ».
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Quoi qu'il en soit, la secrétaire d'Etat a présenté mardi - au terme, a-t-elle souligné, de plusieurs "réunions préparatoires avec l'ADF, l'AMF et les associations" - le mode d'emploi de ces états généraux qui seront organisés en cinq "ateliers" qui devront avoir achevé leurs travaux et formulé leurs "pistes d'actions concrètes" d'ici fin avril". "Nous avons une commande très précise du président de la République, une méthode et un calendrier", a insisté Nadine Morano, précisant que la clôture des états généraux sera assurée par Nicolas Sarkozy lui-même, lequel annoncera alors les "actions" finalement décidées.
[...] Le premier des cinq ateliers, dont la présidence a été confiée au directeur général de la cohésion sociale (ex-DGAS), Fabrice Heyries, concerne, précisément, l'amélioration de "la transmission d'informations relatives aux enfants en danger ou en risque de danger entre les acteurs de la protection de l'enfance". Il devrait notamment y être question de "repérage le plus en amont possible des signes de danger ou de risque de danger présentés par un enfant", mais aussi de "collaboration entre communes et départements" afin, donc, "d'en finir avec le nomadisme de certaines familles"… Et Nadine Morano d'insister sur la nécessité d'inclure "tous les acteurs" – Education nationale, travailleurs sociaux, PMI - et de citer en exemple, sans plus de précisions, la politique menée par le département du Loiret. Cette problématique de la transmission de l'information préoccupante n'est guère nouvelle. Reste à savoir ce que pourra proposer cet atelier au-delà des dispositions importantes déjà prévues par la loi du 5 mars 2007.
De source http://www.localtis.info/cs/ContentServer?c=artVeille&pagename=Localtis%2FartVeille%2FartVeille&cid=1250259487271
LE PLESSIS-ROBINSON
La Cité de l’enfance refuge des victimes de maltraitance
Le Parisien | 16.02.2010, 07h00, extraits
Nadine Morano est allée visiter hier la Cité de l’enfance du Plessis, en compagnie de l’acteur Richard Berry. [...] Accompagnée par l’acteur Richard Berry, parrain de l’association Enfance Majuscule, Nadine Morano a visité les locaux de ce foyer d’accueil d’urgence avant de s’entretenir avec l’équipe pédagogique qui encadre ces enfants âgés de 3 ans à 13 ans. Souvent placés dans cet établissement sur décision de justice, beaucoup ont côtoyé la maltraitance et parfois les pires violences. [...] Elle soupire : « On a deux petits qui seraient mieux pris en charge dans un hôpital psychiatrique… Mais comme il n’y a pas de lit disponible, ils restent ici. On a fait part à la ministre de la nécessité d’avoir des pédopsychiatres, elle a eu l’air étonné. »
De source http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/la-cite-de-l-enfance-refuge-des-victimes-de-maltraitance-16-02-2010-817311.php
De source http://www.enfance-majuscule.com/premierePage.htm