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Une justice corrompue, sous influence, est-ce possible ?
« L’égalité de traitement devant la loi est l’un des fondements des sociétés démocratiques. Quand les tribunaux sont corrompus [par la cupidité ou l’ingérence politique], la balance de la Justice est faussée et les simples citoyens en paient le prix ! », s’exclame Huguette Labelle, la Présidente de Transparency International. « Un système judiciaire corrompu ignore la voix de l’innocent et permet au coupable d’agir en toute impunité ».
Londres/Nairobi le 24 mai 2007,
communiqué de presse de Transparency International
Une justice corrompue, sous influence, est-ce possible ? Des avoués ne veulent pas y croire et tournent les talons lorsque j'aborde les détails de mes dossiers. Des avocats et des magistrats ne souhaitent pas non plus entendre ma version des faits au prétexte que je ne suis pas neutre. Ma version semble surtout les mettre en porte à faux avec le juge pour enfant de Nanterre. Un certain nombre d'éléments matériels dont je dispose sont pour le moins troublants, plusieurs personnes m'ont encouragé à les exposer.
Début novembre 2005, de manière tout à fait inattendue et d'une violence rare, le juge pour enfant de Nanterre a bouclé le dossier de Justine, suspendant d'une manière durable tous mes droits sur elle et la « donnant » à ses tantes maternelles. De l'avis de mon avocat, le juge pour enfant de Nanterre et les travailleurs sociaux de l'OSE France ont eu très peur entre juillet et novembre 2005. Justine a comme disparue en novembre 2005, une manière de la faire taire ; depuis, toutes possibilités de communications nous sont en effet interdites. A l'évidence, Justine parlait trop au gout des travailleurs sociaux de l'OSE France et du juge pour enfant de Nanterre, Justine me communiquait aussi de nombreuses choses tel que, par exemple, son carnet de correspondance du collège. Depuis 2005 je n'ai plus la moindre nouvelle de Justine, pas même un bulletin scolaire ni aucune carte postale, rien.
Je me demande encore qui sont les plus coupables des travailleurs sociaux de l'OSE France, qui ont versé des éléments faux et calomnieux au dossier de Justine, ou du juge pour enfant de Nanterre, qui a accepté ces éléments mensongers tout en balayant les miens pour que ses jugements paraissent motivés. L'ordonnance rendue le 9 novembre 2005 par le juge pour enfant de Nanterre est à ces sujets très éclairante, dans ses motivations on peut lire que « compte tenu de l'insécurisation dans laquelle Justine était plongée du fait de l'attitude alternative de `'délaissement" puis d'`'investissement" manifesté à l'égard de sa fille ; (...) que, pour contester le principe de la décision qui confierait Justine à ses oncles et tante en qualité de tiers dignes de confiance, principale famille restant à la mineure du côté de sa mère décédée, M. KANT se borne à faire valoir sans l'établir qu'une telle décision serait infondée ». Des mois plus tard, la cour d’appel de Versailles notait pour sa part que « je conteste avoir `’délaissé’’ Justine, alors que toutes les photographies, comme les lettres de Justine, que je communiquais, démontrent qu’elle trouvait au sein de notre foyer, notamment dans sa relation avec sa petite sœur, la sérénité suffisante à son épanouissement. »
Je trouve que ces gens ont pris beaucoup de risques pour « protéger » un enfant. Quoi qu'il en soit, je vais continuer à me plaindre du rapt de ma fille aînée Justine par ses tantes maternelles avec la complicité des travailleurs sociaux de l'OSE France et très probablement celle du juge pour enfant de Nanterre aussi. Le juge pour enfant de Nanterre, déloyal, quérulent ? C'est envisageable, en 2003 le juge pour enfant de Nanterre a d'ailleurs même porté plainte contre moi pour « délaissement de mineur », ce que le parquet n'a pu que classer sans suite après une enquête qui a été menée par la brigade des mineurs.

