Archives pour: Mars 2009
Encore une lettre morte ?
Encore une lettre morte ou une réponse perdue. L'(e)Poste semblait pourtant fiable. Mais nous sommes en pleine période de crise, au château, les timbres sont sûrement comptés et peut être réservés aux membres du parti.
Ma boite aux lettres fonctionne, la Ripoublique a toujours su me solliciter.
Sarkozy à Saint-Quentin : un meeting à 400.000 euros ?
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP, AP, 27/03/2009 | Mise à jour : 14:03, extrait
Autre information qui n'est pas comptée par l'élu : le manque à gagner pour les commerces de Saint-Quentin, dont le centre-ville a été bouclé une partie de la journée (lire le récit des mesures dans la ville sur le site du journal l'Union). «Est-il honnête, est-il moral d'utiliser autant de moyens publics pour un déplacement dont la finalité était partisane?», a demandé René Dosière à Michèle Alliot-Marie.
A propos de « vie privée »
Ce vendredi 13 (je ne suis pas superstitieux), dans les couloirs ainsi qu'en l'absence de la cour, le pasteur d'Uhrwiller me reprochait sans autres précisions d'exposer « sa vie privée ». C'est étrange, fin mai dernier, dans le prétoire du juge pour enfant de Nanterre, on me reprochait plutôt de d'exposer « la vie privée de Justine »... or je pense que d'une manière assez générale, je décris avant toute autre chose les difficultés que j'ai pu rencontrer « en justice », pour défendre mes enfants et ma famille. J'avais eu l'opportunité d'en discuter avec Justine, elle même est rassurée.
Je crois que ce pasteur est détaché de la réalité. Hier, lorsque je l'écoutais, j'entendais que cette « justice » aurait fait un travail fabuleux, il n'y aurait absolument rien d'étrange ou d'anormal dans les procédures, affaires et dossiers qui concernent Justine, sa situation actuelle serait idyllique. On en connait d'autres qui sont encore bien plus brouillés avec l'Histoire, l'Humanité, l'expérience, le vécu et la perception des gens.
Ce vendredi, après ma plaidoirie, le pasteur a pu dire à la cour quel était son propre sentiment. Je pense que les juges ne le suivront plus. Le ministère public est aujourd'hui lui-même favorable au retour de Justine...
Pour une bonne entrée en matière, jusqu'à certaines « expertises », voir Le démariage. Justice et vie privée.

Par Babouse, dans Charlie hebdo du 4 mars
Délibéré le 22 mai
Cet après-midi, dans la chambre des mineurs, j'ai parlé d'Histoire et de périodes affreuses, d'actualité, un peu de droit et de jurisprudences de diverses natures, de « psychiatrie » aussi. J'ai évidemment également parlé de tout ce qui s'est tramé récemment ainsi que de l'avenir, en recoupant le tout avec divers éléments qui concernent plus directement Justine, mes enfants et ma famille. Je me suis un peu répété et je l'ai fait remarquer, ce n'est en effet pas la première fois que je verse des éléments de cette nature, à cette même cour d'appel. J'ai aussi rappelé que j'étudie le dispositif de la protection de l'enfance depuis plusieurs années déjà. J'ai également parlé de cassation.
J'ai beaucoup détaillé tout l'irrationnel et l'absurde auquel Justine et moi avons été confrontés.
L'avocat général a requis un retour de Justine vers l'été, pour la prochaine rentrée scolaire. Deux longs mois avant le délibéré... patience, ce que j'ai pu constater et entendre était plutôt positif.
En sortant de la salle d'audience, je marchais à côté de Justine, En souriant, je lui ai glissé : « t'as vu ? je suis encore moins fou ! » Je lui ai suggéré de nous appeler si elle en avait envie.
L'ARSEA n'était pas là. Mais le rapport, suite à la sortie libre, à Strasbourg, serait plutôt positif. Ce qui s'est dit et ce qui s'est passé dans le prétoire n'a pu que confirmer la teneur de ce rapport.
Au moment de plaider, après avoir décrit ce que j'allais développer, j'ai commencé par citer Justine, puis George Sand et Lord Emerich Edward Dalberg Acton. Ca s'est très bien passé même si j'ai manqué de temps pour tout développer. Comme j'ai pu déposer mes conclusions écrites, trois siècles d'« humanité », je reste plutôt confiant et serein.
Dans les couloirs, j'ai eu des échanges avec le pasteur qui s'est finalement quand même déplacé. Il m'a dit de me faire soigner. Je lui ai répondu qu'on n'en finirait pas s'il fallait soigner tous les anti-cléricaux. Il s'agirait d'une affaire « privée », mais j'ai pu constater que le rôle placardé sur la porte du prétoire livrait l'affaire à qui voulait la connaitre.
Je n'arrivais pas seul, miss Money, le poulet plumé, et Ach Goood m'accompagnaient... une figure de la crise et, l'autre, du cynisme. Personne d'autre n'aurait versé de conclusions. Le pasteur n'a pas voulu d'une copie des miennes, la « polémique » ne l'intéresse pas, m'a-t-il dit. J'ai plaidé, décrit, lu et déposé d'épaisses conclusions ainsi que quelques pièces jointes. Le pasteur a juste un peu prêché. La Cour a pu entendre Justine, c'était à mon avis nécessaire, j'ai bien fait d'insister pour qu'elle soit entendue en personne ; Justine a quand même 15 ans.
Miss Money (à droite) et Ach Goood à Versailles
Censuré sur Dailymotion ?
Alors ça, c'est fort. Ma précédente vidéo qui a fait l'objet d'une censure, là bas, étaient quelques extraits choisis d'un reportage sur Tranquility Bay. Voilà qu'on m'a supprimé une vidéo d'une minute vingt de ma rubrique L'enfant séquestré... une vidéo de TF1/LCI. On voit encore le Picachu sur le lit de l'enfant, malgré la suppression de la vidéo. Je vais la republier plus tard, elle est susceptible de foutre quelqu'un dans la merde... Là, je n'ai pas le temps, je pars à Versailles.

Voir sur dailymotion.com/bkant
Au procès, sans Colonna : un débat judiciaire anéanti ?
Colonna et ses avocat ont quitté son procès. A quoi bon après tout, le chantre a décrété qu'il est coupable.
A la chambre des mineurs de Versailles, il n'y a plus personne non plus, depuis des lustres. Le pasteur d'Uhrwiller ne vient plus, il pourrait même être dispensé. L'ARSEA n'est jamais venu et l'avocate de Justine s'y fait même porter pâle. Début février, même le collège s'est retiré a renvoyé. Aujourd'hui, un constat s'impose : il y a comme une justice spéciale à Paris, pour les veuves de préfets, avec la presse, et une autre forme de justice, à Versailles et à Nanterre, en faveur de la Dass et de la magistrature, pour l'Unterschicht ou les moustiques et les mineurs.
Demain, à 14h00, audience... peut être bien, peut être pas. Ce sont les juges qui décident.
Il était une fois Carla et Pepito à Mexico
Le château s'est brouillé avec France Inter ? Sur la toile on lit que cette radio a été jugée « sectaire », manifestement parce que ses ondes ne diffusent pas des messages assez « équilibrés » au gout du chantre et de son entourage immédiat. Des butineurs de ces sphères ont déjà visité mon blog, que peuvent-elles bien en penser ?
Carla et Pepito à Mexico... Stéphane Guillon m’a fait rire tout autant que Guaino, geignant pour une affaire de poupée, ou que Dati, en campagne en prévision des européennes.
La justice du château va-t-elle bientôt faire placer des enfants des effectifs de France Inter ? Ils ont de la chance dans leur Maison Ronde, George Fenech est parti pourchasser ses démons en Haute-Garonne.
Il s'est aussi tramé quelque chose entre le château et l'Académie de médecine ? Les antennes relais, c'est parti de Nanterre et de Versailles, des décisions, jugements et arrêts qui ont affecté Bouygues Telecom puis SFR...
Que penser des sketchs et du grimoire d'Aubry qui nous parle de droits, de droits de l'homme, de justice et encore d'ordre ? On verra, je ne connais pas encore ce glossaire de 89 mots-clefs, un ultime « livre noir ».
Hier, j’entendais le père de Florence Cassez, sur France Info. On ne pouvait plus en douter, il semblait déjà prêt à essuyer une vive déception. A la veille de législatives, la justice Mexicaine semble être bien moins flexible que ne l’ont été celles de Deby et de Kadhafi, celle de la Colombie ou même celle de la cour d'appel de Versailles qui a très volontiers lâché la bride de Petrella. On peut déjà conclure que Florence Cassez purgera 20 années... disons 10 avec des remises de peines ? 2 ou 3 ans peut être, qu'elle a déjà derrière elle ? Si Florence Cassez sait se faire oublier une fois en France, un JLD trouvera bien quelques motivations et solutions légales pour aménager sa peine.
Madoff a choisi de plaider coupable. Sans débats contradictoires, d'autres personnes pourraient échapper à la question voire aux supplices. Etant privé d’un vrai et grand procès, Elie Wiesel doit être outré. Pas grave, d'autres distractions pourraient suivre, la justice allemande rattraperait enfin Ivan le terrible... s’il ne claque pas en cours d'extradition, il est âgé de 88 ans. Le décès du professeur Job avait déjà ému des victimes et leurs proches.
Selon la rumeur, Colonna s'est aussi dispensé de procès, on peut lire que ce coup de théatre était attendu. Eric Besson est toujours fâché, il persiste et réclame des excuses malgré de premières explications fournies par Philippe Lioret. J’ai constaté que le pasteur Claude Baty a finalement été reçu à l’Elysée. Fin février, selon la Croix, il s’élevait avec force contre l’absence de dialogue.
J'attendais à plusieurs occasions l'ARSEA et le pasteur d'Urhwiller à la cour d'appel de Versailles pour y parler de la situation de Justine mais je crois qu'il sont également dispensés de procès et de débats contradictoires. Peut être ne se souviennent-ils plus de rien, comme Mirmand, après un « exil doré » ?
Tout le monde se défend, résiste, se défile, se soustrait, tombe malade ou se sauve. Mais curieusement, lorsque j'essaye de saisir un juge ou d'user de voies de recours, que je tente de défendre mes enfants, ceux que j'accuse me font passer pour un débile... J'aurais peut être l'occasion d'en reparler, ce vendredi 13, à Versailles.
Affaire Cassez : Mexico et Paris cherchent une issue
LE MONDE | 10.03.09 | 14h27 • Mis à jour le 10.03.09 | 14h27, extrait
MEXICO ENVOYÉS SPÉCIAUX
Une commission pour régler l'affaire Florence Cassez : le président Sarkozy et son homologue mexicain, Felipe Calderon, ont annoncé, le 9 mars, qu'ils allaient convoquer un "groupe de travail juridique", qui devra trouver une issue acceptable aux yeux des deux pays. Arrêtée en 2005, la jeune Française a été condamnée à soixante ans de réclusion pour complicité d'enlèvements. Après un entretien téléphonique avec M. Sarkozy, elle a renoncé à se pourvoir en cassation et s'est résolue à demander son transfèrement. Cette procédure lui permettra de purger sa peine en France, en vertu de la Convention de Strasbourg.
Macht und Nebel
C'est la crise. Dans Charlie Hebdo du 25 février, Philippe Val nous parle de brouillard, d'une myopie qui s'abat au moment même où tombe la nuit. Ses mots m'ont surpris vu la nature des controverses et polémiques que des articles de cet hebdomadaire ont déjà pu susciter. Les mots sont souvent chargés par l'Histoire, Alain Frachon, directeur de la rédaction du Monde, nous le rappelait lui également dans une tribune de la médiatrice du 20 février dernier.
Nacht und Nebel, j'en ai fait l'expérience en empruntant une route sinueuse en Irlande, un petit col de montagne. Au retour, après la tombée de la nuit, j'ai du rouler à l'aveuglette sur de très longs kilomètres. Macht und Nebel, j'en fais l'expérience depuis plusieurs années maintenant, particulièrement avec le juge pour enfant de mon secteur.

The Deer pass, Irlande du nord, il fait encore un peu jour
Macht und Nebel, depuis que je l'ai découvert, je ne peux que penser au travail de Joseph de La Martinière, les N.N., un livre paru avec un avant-propos de Germaine Tillion. Le contenu de cet ouvrage qui décrit une procédure d'exception est particulièrement choquant : l'arbitraire bordé par du droit, des juristes et des professionnels ?
Selon Germaine Tillion, la « mystérieuse » catégorie des prisonniers N.N. « savaient qu'ils ne devaient recevoir ni lettre ni colis ». Elle ajoute que parmi les N.N., certains détenus avaient des dossiers « très lourds » et d'autres « des accusations mineures ». Elle affirme que « dans la sélection des N.N. le choix était incohérent. » Comme elle l'écrit dans son avant-propos, cet ouvrage est très éclairant, il complète par divers aspects Le système totalitaire, d'Hannah Arendt : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Je ne sais pas qui d'autre s'est depuis repenché sur le cas particulier des prisonniers N.N.
« Welcome » semble ne pas plaire à Eric Besson, il dénonce des dérapages. Je suis probablement tout autant choqué par une interview de Jean-François Guthmann parue dans l'Humanité, des réactions en 2007 de Roger Fajnzylberg et l'exposition que j'ai pu visiter ce dimanche, choqué également par ce que je sais depuis longtemps de la censure sous Vichy ou même de la perte d'identité, déclinée dans de nombreuses contrées.
On dit que des mots et plus encore des discours peuvent déchainer des passions. Des images et des vidéos produisent également des effets, parfois incontrôlables. On peut lire qu'à Millau, un écran de fumée aurait laissé s'instaurer l'arbitraire... Dans mon secteur, je trouve que des professionnels de la justice sont particulièrement doués pour ériger des écrans de fumée : un peu de blabla cautionné par des avis « psychiatriques » et un « placement durable » parait motivé. « Débrouillez vous, faites appel », m'a fait savoir la chancellerie.
Certains de mes lecteurs pourraient penser que ce que j'écris porte parfois de trop sur des conflits et l'indicible du siècle passé. Mais Richard Josefsberg de l'OSE France a lui même écrit que « C’est à partir de la seconde moitié du XXème siècle que les études sur les séparations deviennent plus systématiques et `' avec le recul une synergie apparaît entre les thèmes investis par le chercheur et le contexte social, entre l’histoire des idées et celle des hommes : ce n’est pas un hasard si l’étude de la séparation prend naissance au détour d’une période de l’humanité marquée par des millions de morts et de déportations ". »
« Utiliser le concept de séparation dans une perspective positive, en s'appuyant sur des références diverses et sans orientation idéologique, a été une préoccupation majeure » a écrit Richard Josefsberg... « Ayant décidé d'effectuer ma recherche sur mon lieu de travail, il me paraît nécessaire de m'arrêter quelques instants sur le risque encouru par le chercheur praticien qui travaille sur sa pratique et dans l'institution - l'OSE France - dont il est salarié. Concernant la présente recherche, je n'ai été l'objet d'aucune censure et je n'ai pas tenté de valider mon travail professionnel à tous prix [...] », écrit-il encore dans Internat et séparations.
« L'enfer, c'est les autres », écrivait Sartre ? Lorsqu'on lit des auteurs tel que Victor Hugo, on découvre que « il peut exister, par le fait des lois et des moeurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers... » Et selon Mirabeau, « Tous, excepté les imbécilles, ont défendu vivement leurs prérogatives, lorsqu'on a effayé de les limiter & fe font reffaifis à la premiere occafion favorable de ce qu'ils avoient perdu. »
La répétition et l'affirmation de ce danger relancé à chaque fait divers provoquent les effets de croyance et de contagion décrits par Le Bon. Orchestrées par les media de masse, nourries d'un flot de mots et d'images, les réactions sociales portent ce mécanisme à l'incandescence. Toutes les attentes se dirigent alors vers une justice présumée capable de nous délivrer enfin du mal. • Antoine Garapon et Denis Salas, Les nouvelles sorcières de Salem ; Leçons d'Outreau, Seuil, 2006, p32-33
L'arbitraire du pouvoir, non limité par les lois, son exercice au profit du gouvernant et hostile aux intérêts des gouvernés d'une part, et, d'autre part, la peur pour principe d'actions, peur du peuple ressenti par le gouvernant, peur du gouvernant éprouvée par le peuple - telles ont été, tout au long de notre tradition, les marques distinctives de la tyrannie. • Hannah Arendt, dans Le système totalitaire
Nos cabinets seraient donc ainsi devenus, plutôt que le lieu symbolique où la loi se décline, un espace de non droit où règne l’arbitraire et la tyrannie sociale. • Le contradictoire en assistance éducative existe !, la Lettre de Mélampous de juin 2001
Asnières : « cachez cette plaque de marbre du 6 au 12 mars »
A la veille de la journée internationale de la femme, quelle information : « cachez cette plaque » !
Quand je pense qu'on m'a traité de débile parce que je soutenais que dans ce secteur, des magistrats et le politique nous contraignent à vivre à un autre temps, celui de la charrette à cheval et des lettres de cachet pour « affaires de famille »... Ce 6 mars, je protestais en rhabillant le sphinx du Conseil constitutionnel. Pierre, poursuivi pour une diatribe ? A Millau, en Aveyron, le procureur de la République est formel : « c'est pas nous » ?
Lorsque Rachida Dati, Garde des sceaux et Ministre de la justice en campagne en prévision des européennes, nous dit que « le premier droit des femmes, c'est la liberté » et qu'elle assume tout, je me marre. Je n'ai aucune nouvelle des autorités de cet Etat dit « de droit », que ce soit suite à ma missive au château ou à ce paquet parvenu à sa chancellerie. Il s'agirait plutôt un pays où tout le monde semble faire pipi dans sa culotte, des juges en premier.
J'attends l'audience à Versailles, ce 13 courant. La plaque d'Asnières sera à nouveau découverte.

Près de chez moi
Hauts-de-Seine (92)
Asnières / Semaine de la femme
Asnières camoufle son marbre machiste
Le Parisien | 07.03.2009, 07h00, extrait
Depuis vendredi et jusqu’à jeudi, à l’occasion de la Semaine de la femme, la municipalité d’Asnières a décidé de soustraire au regard des visiteurs les inscriptions gravées dans le marbre de la salle des mariages. Il s’agit de vieux extraits du Code civil, dont deux sont particulièrement archaïques, l’article 213 : « La femme doit obéissance à son mari », et l’article 214 : « La femme est obligée d’habiter avec le mari et de le suivre où il juge à propos de résider. » Quel avenir pour la plaque ?
L' "Obéissance à son mari" recouvert
AFP, 07/03/2009 | Mise à jour : 15:51
La municipalité d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a recouvert d'un rideau une vieille plaque, dans la salle des mariages, proclamant que "la femme doit obéissance à son mari", à l'occasion de la Journée des femmes, a-t-on appris samedi auprès de la mairie.
La ville de Bagneux et des scientifiques font un peu de résistance
J’ai constaté que des scientifiques se sont emparés d’un arrêt rendu récemment par la cour d’appel de Versailles. Cela confirme encore que dans ce pays, il est bien possible de commenter et même de critiquer une décision de justice. De premières annonces devrait alimenter de houleux débats comme nous en avons déjà connu par le passé, par exemple, lorsque la justice envisageait de poursuivre Speedy et Continental.
A la mairie de Bagneux, plutôt à gauche, communiste, où l’on peut visiter une expo photos qui nous rappelle que les enfants auraient des droits, j’ai vu un tract qui propose des activités artistiques et de communication autours du thème « Racisme et discriminations ». On peut parler de résistance lorsqu’on a suivit les allocutions officielles ainsi que les polémiques suscitées au moment du récent dîner du CRIF ou lorsqu’on suit les actualités, notamment judiciaires.
La justice fait elle aussi un peu de résistance, un « béké » a été mis en examen pour ses propos diffusés par Canal+ alors que des iles françaises connaissent des crises sans précédents.
Depuis quelques temps, les débats sur le thème du « partage » de l'autorité parentale ou des fameux « droits des tiers » et du statut ou des droits des oncles et tantes sont également houleux.
Des politiciens résistent aussi, certains se sont emparés de la situation de Florence Cassez. L'appel des 100 pour le renouveau de la protection de l'enfance, de vieux souvenirs... Je constate que Florence Cassez est emprisonnée depuis plus de trois ans. Son père a un blog dans lequel il liste divers courriers postés par des soutiens, pour sa fille. Comme pour Ingrid Betancourt, citoyenne d'honneur de la ville de Paris, la mairie de Lille a suspendu une grande affiche sur son fronton, un appel à la solidarité, selon VDN. Attention, ne pas confondre Ingrid et Liliane.
Par le passé, Chantal Cottet du collectif justice avait eu l’idée de mobiliser des gens et de faire envoyer des cartes postales et lettres à Justine. Ces correspondances ne lui sont jamais parvenues, elles ont été « filtrées ». Par contre, j’ai été blâmé en chambre du conseil parce que cette initiative aurait porté préjudice « à Justine ». Le pasteur d'Uhrwiller pourrait peut être nous dire combien de ces correspondances ont été détruites.
Cette semaine, je discutais encore avec un juriste qui m’a beaucoup aidé dans cette affaire. Il vient enfin de réaliser que ce n’est pas avec du droit qu’on peut se défendre dans ce pays, surtout lorsque des décisions sont rendues suite à « débats » dans le secret du prétoire d’un juge pour enfant. Il a également réalisé qu’il y a un mois, un poussin mort parvenait par la poste à la chancellerie, à l’attention du Garde des Sceaux, et qu’il n’y a pas eu la moindre suite. Je lui ai encore fourni quelques explications. Je crois qu’il commence à mieux comprendre quelle peut être la nature des pouvoirs qui s’exercent lorsque le dispositif français de la protection de l’enfance s’empare de la situation d’un enfant.
Lu sur une plaquette de juin 2004 du ministère de la justice, disponible à la mairie de Bagneux : Article 6 de la déclaration des droits de l'homme, « La loi est l'expression de la volonté générale (...) Elle doit être la même pour tous... » mais dans la chambre du conseil peut s'exercer le pouvoir discrétionnaire de Caliclès.

