Archives pour: Mars 2008, 12
Y aurait-il comme un contentieux impliquant quelques personnalités ?
Réhabilitation du commissariat de police à Taverny, dans le Val d'Oise
Mardi 4 avril 2006
Groupe UMP
Assemblée nationale
Jean Bardet, Député du Val-d’Oise
Extrait
Ma question porte sur les moyens de la police nationale dans la troisième circonscription du Val-d’Oise, et plus particulièrement à Taverny. Les locaux du commissariat sont en effet indignes, tant du point de vue des fonctionnaires - les vestiaires sont situés en sous-sol, et je n’ai vu pire que dans certains hôpitaux - que de celui du public, qui s’entasse dans une petite entrée de quelques mètres carrés. La confidentialité lors de l’enregistrement des plaintes [...] n’est pas garantie.
Cantonales
François Scellier confiant pour sa majorité
Le Parisien | 10.03.2008 | 07h00
Le Val d'Oise est responsable du contrôle et du financement de l'établissement de l'OSE France de Taverny, la Dass du Val d'Oise me l'a confirmé. Si des intérêts de personnalités ont pesé dans la balance, on comprendrait mieux pourquoi elle a toujours penchée du même côté...

La disparition subite de la maman
Le juge Thierry Reveneau est très drôle, il intervient tel un pompier, ravageant plus encore les lieux avec ses outils, puis il s'imagine que l'affaire en restera là. Le juge Anne Valentini et les travailleurs sociaux de l'OSE France ont dû se sentir soulagés sur le moment, sauvés par l'intervention de Thierry Reveneau.
Mais depuis, ils ont pu constater que je continue à me défendre. Ils auraient dû mieux lire les éléments qu'ils ont eux même versés au dossier de Justine. Madame Claire Davidson, missionnée par le juge Anne Valentini, a été plutôt formelle : je ne suis pas d’une nature à « délaisser » mes enfants.
Je pense que le juge Thierry Reveneau a négligé l'expérience que j'ai de la justice, de ses errements, de ses délitements. Et ce n'est pas parce qu'une « vérité » est un moment « établie » qu'elle est immuable.
La maman de Justine est décédée très subitement, quelques heures après son admission aux urgences, laissée sans soins ni même examens appropriés. Il y avait eu instruction qui a conclu au non-lieu d'un homicide involontaire. Depuis, après de nouveaux débats, un expert a conclu que la maman de Justine aurait dû être examinée et opérée dans la nuit, elle aurait alors eu des chances de survivre quelques temps à son affection.
De même, si les travailleurs sociaux et les magistrats de Nanterre avaient quelque peu approfondi la situation de Justine, elle n'aurait probablement pas été « donnée » à ses tantes maternelles. Après avoir perdu sa maman, Justine fait encore une fois les frais des insuffisances des services supposés compétents : elle a également perdu tout contact avec son papa, sa petite soeur, sa belle-mère, ses amis et proches...
La suite de cet article date de juillet 2005, ces éléments qui ont été publiés sur Internet, dans mon blog, avaient été évoqués dans les couloirs de la cour d'appel de Versailles.
Ah, si Justine était juive, noire ou musulmane !
Si Justine était juive, noire ou musulmane, je pense qu'un groupe de pression aurait fini par mettre un grand coup de pied au cul à la HALDE et que cette autorité se serait empressée de me répondre. La correspondance à la suite est restée lettre morte, comme tant d'autres.
Et l'on découvre que dans le secteur de Nanterre et de Versailles une certaine forme de violence habituelle et de discrimination raciale est « éducative », Justine en a pris plein la gueule pendant deux ans, au sein de l'établissement de Taverny.
Bagneux, le 25 avril 2006
A Monsieur Louis SCHWEITZER,
Président de la HALDE
Lettre ouverte - au format PDF, avec des pièces jointes
Vos réf. : LN/KANT/2005/885/001
Monsieur le Président,
Le 23 novembre 2005 vous m’avez informé que ma réclamation au sujet du suivi des mesures d’assistance éducative de ma fille aînée ne pouvait pas entrer dans le cadre des attributions de votre Haute autorité.
Les grands parents maternels de ma fille aînée sont nés en allemagne et ont fait la guerre aux côtés des nazis. Dans le cadre de mesures d’assistance éducative, le juge pour enfant de Nanterre a confié toutes les mesures d’investigations puis, ensuite, la garde de ma fille aînée à l’Oeuvre de Secours aux Enfants France (l’OSE). Or l’OSE est une association qui oeuvre historiquement et principalement en direction des populations juives défavorisées, catégorie socio culturelle et cultuelle à laquelle ma famille n’appartient pas.
Fin décembre 2004, suite aux déclarations de ma fille aînée, j’ai porté plainte contre inconnu pour discrimination raciale. Je n’ai pas connaissance de suites à cette plainte ni d’ailleurs à d’autres plaintes ou mains courantes pour des violences volontaires, des faits tels que des défauts de soins ou des privations de sommeil (…) dont a souffert ma fille aînée lorsqu’elle était placée dans l’établissement gardien de l’OSE.
Depuis le 4 novembre 2005, du fait, entre autres, des rapports et des allégations des travailleurs sociaux de l’OSE, tous mes droits d’hébergement, de visite et de correspondance avec ma fille aînée ont été suspendus. Peu après, le juge pour enfant de Nanterre a confié la garde de ma fille aînée à une famille d’accueil, en Alsace.
Parmis les pièces jointes vous trouverez principalement copie d’une lettre ouverte au Service Central de la Prévention de la Corruption (SCPC). Dans cette lettre ouverte je dénonce également ce qui me parait être des phénomènes de collusions et de corruption de l’institution socio judicaire. De mon point de vue, ces phénomènes ont déterminé jusqu'à ce jour l'issue des procédures judiciaires qui concernent ma fille aînée.
Je souhaiterais savoir si présenté ainsi, plus en détail, la situation de ma fille aînée et de ma famille entrera dans le cadre des attributions de votre Haute autorité.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de mes salutations les plus respectueuses.
Paranoïaque ?
Ajout du 1/6/08 : j'ai eu l'opportunité de lire ce rapport psychiatrique. Il mentionne bien des faits précis qui n'ont pas été portés à ma connaissance (à l'occasion des audiences ou dans les motivations des ordonnances).
Ajout du 6/10/2009... ma soeur aînée est trisomique, c'est « un antécédent familial » selon le médecin polyvalent missionné par le juge Anne Valentini. Le juge Thierry Reveneau a tout gobé. Un petit son pour la route ?
Paranoïaque ? Le juge Thierry Reveneau et le docteur Magalie Bodon-Bruzel l'allèguent mais sans jamais l'établir ou étayer cette théorie par le moindre fait précis.
L'idée de la paranoïa a germée en juillet 2005, au cours de l'audience présidée par le juge Anne Valentini. Ce juge et les travailleurs sociaux de l'OSE France n'avaient rien d'autre pour motiver leurs agissements ni pour se couvrir, par la même occasion. La meilleure des preuves en est que le jugement rendu en juillet 2005 par le juge Anne Valentini ne paraissait pas motivé.
Mais qu'ils allèguent, le rapt de Justine n'en est pas moins avéré.
Le corbeau et ses magouilles
Il n'y aurait pas une telle histoire sans un corbeau et quelques arrangement voire des agissements, y compris chez un notaire et à la caisse d'Epargne région Lorraine.
Carole, la tante maternelle assistante sociale à l'ASE, en Moselle, semble en effet avoir interféré un peu partout, après des menaces. Dans une lettre à Justine, elle a écrit qu'elle ne sait pas pourquoi « ça ne va pas » avec son papa...
Sur certains aspects, tant que j'étais le suspect que le corbeau désignait, le présumé coupable, la justice était aux abois. Dès lors que les faits et les enquêtes tendaient à montrer que les accusations étaient fantaisistes, imaginaires, mensongères ou calomnieuses, la justice n'a plus donné la moindre suite.
Une lettre au moins du corbeau figure toujours au dossier de Justine, chez le juge pour enfant de Nanterre.
La famille maternelle de Justine l'a peut être spoliée d'une partie de la succession de sa maman, ce que la justice a ignoré. Cela semble usuel dans ce genre de dossiers où se mêlent intérêts de l'enfant et intérêts de tiers dans ses successions.
L'ambiance dans ce tribunal, l'un des plus gros de France, semble bien propice à toutes les dérives.

Nouvel Obs Nº2236, semaine du 13 septembre 2007,
p. 8-9, par Florence Aubenas
