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Asnières : « cachez cette plaque de marbre du 6 au 12 mars »
A la veille de la journée internationale de la femme, quelle information : « cachez cette plaque » !
Quand je pense qu'on m'a traité de débile parce que je soutenais que dans ce secteur, des magistrats et le politique nous contraignent à vivre à un autre temps, celui de la charrette à cheval et des lettres de cachet pour « affaires de famille »... Ce 6 mars, je protestais en rhabillant le sphinx du Conseil constitutionnel. Pierre, poursuivi pour une diatribe ? A Millau, en Aveyron, le procureur de la République est formel : « c'est pas nous » ?
Lorsque Rachida Dati, Garde des sceaux et Ministre de la justice en campagne en prévision des européennes, nous dit que « le premier droit des femmes, c'est la liberté » et qu'elle assume tout, je me marre. Je n'ai aucune nouvelle des autorités de cet Etat dit « de droit », que ce soit suite à ma missive au château ou à ce paquet parvenu à sa chancellerie. Il s'agirait plutôt un pays où tout le monde semble faire pipi dans sa culotte, des juges en premier.
J'attends l'audience à Versailles, ce 13 courant. La plaque d'Asnières sera à nouveau découverte.
Près de chez moi
Hauts-de-Seine (92)
Asnières / Semaine de la femme
Asnières camoufle son marbre machiste
Le Parisien | 07.03.2009, 07h00, extrait
Depuis vendredi et jusqu’à jeudi, à l’occasion de la Semaine de la femme, la municipalité d’Asnières a décidé de soustraire au regard des visiteurs les inscriptions gravées dans le marbre de la salle des mariages. Il s’agit de vieux extraits du Code civil, dont deux sont particulièrement archaïques, l’article 213 : « La femme doit obéissance à son mari », et l’article 214 : « La femme est obligée d’habiter avec le mari et de le suivre où il juge à propos de résider. » Quel avenir pour la plaque ?
L' "Obéissance à son mari" recouvert
AFP, 07/03/2009 | Mise à jour : 15:51
La municipalité d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a recouvert d'un rideau une vieille plaque, dans la salle des mariages, proclamant que "la femme doit obéissance à son mari", à l'occasion de la Journée des femmes, a-t-on appris samedi auprès de la mairie.
Cette plaque de marbre, qui date de la construction de la mairie à la toute fin du XIXe siècle, contient des articles du code civil de l'époque, dont deux semblent particulièrement obsolètes aujourd'hui: "la femme doit obéissance à son mari" (article 213) et "la femme est obligée d'habiter avec le mari et de le suivre où il juge à propos de résider" (article 214).
La décision de cacher cette plaque de marbre du 6 au 12 mars a été prise par la municipalité, avec "La maison des femmes", une association asniéroise, afin de mener une action symbolique autour de la Journée des femmes, a indiqué la municipalité à l'AFP, confirmant une information du Parisien.
Le retrait de la plaque, et son remplacement par des extraits du code civil actuel, est à l'étude. La mairie précise toutefois que, dans cette hypothèse, la plaque d'origine sera conservée et mise bien en vue dans la mairie, qui est par ailleurs classée aux Monuments historiques.
Un Coupat idéal
Samedi 07 Mars 2009 - 07:00, marianne2.fr, extrait
Relâché le 6 mars, le suspect dans l’affaire des menaces accompagnées d’une balle envoyées à une poignée de politique était en fait innocent. Pas de bol pour les médias avides de complots : ce sensationnel fait divers avait ravivé la psychose sur une menace cachée à l'ordre publique succédant à « l’ultra-gauche » de Julien Coupat.
La France a eu peur : des enveloppes chargées d’insultes et de balles de 9mm ont atterrit en quelques jours sur les bureaux d’une poignée de responsables politiques, ministres et du Président lui-même. Ah, qu’il est beau ce frisson monté sur l’échine de l’actualité qui faisait croire à un tireur menaçant les sommets de l’Etat. Pourtant, le premier suspect, ancien réserviste, n’a été que la cible d’une revanche personnelle de sa femme en procédure de divorce. Les lettres continuent d’arriver sur les bureaux : AFP, TF1, France télévision … mais les médias font profil bas : ils ont trop joué de cette histoire.
Sarkozy visé par un déséquilibré, un fantasme collectif
L’affaire n’a pourtant pris que tardivement : la première lettre adressée à Raymond Couderc, sénateur-maire UMP de Béziers, accompagnée d’une douille de 38 mm, avait été reçue le 9 février dernier. Bien que menaçant le Président, elle n’avait fait l’objet que de brèves.