« Au procès, sans Colonna : un débat judiciaire anéanti ? | Macht und Nebel » |
Il était une fois Carla et Pepito à Mexico
Le château s'est brouillé avec France Inter ? Sur la toile on lit que cette radio a été jugée « sectaire », manifestement parce que ses ondes ne diffusent pas des messages assez « équilibrés » au gout du chantre et de son entourage immédiat. Des butineurs de ces sphères ont déjà visité mon blog, que peuvent-elles bien en penser ?
Carla et Pepito à Mexico... Stéphane Guillon m’a fait rire tout autant que Guaino, geignant pour une affaire de poupée, ou que Dati, en campagne en prévision des européennes.
La justice du château va-t-elle bientôt faire placer des enfants des effectifs de France Inter ? Ils ont de la chance dans leur Maison Ronde, George Fenech est parti pourchasser ses démons en Haute-Garonne.
Il s'est aussi tramé quelque chose entre le château et l'Académie de médecine ? Les antennes relais, c'est parti de Nanterre et de Versailles, des décisions, jugements et arrêts qui ont affecté Bouygues Telecom puis SFR...
Que penser des sketchs et du grimoire d'Aubry qui nous parle de droits, de droits de l'homme, de justice et encore d'ordre ? On verra, je ne connais pas encore ce glossaire de 89 mots-clefs, un ultime « livre noir ».
Hier, j’entendais le père de Florence Cassez, sur France Info. On ne pouvait plus en douter, il semblait déjà prêt à essuyer une vive déception. A la veille de législatives, la justice Mexicaine semble être bien moins flexible que ne l’ont été celles de Deby et de Kadhafi, celle de la Colombie ou même celle de la cour d'appel de Versailles qui a très volontiers lâché la bride de Petrella. On peut déjà conclure que Florence Cassez purgera 20 années... disons 10 avec des remises de peines ? 2 ou 3 ans peut être, qu'elle a déjà derrière elle ? Si Florence Cassez sait se faire oublier une fois en France, un JLD trouvera bien quelques motivations et solutions légales pour aménager sa peine.
Madoff a choisi de plaider coupable. Sans débats contradictoires, d'autres personnes pourraient échapper à la question voire aux supplices. Etant privé d’un vrai et grand procès, Elie Wiesel doit être outré. Pas grave, d'autres distractions pourraient suivre, la justice allemande rattraperait enfin Ivan le terrible... s’il ne claque pas en cours d'extradition, il est âgé de 88 ans. Le décès du professeur Job avait déjà ému des victimes et leurs proches.
Selon la rumeur, Colonna s'est aussi dispensé de procès, on peut lire que ce coup de théatre était attendu. Eric Besson est toujours fâché, il persiste et réclame des excuses malgré de premières explications fournies par Philippe Lioret. J’ai constaté que le pasteur Claude Baty a finalement été reçu à l’Elysée. Fin février, selon la Croix, il s’élevait avec force contre l’absence de dialogue.
J'attendais à plusieurs occasions l'ARSEA et le pasteur d'Urhwiller à la cour d'appel de Versailles pour y parler de la situation de Justine mais je crois qu'il sont également dispensés de procès et de débats contradictoires. Peut être ne se souviennent-ils plus de rien, comme Mirmand, après un « exil doré » ?
Tout le monde se défend, résiste, se défile, se soustrait, tombe malade ou se sauve. Mais curieusement, lorsque j'essaye de saisir un juge ou d'user de voies de recours, que je tente de défendre mes enfants, ceux que j'accuse me font passer pour un débile... J'aurais peut être l'occasion d'en reparler, ce vendredi 13, à Versailles.
Affaire Cassez : Mexico et Paris cherchent une issue
LE MONDE | 10.03.09 | 14h27 • Mis à jour le 10.03.09 | 14h27, extrait
MEXICO ENVOYÉS SPÉCIAUX
Une commission pour régler l'affaire Florence Cassez : le président Sarkozy et son homologue mexicain, Felipe Calderon, ont annoncé, le 9 mars, qu'ils allaient convoquer un "groupe de travail juridique", qui devra trouver une issue acceptable aux yeux des deux pays. Arrêtée en 2005, la jeune Française a été condamnée à soixante ans de réclusion pour complicité d'enlèvements. Après un entretien téléphonique avec M. Sarkozy, elle a renoncé à se pourvoir en cassation et s'est résolue à demander son transfèrement. Cette procédure lui permettra de purger sa peine en France, en vertu de la Convention de Strasbourg.
"Transfèrement ne signifie nullement impunité. Cela veut dire l'application d'un traité international", a souligné M. Sarkozy, alors que l'idée même que la jeune femme puisse être rapatriée suscite de vives oppositions au Mexique. "Je comprends l'émotion du peuple mexicain et des victimes des enlèvements", a insisté le président, qui a reçu, dimanche, cinq associations de victimes, et a rappelé qu'il n'était pas venu "contester les décisions de la justice mexicaine".
Les familles de victimes invoquent la primauté de la Constitution mexicaine sur la Convention de Strasbourg pour contester son application, d'autant que la France, lorsqu'elle a signé ce texte, s'est réservé la possibilité "d'effacer ou modifier" la sentence. Nul n'a abordé publiquement la question d'une possible grâce par le président mexicain, comme celle dont avaient bénéficié les Français de l'Arche de Zoé, condamnés au Tchad pour enlèvement d'enfants. Bref, le dossier reste brûlant, alors que le Mexique connaîtra des élections législatives début juillet.
Vu sur le site du Canard
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AFP, 19/05/2010 | Mise à jour : 07:13, extraits
Le président mexicain Felipe Calderon a rejeté une nouvelle demande de son homologue français Nicolas Sarkozy en faveur d'un transfert vers la France de sa compatriote Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison au Mexique pour enlèvements, a indiqué le gouvernement mexicain.
[...] Calderon lui a répondu que "Mexico était dans l'impossibilité d'autoriser que Cassez purge sa peine dans son pays", car "les différences substantielles entre les systèmes juridiques des deux pays empêchent de garantir qu'elle purgera la peine", ajoute le gouvernement mexicain. Mexico estime que le système français des remises de peine ne permet pas de garantir que Florence Cassez purgera "intégralement" sa peine "dans les termes fixés par les tribunaux mexicains". La loi mexicaine ne prévoit pas pour sa part de réduction de peine.