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10 décembre 2011... un ans de plus
Il n'y avait pas foule, aujourd'hui, à l'Unesco, pour l'anniversaire de la DUDH, ça m'a étonné. Les clubs Unesco, des ados, quelques collégiens et lycéens, mettaient l'accent sur l'article 19 de la DUDH, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne... blablah que ce soit. » Les amis de ces clubs ou des adultes pouvaient venir à partir de 15h00, pour une projection, pour les comptes rendus des ateliers des jeunes, puis les discours de cloture de la journée.
J'y allais pour écouter les jeunes et les adultes qui les encadrent, qui les éduquent à la promotion des droits de l'Homme. J'ai trouvé les jeunes très critiques envers les journalistes. L'un d'eux leurs a repproché de faire principalement du journalisme « commercial », en quête permanente de sensationnel et versant dans la surenchère, restant focalisé sur les faits les plus graves, à quoi un journaliste leurs a répondu que nous en serions tous responsables, et que c'est aux jeunes qu'il appartiendrait de faire le nécessaire pour que cette situation évolue...
Je pense être brouillé avec les journalistes, depuis octobre 2010 au minimum. Au retour de Blois et du 13ième rendez-vous de l'Histoire, je publiais « Une presse aux ordres, une radio domestiquée... ». J'ai le sentiment que ce que j'ai encore ajouté, il y a deux semaines, juste après avoir vu le documentaire d'Envoyé spécial, pour France 2, ne va pas me réconclier avec les journalistes : Cinq ans après, enfants placés, enfances gâchées ?
Aujourd'hui, à l'Unesco, lorsqu'il répondait aux critiques de ces ados, le journaliste m'a fait penser au juge pour enfant Jean-Pierre Rosenczveig, le Président de DEI France. En octobre 2008, au cours du colloque du Fil d'Ariane, 10 ans après, quel bilan, des parents ont fait bloc et ont exprimé leurs récriminations à l'encontre de la protection de l'enfance. Jean-Pierre Rosenczveig les avait alors tous renvoyé à leurs affaires et difficultés individuelles. En novembre 2010, je suis allé revoir Jean-Pierre Rosenczveig, dans les couloirs de l'Assemblée nationale, avec quelques « difficultés individuelles » bien dénouées, j'avais fait le nécessaire pour que des choses « évoluent ». Je remettais un pavé de 100 pages au juge Rosenczveig, des observations, de nombreuses décisions dites de justice, ainsi que des copies d'arrêts de la cour de cassation, des éléments qu'il n'a jamais commenté.
Dans les couloirs de l'Unesco, aujourd'hui, en off, j'en ai également profité pour discuter quelques minutes avec la Présidente d'Amnesty international. Aux jeunes, elle venait d'expliquer à quel point il était important pour Amnesty de rester crédible, pourquoi ils devaient à chaque fois bien vérifier les informations qui leurs sont communiquées. Je lui ai donné ma carte de visite avec l'adresse de mon blog, tout en lui présentant aussi mon passeport biométrique français.
Ce 6 décembre, dans le bâtiment du tribunal de commerce, je me marrais lorsque je découvrais les « conclusions récapitualitives et en réplique I » de Maître Agathe Cordelier : « La veille de l'audience fixée au 6 décembre, Monsieur KANT a communiqué un écrit contenant ses observations. Cet écrit s'assimile davantage à une diatribe manifestant la vindicte de Monsieur KANT à l'encontre [...] du système judiciaire. » J'ai eu l'impression de relire les travailleurs sociaux de l'ARSEA, ces kapos. J'ai vraiment hâte de découvrir comment aura jugé le JAF de Nanterre.
En fin de journée, les clubs Unesco partaient marcher vers le mur de la discorde. J'avais des courses à faire.
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De source http://www.amnesty.fr/
Code de procédure civile...
Article 15 En savoir plus sur cet article...
Les parties doivent se faire connaître mutuellement en temps utile les moyens de fait sur lesquels elles fondent leurs prétentions, les éléments de preuve qu'elles produisent et les moyens de droit qu'elles invoquent, afin que chacune soit à même d'organiser sa défense.
Article 16 En savoir plus sur cet article...
Modifié par Conseil d'Etat 1875, 1905, 1948 à 1951 1979-10-12 Rassemblement des nouveaux avocats de France et autres, JCP 1980, II, 19288
Modifié par Décret 76-714 1976-07-29 art. 1 JORF 30 juillet 1976
Modifié par Décret 81-500 1981-05-12 art. 6 JORF 14 mai 1981
Le juge doit, en toutes circonstances, faire observer et observer lui-même le principe de la contradiction.
Il ne peut retenir, dans sa décision, les moyens, les explications et les documents invoqués ou produits par les parties que si celles-ci ont été à même d'en débattre contradictoirement.
Il ne peut fonder sa décision sur les moyens de droit qu'il a relevés d'office sans avoir au préalable invité les parties à présenter leurs observations.
De source http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=27ACCD11083EA7DDF124F6E0028D0A8C.tpdjo01v_1?idSectionTA=LEGISCTA000006149639&cidTexte=LEGITEXT000006070716&dateTexte=20111206