« On s'indigne, et on conspue les journalistes ! | Grèce, Espagne : les risques pour la France » |
On m'a encore fait l'honneur d'un commentaire ?
Ici, les commentaires sont assez rares, je n'en trouve généralement pas plus d'un ou deux par mois. Je les censure parfois, oui, pour survivre, toujours à priori, lorsque je les juge hors sujet, trop extravagant, simplement suspects, voire franchement diffamatoires. J'en censure encore lorsqu'ils sont à mon avis trop violents, il m'en parvient occasionnellement. Ces commentaires acceptés ou leurs bribes, lorsque je les ai tronçonnés, sont enfouis parmi mes notes et élucubrations, des publications qui ne regardent pas grand monde ; ici, tout est « d'ordre privé », pas du tout public, juste sur Internet, beaucoup confirmeront... ou ne voudront pas du tout en entendre parler.
Par le passé, j'avais déjà fait réagir Dalloz, à la suite de l'un de mes billets. Ce coup-ci, j'ai le sentiment d'avoir brièvement dialogué avec AREVA, ou l'un de leurs experts - pourvu que personne n'ait usurpé son identité. Dalloz avait réagit là. Depuis, et à l'occasion du soixantenaire de la DUDH, j'ai fait cramer deux Dalloz avec un manuel de l'UNICEF, trois ouvrages qui m'ont paru parfaitement inutilisables, surtout lorsque le juge pour enfant est saisi.
Pour ce billet-ci, de février, je pense qu'on ne me demandera plus ou que peu de précisions, et qu'il n'y aura jamais un seul commentaire à sa suite. La plupart de mes publications, des centaines, sur des années, sont restées sans aucune réaction de la part de ceux que je provoquais ou taquinais ; ce n'est pas faute d'avoir signalé ou rappelé régulièrement l'existence de mes billets, de ce blog... Ce 28 mai, environ 7 000 pages d'ici ont encore été aspirées par je ne sais qui ou quoi ; et j'ai donc découvert un commentaire de plus ; un seul, ça ne fait pas des masses de réactions ; c'est là que je l'ai trouvé, en réponse, à la suite de Maîtrise du risque et du français, chez AREVA #LOL
Lorsqu'on me répond, je réagis quasi toujours, comme je le faisais encore récemment, sous et à la suite de Outreau : Eric Dupond-Moretti « tue les Experts comme jadis...». Je réagissais aussi lorsque Sébastien Huygue, Secrétaire national de l'UMP en charges des questions de justice, m'avait fait part de ses « regrets »...
Je suis étonné qu'en me lisant, un expert d'AREVA n'ait pu penser qu'à de la « mauvaise foi ». Le nucléaire ne tolère-t-il donc pas les blagues ? Par le passé, j'étais beaucoup plus sérieux, plus rigoureux ; depuis des lustres, je ne fais plus trop l'effort, plus dans ce blog, ni ailleurs, à quoi bon ? Même dans des prétoires, il m'arrive de déposer et de soutenir des « diatribes »... comme un vrai pitre. Je me suis cependant efforcé de répondre convenablement au Conseiller scientifique de AREVA. C'est tout de même très sérieux, et sensible, le nucléaire. Panique chez AREVA ?
Je ne pense pas en être à mon coup d'essais dans le domaine du nucléaire. En effet, je crois avoir déjà embarrassé Thalès, lorsque des crevettes radioactives s'étaient cognées en plein océan. Oui, je l'avais noté là, à la fin d'un billet d'humour et d'humeur, un submersible high-tech ne fait pas plus de bruit qu'une crevette sans antennes.
Je n'aime pas trop qu'on ai pu penser ou insinuer qu'ici ou là, dans des écrits ou dans un discours, j'aurai pu être de mauvaise foi. Je suis parfois farceur, voilà tout. Quand on essaye de penser à la place des gens, on peut se tromper ; c'est pour cela que j'ai moi-même très fréquemment réclamé des réponses, afin de mieux cerner comment raisonnaient des gens. En octobre 2010, l'avocat EMEA de Lenovo finissait lui-même par mieux me comprendre ?
Le Conseiller technique de AREVA me demandait donc de corriger personnellement, et bien sûr convenablement, un communiqué si sensible, au sujet de Fukushima et d'un ultime sinistre, incident évidemment « mineur », qui pourrait encore suivre ? Est-ce que cela signifie encore que je vais devoir corriger aussi, moi-même, le livre de Dupond-Morretti et de Durand-Souffland, « Bête noire » ? Page 35 de cet ouvrage très éclairant, j'ai relevé une sorte de coquille, peut-être un gros couac de copier/coller, il me semble que je n'y lis pas le bon serment du magistrat. En tous cas, sur Légifrance, dans la version actuelle et consolidée de l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature, à l'article 6, je lis tout autre chose : « Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de garder religieusement le secret des délibérations et de me...»
Faut-il que je fasse maintenant un peu plus attention à mes propres coquilles, lapsus, piques et autres approximations ? Va-t-on me reprendre également, potentiellement très vertement, voire même dans des prétoires ?
La première se corrige. La seconde se combat. » • Nietzsche…