« Ca continue : appel | Libre ! » |
Encore un couac dans le Val-de-Marne ?
Je sors donc libre de Paul Giraud, où j'estime avoir été détenu pendant 5 semaines, puni, pour m'être exprimé, pourtant très décemment, sur Beaubourg, le musée national d'art moderne. Dans Paris, je souhaitais parler beaucoup de protection de l'enfance, et de ses naufrages, ou de naufrages judiciaires. Quelques psychiatres ou « femmes de ménage » voudront nous assurer qu'à Paul Giraud, j'était « soigné » car je voulais parler, ou parce que mon action militante et déterminée, ce 8 mars dernier, au coeur de Paris, avait provoqué de « graves troubles à l'ordre public » ?
J'en rediscuterais, car cette histoire de « soins sous contrainte » ou ultime procédure et procès de singe n'en est pas à son terme. Je veux faire appel d'un jugement rendu ce 9 courant. Oui, je veux faire appel, car, par exemple, je ne souhaiterais pas que prochainement, le préfet du Val-de-Marne m'enferme à nouveau, comme cela a déjà pu se produire, par le passé, après de réels troubles graves à l'ordre public...
Lorsque je sortais enfin de Paul Giraud, sans aucun « suivi » et après avoir refusé même tout traitement, ce 15 avril, à Vitry, Val-de-Marne, un père tapait sur son fils de 12 ans à coups de marteau ? De mon point de vue, quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays. Très occasionnellement (pas beaucoup plus...), ce ne sont pas les bons adultes ou parents qui sont suspectés, puis « soignés » ou présentés aux psychologues, psychiatres et juges, et ce sont les mauvais enfants qui sont « sauvés »... à moins que « placés », parfois, où il ne le faudrait pas ?
L'enfant de 12 ans frappé au marteau par son père hier soir à Vitry avait été signalé aux services sociaux. A lire demain ds le Parisien 94
— Denis Courtine(@DenisCourtine) 16 avril 2013
La psychiatrie, la psychologie, et même Paul Giraud, je connais, aujourd'hui, très bien. Depuis 10 ans déjà, des psychologues, des psychiatres et des juges me cherchent des poux ; je n'en ai pas le moindre, il fallait les chercher ailleurs ? Les professionnels de la santé mentale et de la justice finiront-ils par le comprendre un jour ?
Paul Giraud, je connaissais déjà. En 2005, Magalie Bodon-Bruzel, « Docteur », m'y donnait rendez-vous dans l'unité pour malades difficiles, le bout du monde de l'univers carcéral. En 2012, je finissais par me rendre à Caen, où cette « experte » aurait du s'exprimer elle-même, dans le cadre de la parution d'un ouvrage collectif et d'une journée d’étude, « La perpétuité perpétuelle ». J'ai regretté son absence, à Caen, car j'y qualifiais Magalie Bodon-Bruzel, experte auprès de la Cour, de charlatan, puis je n'en démordais pas.
Pendant mes 5 semaines de punition ou détention administrative, à Paul Giraud, j'ai glané de nouveaux avis ou expertises de « femmes de ménage ». Je vais me faire un petit plaisir, les commenter très prochainement. En attendant, je vais lire le Parisien de demain, son édition du Val-de-Marne. Puis si je le jugeais nécessaire, prenant au mot la bio de Yves Courteline, journaliste du Parisien, je me rendrais à Vitry, pour y vérifier ou compléter les informations qui paraitront encore.
Fin 2009, à Orly, un enfant passait par la fenêtre. Son père sortait de Paul Giraud ; manifestement, il avait refusé ou arrêté de prendre son traitement. Je m'étais alors rendu plusieurs fois dans le quartier, à Orly, pour discuter d'abord avec des voisins. Au café du coin, on m'a sobrement lâché « schyzo » ; deux voisins avaient été plus bavards. J'avais ensuite pu discuter également quelques minutes avec la mère ; à peine plus tard, une proche me téléphonait et me lâchait « les psychiatres sont des criminels », puis me elle raccrochait au nez, mettant un terme à ma propre enquête.
1 commentaire
@deniscourtine @laureparny Je suppose qu'on en lira plus après la fin de la GAV #Vitry leparisien.fr/val-de-marne-9…
— Bruno Kant (@bkant) 17 avril 2013