« Google m'agace | Trois quarts des Français estiment que la justice fonctionne mal » |
Encore une « affaire », ou d'ultimes histoires
NDLR : « Des jeunes de 3 ans avec des jeunes de 17 ans », assez comme à l'OSE, à Taverny ?
Infos > France
Maltraitance en foyers : "écoutez les enfants"
Par Marie-Laure Combes avec Antoine Rondel
Publié le 1 mai 2014 à 08h13 Mis à jour le 1 mai 2014 à 11h32, Europe 1
TÉMOIGNAGE - Lyès, 19 ans, a écrit un livre pour dénoncer les maltraitances qu'il a subies en famille d'accueil et en foyer.
"J'ai peut-être pas besoin de vous faire un dessin..." Lyès ne s'attarde pas sur les violences et les maltraitances qu'il a subies enfant, alors qu'il était placé en famille d'accueil ou en foyer. Invité d'Europe 1 jeudi matin, le jeune homme de 19 ans, aujourd'hui éducateur pour le Samu social, a raconté son expérience dans un livre, Dans l'enfer des foyers.
"Je ne l'ai pas fait pour moi, ce livre". Ecrire ce livre, "ça a été très pénible, et en même temps, c'était quelque chose qui me dépassait dans le sens où je l'ai pas forcément fait pour moi, ce livre. Je l'ai fait pour tous les enfants qui sont encore placés aujourd'hui ou qui l'ont été. D'abord, pour qu'ils sachent que c'est pas du tout des cas isolés et que ce qu'ils vivent, ce n'est pas normal. Mais aussi, surtout, pour que les politiques fassent des choses", explique-t-il.
"Maltraitance". Le jeune homme explique qu'après avoir passé plusieurs années dans une famille d'accueil aimante, il est ensuite placé dans une autre famille, où il a vécu "un véritable calvaire", puis une autre qui"avait du mal à me gérer, à comprendre les séquelles que j'avais malgré mon jeune âge. Et la solution de facilité a été de me shooter aux médicaments". Enfin, Lyès est placé en foyer : "un lieu collectif, avec des tranches d'âge différentes qui créent un rapport de forces constant. Des jeunes de 3 ans avec des jeunes de 17 ans, donc forcément, ça crée de la maltraitance malgré tout. Et des professionnels non formés, aussi, qui génèrent aussi de la maltraitance."
"Ecoutez les enfants". "Le sentiment que j'ai ressenti le plus souvent, c'était la solitude face à ce qu'il se passait, de la non-compréhension." Un déclic pour écrire son livre. Son message : "Écoutez les enfants parce que c'est eux qui vivent dans ces structures, c'est eux qui en sont les bénéficiaires et que si on adapte pas ces techniques ou le cadre de vie à leurs besoins, à leurs envies, alors je vois pas l'intérêt de faire des foyers si c'est pour qu'ils s'y sentent mal, au bout du compte."
8 commentaires
Loiret > Orléans 13/10/13 - 09h19
Il avait insulté et craché vers un juge : un an de prison ferme
Le 3 octobre dernier, le tribunal correctionnel condamnait Mamadou à trois ans de prison ferme, dans une affaire d’extorsion de fonds.
À l’énoncé du délibéré, cet Orléanais de 23 ans laissait éclater sa colère. Depuis le box des prévenus, il insultait copieusement la présidente et crachait dans sa direction.
Revenu ce jeudi à de meilleurs sentiments, Mamadou est bien calme tandis qu’il doit répondre, devant ce même tribunal, d’outrages à magistrat.
La prévention fait également état de menaces de mort, mais le jeune homme réfute les propos qu’on lui prête.
Pour le reste, Mamadou assume sa part de responsabilité. « Je me suis emporté, c’est vrai. J’ai pété une crise, je n’ai pas réussi à me contrôler », déclare le prévenu qui a, depuis les faits, rédigé une lettre d’excuse à la présidente.
Pour le procureur de la République cependant, les outrages visaient l’institution judiciaire dans son ensemble et doivent être réprimés à hauteur de deux années de prison ferme. « Des réquisitions d’une importance démesurée », pour la défense qu’incarne Me Grégoire Mallein.
Finalement, Mamadou est condamné à un an d’emprisonnement ferme. Une sanction qu’il accueille, cette fois, dans un silence on ne peut plus respectueux.
Ph. R.
De source http://www.larep.fr/loiret/actualite/2013/10/13/il-avait-insulte-et-crache-vers-un-juge-un-an-de-prison-ferme_1727429.html
Le Conseil supérieur était conscient qu’il était doublement hasardeux de vouloir couvrir, dans ses moindres détails, l’attitude du magistrat au palais et à la ville. L’exhaustivité du recensement est en l’espèce illusoire. Toute énumération devient rapidement obsolète. Les lignes directrices qu’il a tracées, en juin 2010, s’articulent autour de six principes : l’indépendance, l’impartialité, l’intégrité, la légalité, l’attention à autrui, la discrétion et la réserve.
Que l’on ne s’y trompe pas : chaque fois qu’un seul magistrat faillit, c’est la justice entière qui est discréditée, c’est le recours à l’institution de résolution pacifique des conflits qui se trouve fragilisé.
Il revient au Conseil supérieur de la magistrature de veiller à la réunion des conditions d’une justice digne d’une démocratie moderne, dans laquelle des magistrats compétents, diligents et soucieux de leurs devoirs, travaillent dans la sérénité avec tous les acteurs du monde judiciaire.
Quant au respect des décisions juridictionnelles, il devrait, dès lors, s’imposer plus largement, même s’il est acquis qu’on ne peut faire reproche à quiconque de maudire son juge. L’observation par le magistrat de l’ensemble de ses obligations spécifiques garantit à chacun que sa cause sera entendue au cours d’un procès équitable. Jeter le discrédit sur une décision de justice, sans connaître l’ensemble des pièces du dossier, et en dehors de tout débat contradictoire, porte indirectement préjudice à ce droit. En visant le juge, on finit par atteindre le citoyen. Que ceux qui croient pouvoir vilipender les jugements soient conscients qu’en le faisant, ils contribuent à saper l’un des piliers de notre démocratie.
Audience solennelle de la Cour de cassation
Discours de M. Vincent LAMANDA, Premier Président de la Cour de cassation
le 7 janvier 2011
Extrait de source http://www.courdecassation.fr/cour_cassation_1/occasion_audiences_59/debut_annee_60/discours_m._lamanda_18667.html
Extrait de source http://www.creai-pacacorse.com/_depot_creai/agenda/1776/1776_15_doc.pdf
-------- Message original --------
Objet: L'intéret de l'enfant avant toutes choses?
Date: 2014-05-13 23:51
De: Bruno Kant
À: assises@lejas.com
Cc: communication@ose-france.org, secretariat@odas.net
Répondre à:
Bonjour,
Je découvre votre programme pour vos 7ièmes assises de la protection de l'enfance, et j'y remarque l'intervention de Monsieur Richard Josefberg, pour l'OSE France. Je lis qu'il vous parlera de "devenir des enfants placés à l'OSE", ainsi que "d'approche éducative", manifestement "d'intérêt de l'enfant" également:
http://www.creai-pacacorse.com/_depot_creai/agenda/1776/1776_15_doc.pdf
Ce que je viens de publier, hier, est susceptible de retenir votre attention. J'y reviens sommairement sur le fabuleux travail de Richard Josefsberg et de l'OSE France, à qui l'une de mes deux filles avait été très longuement confiée avant qu'elle ne disparaisse de la région parisienne. Ces gens ont plutôt oeuvré à préserver leurs propres intérêts, au détriment de ceux de ma fille ainée, au détriment de ma famille également. A suivi un naufrage, et suivront maintenant encore des rebondissements:
http://justice.cloppy.net/index.php/justice/2014/05/12/encore-une-l-affaire-r-ou-d-ultimes-histoires
Bien cordialement,
Bruno KANT
Article 24 quinquies AA
(art. 8 du code de procédure pénale)
Report du point de départ de la prescription pour certaines infractions commises à l'encontre d'une personne vulnérable
Le présent article, issu d'un amendement de notre collègue Christian Demuynck adopté par le Sénat en première lecture avec l'avis favorable de votre commission et du Gouvernement, tend à expliciter dans la loi les principes applicables en matière de prescription des délits commis contre des personnes vulnérables.
En seconde lecture, les députés ont ajouté des dispositions relatives à la prescription des crimes se traduisant par la disparition d'un enfant. ...
La suite: http://www.senat.fr/rap/l10-214/l10-214.html
Quant aux avocats et juristes de ce pays, vous me dites que ils "se doivent toujours de se tenir au courant des dernières nouvelles". Voyez vous, j'attends toujours qu'ils se penchent un peu mieux sur ce que les tribunaux m'ont rendu au cours des années passées, notamment en 2011, en 2010, ainsi qu'en 2008...
[...] la jurisprudence de la Cour Européenne a, d’une manière constante, jugé que la liberté d’expression «vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur, considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent».