« Encore une lettre pour #Metz | Lettre à un avocat qui réclame l'aide juridictionnelle » |
Renvoi, au 13 mars
Je suis rentré de Metz dubitatif et un peu remonté. J'ai fait tout mon trajet retour en repensant au déroulement de l'audience, ce 15 courant, en pensant aussi à la façon dont je pourrais réagir encore. Une fois chez moi, j'ai approfondi mes recherches et lectures, puis j'ai décidé que j'écrirais encore au juge aux affaires familiales de Metz.
J'ai cru y reconnaitre une sorte de justice d'abatage, d'abatage de troupeaux ou de masses, où il semble vain pour la défense d'avancer quoi que ce soit, et j'ai eu le sentiment qu'à l'issue de la procédure en cours, je finirais condamné, sanctionné d'office. Ce ne serait pas très différent des pratiques ou des usages que j'ai connu au cours des années passées, alors que j'étais contraint de me défendre chez le juge pour enfant de Nanterre - lorsque moi et mon avocat n'étions pas simplement et fermement contraints de nous taire, intimés d'accepter ce qui se disait, puis d'accepter la décision du juge, sans jamais rien exprimer ni surtout contester, pas même faire appel.
Comme en juin dernier, ce vendredi, la requérante et son conseil, Cédric Giancecchi, un avocat de Metz, n'étaient pas à l'audience ; ils étaient représentés par un autre avocat, un paravent, qui peut épargner les audiences ou débats aux deux autres. Ca m'a aussi bien fait repenser à l'assistance éducative et ses flots de calomnies, d'écritures lapidaires ou autoritaires très longtemps versés par beaucoup au dossier de ma fille ainée. Mais chez le JAF, c'est assez différent ; je peux obtenir des pièces et les écritures de la partie adverse, les étudier, puis répondre. Je ne serais peut-être pas entendu ni suivi, sur aucun point ; mais à ce stade de la procédure, je m'en fous ; depuis qu'il m'est parvenu une requête, en mai dernier, j'approfondis le sujet de ces obligations et j'alimente le dossier, en prévision de l'appel et de la suite.
Ce vendredi, le juge a un moment souhaité en finir avec ce dossier, délibérer, statuer prochainement. Le paravent me réclamait des pièces, de simples justificatifs de mes revenus ; il était envisagé que je les communique en cours de délibéré. J'ai pour ma part réclamé un renvoi, car la requérante et Cédric Giancecchi étaient absents ; je n'ai toujours aperçu ce dernier que dans les couloirs du tribunal de Metz... Puis le juge a donc décidé d'un renvoi au 13 mars prochain, m'intimant de communiquer d'ici là les pièces réclamées par la partie adverse, me disant que l'article 9 du code civil ne pourrait pas me protéger. J'ai l'habitude de n'avoir aucun ou que très peu de droits dans ces espaces, les prétoires, tout comme j'ai pu avoir l'habitude d'y voir mes plus proches, ma famille, mes enfants, régulièrement et systématiquement spoliés de leurs droits, pendant des années ; ce 15 courant, à Metz, chez le JAF, rien ne m'a donc fait chaud ou froid.
Après quelques années à « l'ASE », ces services très bien dépeints par Riguet #LMEF et Laine, puis une période au cours de laquelle elle a semblé être indépendante, autonome, ma fille ainée a saisi un tribunal et réclame une pension alimentaire. Et aujourd'hui, tout reprend donc un peu comme par le passé, dans le parfait déni de l'histoire, de ce même passé, que Cédric Giancecchi s'est occupé de reécrire tout en refusant explicitement le principe du contradictoire. Il me semble que j'avais pourtant bien prévenu cet avocat que je ne me laisserais plus ni faire ni intimider d'aucune façon par pareils procédés indignes, déloyaux. Je parle encore de ma fille ainée... je pense que c'est bien elle qui me fait maintenant visiter parfois Metz, qu'il n'y a pas à en douter, même si en mars 2013, elle reniait publiquement sa filiation.
Dans la lettre, à la suite, je cite Dalloz. Ce juge là doit aussi se placer au moment ou il statue ?
7 commentaires
#TP "certaines séparations sont plus agitatrices que d'autres", explique un travailleur social. Puis certains s'étonnent #Metz #LOL
— Bruno Kant (@bkant) 16 Novembre 2014
Un billet d'avril 2009 :-)
La République et les blogs : « je t'aime... moi non plus » http://t.co/4Bq51No9Nw pic.twitter.com/Y1PTHCd384
— Bruno Kant (@bkant) 16 Novembre 2014
De ce qui est parvenu à #Metz en juin dernier pic.twitter.com/7j9Qd1aolI
— Bruno Kant (@bkant) 17 Novembre 2014
A mon avis, à #Metz, en mars prochain, il va y avoir matière à débats pic.twitter.com/9O8ZyTt8kb
— Bruno Kant (@bkant) 17 Novembre 2014
Ca ressemble bien à un revirement, cet arrêt de 2010. A creuser encore, avec l'article 1382 http://t.co/qSf5gBGd88 pic.twitter.com/gjp4Hpr3uZ
— Bruno Kant (@bkant) 19 Novembre 2014
Au pire #TP et comme d'autres, j'en arriverais à la conclusion que le juge aux affaires familiales ne préside pas dans un vrai tribunal.
— Bruno Kant (@bkant) 19 Novembre 2014
Pour les références des jurisprudences... Extrait de source http://actu.dalloz-etudiant.fr/a-la-une/article/le-conflit-entre-le-droit-au-respect-de-la-vie-privee-et-les-exigences-de-la-preuve//h/66bcfe4b1395007110ab235139eef0f3.html
Il fallait fouiller plus. Réponse de @servicepublicfr: voir la version précédente de l'article, sur Légifrance http://t.co/WG4QLyj1Ob
— Bruno Kant (@bkant) 21 Novembre 2014