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Sarkozy accusé d'espionner la presse
NDLR : Très drôle ! Serais-je sous surveillance, moi aussi ? Les journaux me boudent-ils vraiment, que redoutent-ils ? Mais être observé, ça ne me dérange pas ; je fais même pire, j'expose, j'informe, je diffuse, partout, même dans la rue et y compris jusqu'au château, ce tout en écoutant et en observant, moi aussi. Ok, ok... moi, on ne me lit jamais, je suis juste souligné ou, peut-être, parfois surligné, voire embarqué, puis passé à la question - mais, je réponds, et toujours volontiers. Quant au Canard, ce n'est jamais que satirique et si peu sérieux, d'abord. Dati a-t-elle déjà répondu sèchement à la « preuve » du 13 octobre ? Je n'ai pas le temps de tout suivre... Mais assez rigolé pour ce soir, je retourne à la rédaction de nouvelles observations, précisément, pour la 2ième chambre civile et fin novembre, une ultime audience à la cour d'appel. Je sais, je suis beaucoup trop bavard, le substitut Felicis, le pasteur et le juge Xavier Serrier m'avaient d'ailleurs sermonné à ce sujet précis...
Le Canard n° 4697... « droits de l'homme », « Sarkozy prêt à courber l'échine » ?
Sarkozy accusé d'espionner la presse
AFP, 02/11/2010 | Mise à jour : 21:19
Dans son édition à paraître demain, le Canard enchaîné accuse Nicolas Sarkozy de superviser "personnellement" l'espionnage de certains journalistes chargés de la couverture d'affaires sensibles, une allégation qualifiée de "totalement farfelue" par l'Elysée.
Dans un article signé de son rédacteur en chef Claude Angeli, le Canard assure que "dès qu'un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens", le chef de l'Etat "demande" au patron de la DCRI (contre-espionnage) Bernard Squarcini de "le mettre sous surveillance". Selon l'hebdomadaire, qui cite des sources anonymes au sein de la DCRI, "un groupe" a même été monté à cette fin, composé de "plusieurs anciens policiers des RG", qui "se procurent les factures détaillées du poste fixe et du portable du journaliste à espionner".
Interrogé par l'AFP, l'Elysée a parlé d'accusation "totalement farfelue". L'article du Canard fait notamment écho aux attaques du Monde à l'encontre de l'exécutif, qu'il accuse d'avoir fait espionner un journaliste pour identifier l'un de ses informateurs dans l'affaire Woerth-Bettencourt.
Plus récemment, le site d'investigation Mediapart a aussi été la cible d'un cambriolage avec le vol des fameux enregistrements Bettencourt, deux semaines avant celui des ordinateurs de journalistes du Point et du Monde qui travaillent également sur l'affaire.
3 commentaires
[...] Des instructions qui ne seraient pas du goût du chef du Renseignement français, qui n'aurait cependant pas d'autre choix que d'obéir. Selon le journal, un groupe aurait même été monté à cet effet, composé de "plusieurs anciens policiers des RG", qui "se procurent les factures détaillées du poste fixe et du portable du journaliste à espionner".
[...] "Un délire" qui fait pourtant écho à l'actualité politico-judiciaire sensible des derniers mois. Il y a une semaine, des journalistes du Monde, de Mediapart et du Point enquêtant sur l'affaire Bettencourt ont été la cible de cambriolages. Le journal évoque pour sa part des opérations qui "pourraient avoir été confiées à des officines et non - sous réserve d'inventaire - à la DCRI.
Le Monde avait par ailleurs porté plainte contre X pour violation du secret des sources. Dans un article en date du 13 septembre, la une du journal était tout aussi explicite: "Affaire Woerth: l'Elysée a violé la loi sur le secret des sources des journalistes". Le quotidien accusait alors l'Elysée d'avoir pour ce faire, utilisé les services du contre-espionnage.
Extraits de source http://www.metrofrance.com/info/des-journalistes-espionnes-par-nicolas-sarkozy-affirme-le-canard/mjkc!Q6FCfq4O9EQcU/
Dans la nuit du 7 au 8 octobre, Mediapart dit s'être fait voler dans ses locaux les cédéroms portant les enregistrements clandestins de Liliane Bettencourt réalisés par un employé et dont la publication a lancé l'affaire.
Hervé Gattegno dit s'être fait voler son ordinateur dans les locaux du Point, tandis que Gérard Davet a porté plainte pour le vol de son ordinateur et d'un équipement GPS à son domicile.
Ces vols interviennent dans un contexte où il est apparu que le contre-espionnage et un service de police avaient fait des enquêtes pour déterminer les sources du journal Le Monde concernant les articles sur l'affaire Bettencourt.
La DCRI a admis avoir enquêté l'été dernier pour finalement identifier comme source du Monde un magistrat en poste au ministère de la Justice, David Sénat, qui a été limogé.
Le procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine) Philippe Courroye a fait examiner par la police les relevés de communications téléphoniques de deux journalistes du Monde pour porter une accusation de violation du secret de l'enquête contre Isabelle Prévost-Desprez, présidente du tribunal correctionnel de la ville.
Thierry Lévêque, avec Nicolas Bertin, édité par Yves Clarisse
Extrait de source http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/le-ps-veut-interroger-squarcini-sur-un-suppose-cabinet-noir-03-11-2010-1257697_240.php
Squarcini: "pas de cabinet noir à la DCRI"
AFP, 03/11/2010 | Mise à jour : 22:36
Le directeur de la DCRI, Bernard Squarcini, a affirmé ce soir qu'"il n'existe pas de cabinet noir à la DCRI", dans un communiqué adressé à l'Agence France-Presse, après les informations du Canard Enchaîné accusant Nicolas Sarkozy de superviser l'espionnage de journalistes via ce service de renseignement.