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Espionnage des journalistes : tout le monde porte plainte !
Zut, je me suis trompé ! Ce 5 courant, après avoir découvert le classement Forbes, j'écrivais : « Ca lui fait quelles taille, poids ou talonnettes, à Sarkozy, sur cette échelle de Jintao ? Poutine, 4... Merkel, 6. 19 ? Ah quand même ; Jean n'avait eu qu'environ 13 et déjà une mention. C'est une très bonne note, 19, non ? » Mais j'étais déjà et je suis encore absorbé par la rédaction de mes nouvelles observations, pour ce 30 courant, à la cour d'appel de Versailles.
Heureusement qu'on a le Canard, pour rétablir une certaine réalité, mieux ébaucher le contour de quelques vérités ? « Tout le monde » ayant maintenant porté plainte, moi aussi, il ne donc reste plus qu'à attendre - et à attendre encore, je crois que c'est ce qu'on fait le plus fréquemment, lorsque ces diverses formes de justice sont saisies.
En une du Canard n° 4698
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"Cela peut arriver dans certains cas exceptionnels", concède dans Le Parisien jeudi l'ancien responsable de la Direction générale de la sécurité extérieure.
Interrogé sur les accusations du Canard Enchaîné dénonçant un "cabinet noir" à l'Elysée chargé de surveiller des journalistes, Alain Juillet répond: "Il y a toujours eu, au sommet de l'Etat, une cellule chargée de contrôler et de piloter des opérations utiles au pouvoir ou destinées à le protéger".
"Il n'est pas totalement exclu que, dans ce cadre-là, des écoutes de journalistes aient pu être réalisées, en cas de doute avéré sur la finalité de leur travail", selon ce proche de Charles Pasqua.
Toutefois, assure Alain Juillet, "pour placer quelqu'un sur écoutes, personne ne s'affranchit des règles", sauf dérogations "très rares", "en cas de terrorisme ou de mise en péril de la sécurité nationale".
"Dans ce cas, (les services) doivent régulariser la procédure après coup, dans les plus brefs délais. Mais, sauf s'il s'agit de protéger un intérêt national majeur, jamais un fonctionnaire ne se risquerait aujourd'hui à placer un journaliste sur écoutes. C'est du pur fantasme", selon l'ancien espion.
Extrait de source http://www.lemonde.fr/depeches/2010/11/11/surveillance-illegale-de-journalistes-cela-peut-arriver-selon-un-ex-responsable_3208_38_43819752.html
AFP, 12/11/2010 | Mise à jour : 14:36
Conformément à ce qu'il avait annoncé, Claude Guéant a déposé aujourd'hui une citation en diffamation contre Médiapart et son directeur Edwy Plenel, qui l'avait auccusé d'avoir "impulsé" et "coordonné" l'espionnage de deux de ses journalistes.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/12/97001-20101112FILWWW00506-plainte-de-gueant-contre-mediapart.php
Par LEXPRESS.fr, publié le 12/11/2010 à 12:22
Le porte-parole de l'UMP a reconnu avoir à plusieurs reprises informé l'hebdomadaire et être toujours en contact avec ses journalistes. [...] Le porte-parole du parti majoritaire a cependant précisé que dans les "fadettes" (relevés ce communication) des journalistes du Canard, se trouvaient certainement "énormément de numéros de portables d'hommes politiques de gauche et de droite".
Extraits de source http://www.lexpress.fr/actualite/politique/dominique-paille-je-suis-un-ancien-informateur-du-canard-enchaine_936108.html
FAITS DIVERS INSOLITE
Manifestation contre le gavage des canards à Paris
RTL
12/11/2010 - 06h40
En bref - L’essentiel de l’info
12/11/2010 - 06h40
Le foie gras, monument de la gastronomie française, a aussi ses détracteurs. Ils considèrent le gavage des canards comme de la torture. Des associations de protection animale ont entendu dénoncer le 11 novembre la récupération marketing de la Saint Martin par la filière du foie gras en manifestant devant l'église Saint-Eustache à Paris. Munis d'un masque de canard, quelques dizaines de militants ont incarné les 40 millions de canards et oies gavés chaque année en France. Un happening haut en couleur sous la grisaille parisienne.
De source http://www.rtl.fr/actualites/article/manifestation-contre-le-gavage-des-canards-a-paris-7635957779
AFP, 10/11/2010 | Mise à jour : 15:45
Le patron du contre-espionnage français, Bernard Squarcini, a déposé plainte pour diffamation contre le Canard Enchaîné qui la semaine dernière l'a accusé de piloter des opérations illégales de surveillance des journalistes, a annoncé son avocat.
"Nous avons déposé plainte entre les mains du doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris pour diffamation", a déclaré Me Patrick Maisonneuve, précisant que cette plainte visait le directeur de publication du journal satirique, Michel Gaillard, ainsi que le rédacteur en chef et auteur de l'article Claude Angeli.
Dans son édition du 3 novembre, Claude Angeli avait affirmé que "dès qu'un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens", le chef de l'Etat "demande" au patron de la DCRI (contre-espionnage) Bernard Squarcini de "le mettre sous surveillance".
Selon l'hebdomadaire, qui citait des sources anonymes au sein de la DCRI, "un groupe" a même été monté à cette fin, composé de "plusieurs anciens policiers des RG", qui "se procurent les factures détaillées du poste fixe et du portable du journaliste à espionner". "On impute à M. Squarcini d'avoir monté une officine en interne qui a pour mission d'espionner les journalistes. C'est inacceptable", a réagi Me Maisonneuve.
"On peut comprendre ce qui relève de la polémique, voire des fantasmes, mais là, la ligne jaune est largement franchie", a ajouté le pénaliste: "C'est pourquoi Bernard Squarcini a décidé de saisir la justice. C'est une première." L'avocat a prévenu que le patron de la DCRI n'hésiterait pas à poursuivre tout journaliste réitérant ces accusations.
Dans les prochaines semaines, les journalistes poursuivis devraient être mis en examen, car en matière de délits de presse, cette procédure est automatique. Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, devrait pour sa part bientôt déposer une citation directe visant Mediapart.
La semaine dernière, le site d'information a affirmé que deux de ses journalistes, enquêtant sur les affaires Karachi et Bettencourt, ont été pistés et "géolocalisés" par les services français lors de leurs déplacements pour rencontrer leurs informateurs.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/10/97001-20101110FILWWW00588-squarcini-porte-plainte-contre-le-canard.php
AFP
16/11/2010 | Mise à jour : 21:17
Le président Nicolas Sarkozy a assuré ce soir que "jamais, à aucun moment, d'aucune façon", il ne s'était préoccupé "d'espionner des journalistes", à propos d'une enquête policière pour identifier une source du journal Le Monde dans l'affaire Bettencourt.
AFP, 19/11/2010 | Mise à jour : 11:01, extrait
L'ex-conseiller de Michèle Alliot-Marie à la Justice, David Sénat, accusé de fuites aux médias dans l'affaire Bettencourt, a assigné en référé le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, pour atteinte à la présomption d'innocence, révèle Le Monde. L'audience se tiendra le 29 novembre à 14 heures devant la juge des référés Dominique Lefebvre-Ligneul.
AFP, 20/11/2010 | Mise à jour : 10:47, extrait
Le journaliste et directeur de Backchich, Nicolas Beau, a lui aussi vu ses factures téléphoniques, les fameuses "fadettes", épluchées dans le cadre d'une enquête judiciaire, écrit le journal Libération, qui publie des documents attestant de cet espionnage.
Vendredi, Nicolas Beau lui-même avait dénoncé sur le site d'informations en ligne Bakchich.info avoir vu ses fadettes "consultées par les services de police dans le cadre de procédures judiciaires". Ces fadettes ont été réquisitionnées par la police dans le cadre d'une enquête sur le commandant de police Philippe Pichon, qui en 2008 avait transmis à Bakchich les fiches de Jamel Debbouze et Johnny Hallyday, figurant dans un fichier de police très controversé baptisé Stic, pour Système de traitement des infractions constatées.
Une enquête pour violation du secret professionnel a depuis été ouverte contre M. Pichon, qui fait par ailleurs l'objet de poursuites disciplinaires. Le parquet a d'ailleurs requis la semaine dernière son renvoi en correctionnelle. Il revient désormais au juge d'instruction de décider s'il renvoie ou non le policier devant un tribunal.
La suite: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/20/97001-20101120FILWWW00301-le-directeur-de-bakchich-espionne.php