« L'affaire de la poupée qui donne des boutons | J'ai encore reçu un boulet rouge » |
Les professionnels seraient-ils inquiets ?
Je découvre la nouvelle campagne Enfance et Partage. D'après le dossier de presse, des professionnels semblent encore très inquiets face au risque de perte de crédibilité de « la parole de l’enfant » portée en justice par un avocat. Par le passé, une adulte ou la mère figurait encore sur le portail de cette association ; aujourd'hui, je n'y vois plus que les enfants. Il y a deux ans, l'UNICEF nous proposait un stick à lèvres contre la maltraitance. Je me demande ce que Maître Delphine Roughol pourrait nous en dire.
19 novembre 2006, un stick à lèvre contre la maltraitance
Rachida Dati a été beaucoup chahutée ces derniers jours, ça se passe de commentaires, comme ces déclarations de Bernard Laporte. Je notais pour ma part qu’elle est pleine comme un oeuf, elle finira bien par prendre un congé maternité, non sans avoir bouclé quelques dossiers brûlants. Selon la rumeur, elle travaillerait avec Nadine Morano, sur le thème de l’autorité maternelle, à revisiter les droits des tiers. Nadine Morano travaille aussi avec les familles en demande d'enfants tandis que d'autres planchent sur le thème des barbares en couches culotte. Hier soir, j’ai passé une commande pour le Garde des Sceaux, des chaussettes pour 0-12 mois, une boite de 6 ; elles devraient arriver à la Chancellerie qui fera suivre.
Comme je le notais ce 27, je prépare des pétards virtuels. Il devraient détonner au pays de la séparation des pouvoirs et de la laïcité positive, celui des lumières, des lampes de poches aux piles vides et aux bougies soufflées... des sachants mieux et autres sociaux charlatants.
Ne plus parler d'un « rapt » a dit le juge. « On est jamais obligé d'obéir », affirme le CRIF et « que l'on soit victime ou témoin de maltraitance, l’essentiel est de ne pas se taire », soutient maintenant Enfance et Partage.
Sarkozy et Tchernobyl : la rumeur qui court le Net
LEMONDE.FR, article publié le 11.04.07
C'est un texte titré "Qui suis-je ?","Question pour un champion " ou encore "No pasaran", qui tourne de plus en plus sur Internet et dans les messageries. Le contenu varie dans sa formulation, certains passages ont été ajoutés ou supprimés, l'orthographe parfois rectifiée, mais le principe demeure : une série d'assertions... Dans le même temps, plusieurs sites ou blogs dénoncent l'action de Nicolas Sarkozy à l'époque ou après la catastrophe de Tchernobyl, mais leurs auteurs disent n'avoir pas forcément eu connaissance du fameux texte : ainsi, le 16 mars, le journaliste et écrivain Claude-Marie Vadrot relate sur son blog une "petite découverte", selon laquelle Nicolas Sarkozy était "délégué interministériel pour les énergies et le nucléaire". Un communiqué du comité "Sortir du nucléaire", datant d'avril 2006, connaît une seconde vie, sur des sites des partisans de José Bové, de François Bayrou ou du PS : rappelant que Nicolas Sarkozy était, en 1987, chargé de mission au ministère de l'intérieur pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques, le comité lui demandait de s'expliquer sur son silence. Il n'a pas obtenu de réponse. A moins de s'en tenir à un discours de Nicolas Sarkozy à une convention de l'UMP, datant d'octobre 2005 : " Il n'est pas normal, dans une grande démocratie comme la nôtre, que le secret continue de régir l'action de l'administration, et, à la vérité, des élus qui la dirigent. Des erreurs comme celles de l'amiante, le mystère qui entoure le trajet exact du nuage de Tchernobyl, ne sont plus acceptables", déclarait alors le chef du parti de la majorité.
Le portail de l'association Enfance et Partage, 2 novembre 2006
Le portail de l'association Enfance et Partage, ce 29 octobre 2008