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Le « grand timonier » n'a pris aucune décision, selon Karoutchi
NDLR : Elle est pleine comme un oeuf (ou la place de l'enfant, de plus faibles, dans l'espace des conflits que se livrent les adultes), il finira bien par se passer quelque chose. Mais nous ne serions plus à un sacrifice près...
Politique
Roger Karoutchi: "le soldat Dati n'est pas le soldat Ryan"
AP | 26.10.2008 | 17:52
"Le soldat Dati n'est pas le soldat Ryan", a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Roger Karoutchi, assurant que la ministre de la Justice n'était nullement sur la sellette.
"Il n'y a pas à sauver ou à ne pas sauver", a-t-il estimé lors de "Dimanche Soir Politique" sur France-Inter et i>télé. "Il y a à reconnaître le boulot qui a été fait". Et selon lui, la Garde des Sceaux Rachida Dati "fait un boulot formidable".
Le président Nicolas Sarkozy doit recevoir lundi le bureau de l'Union syndicale des magistrats (USM), l'un des syndicats qui avaient appelé la semaine dernière à un mouvement de protestation contre la politique menée par la ministre de la Justice.
Interrogé sur un éventuel remaniement ministériel, Roger Karoutchi a rappelé que cela ne faisait pas partie des prérogatives du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Il a invité les journalistes à interroger "le grand timonier" Nicolas Sarkozy sur sa volonté ou non de changer la composition du gouvernement.
25 000 milliards de dollars évanouis
LE MONDE | 25.10.08 | 10h30 • Mis à jour le 25.10.08 | 14h52, extraits
Octobre, mois maudit pour les marchés boursiers. Après 1929, 1987 et 1989 : 2008. En trois semaines et demie, Wall Street et les autres places ont chuté de 25 %. "Peut-être l'automne a-t-il une influence psychologique particulière sur l'humeur des milieux financiers : l'hiver approche", notait l'économiste John Kenneth Galbraith dans son livre consacré au krach de 1929.
[...] Les chiffres donnent le vertige. Depuis le début de l'année, les grandes places boursières internationales ont perdu presque la moitié de leur capitalisation. Cela signifie qu'environ 25 000 milliards de dollars sont partis en fumée, soit près de deux fois le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis. Certaines places ont presque disparu du paysage. La Bourse de Reykjavik a perdu 94 % de sa valeur, Moscou 72 %, tout comme Bucarest.
Rien n'y fait. Ni la mise en œuvre de gigantesquesplans de sauvetage bancaires, ni l'annonce de plans de relance économique massifs ou les appels au calme lancés par les dirigeants politiques et monétaires ne parviennent à enrayer la chute des Bourses. Les investisseurs sont de plus en plus convaincus que l'économie mondiale n'échappera pas à une récession longue et douloureuse.
Le dernier espoir qui subsistait, celui que les pays émergents résistent à la crise, est en train de s'envoler.
[...] Certains secteurs vacillent. Au premier rang d'entre eux, l'automobile. Renault va fermer ses usines en Europe de l'Ouest durant les vacances de la Toussaint. Le président du conseil de surveillance de Volkswagen, Ferdinand Piëch, prédit "une traversée du désert".
Au vu de cette détérioration du paysage économique, les opérateurs boursiers s'attendent à un effondrement des profits des entreprises.Tous les secteurs sont touchés. Selon une étude du courtier Cazenove, les plus exposés sont, dans l'ordre, la construction, les mines, les grands magasins, l'assurance-vie et la banque. Les valeurs refuges défensives se réduisent à une peau de chagrin : produits de grande consommation, spiritueux…
Roger Karoutchi et "le fascisme rampant"
NOUVELOBS.COM | 13.06.2008 | 14:12, extrait
Le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement n’a pas hésité à assimiler les "attaques" contre Nicolas Sarkozy à celles subies par Jean Zay, "mi juif, mi protestant", cible de la presse d'extrême-droite sous le gouvernement de Vichy. Il dénonce aussi l'appel du 14 février "pour une vigilance républicaine".
Dans la défense du soldat Sarkozy malmené dans les sondages, ses partisans osent tous les rapprochements avec les pires périodes de l'histoire française.
Tant lorsqu'il s'agit de dénoncer les "agissements" de la presse que ceux des politiques (la pétition des 17 personnalités contre les "dérives de pouvoir personnel").
Samedi 16 février, lors d'une réunion politique dans le IVème arrondissement de Paris où il était venu soutenir Vincent Roger, candidat UMP, Roger Karoutchi a comparé l'attitude des journalistes d'aujourd'hui à celle de la "presse des années 30". Se référant au SMS de Sarkozy à Cécilia, publié sur le site du Nouvel Observateur, et plus largement au "déballage médiatique" de ces "journalistes qui passent derrière vous dans les chambres", il a dit : "On a l'impression d'un vent de folie qui respire les années 30 avec ce que cela a de plus nauséabond".