« Je m'interroge | Tout va bien à Banyuls-sur-Mer » |
Susan Boyle, star mondiale, et une palme à Dominique Sopo ?
D'autres martèleront bientôt que le contradictoire existe, qu'il existe diverses possibilités de saisine puis des voies de recours, etc ? Peu m'importe. Je n'ai pas la même « expérience » qu'eux.
J'ai beaucoup apprécié les propos diffusés aujourd'hui, par France Info qui recevait Dominique Sopo. Au cours d'un débat portant sur une décision rendue par le Conseil d'Etat, il a été suggéré que la vidéo pourrait être employée au cours de prochains concours administratifs. Je me demande si l'enregistrement audio ne serait pas tout aussi efficace mais bien plus économique et simple à mettre en oeuvre. Cela nous vaudrait, un jour, des querelles puis de savants débats entre acousticiens et sismologues ?
Dominique Sopo a lancé une affirmation toute simple mais très lourde de sens pour qui a déjà fréquenté assidument la chambre du conseil. Je ne peux que penser à diverses représentations d'un autre âge : « il lui semble que lorsqu'on est au gouvernement, lorsqu'on est ministre, que lorsqu'on fait des lois sur les chiens dangereux, ont peut aussi, parfois, faire des lois sur les jurys fous ». La chancellerie aurait un tel projet dans ses cartons.
Un extrait du débat, les pinailleurs iront écouter l'intégralité chez France Info :
Discrimination dans la police : un cas isolé ?
France Info - 13:28, un débat avec Raphaëlle Duchemin (7'06")
Le concours de police invalidé pour cause de discrimination raciale est-il un cas isolé ? Doit-on se servir de la vidéo pour les prochains concours ?
• Patrice RIBEIRO, Secrétaire Général adjoint de Synergie officiers
• Dominique SOPO, Président de SOS Racisme
Une Ecossaise star mondiale grâce à la télé et au web
France Info - 21:21, extrait
En une semaine, Susan Boyle, candidate d’une émission de télé-crochet britannique, est passée de l’anonymat total à la célébrité mondiale. Elle a même été invitée, hommage suprême, à participer au show TV le plus regardé aux Etats-Unis, celui d’Oprah Winfrey.
Susan Boyle, une Ecossaise sans-emploi de 47 ans (plutôt moche, soyons honnête) affirme qu’on ne l’a jamais embrassée, mais elle compte désormais des millions d’admirateurs, dont bon nombre d’hommes, depuis sa prestation sur les plateaux de "Britain’s Got Talent" ("La Grande-Bretagne a du talent"), l’équivalent anglais de "Nouvelle Star". C’est devenu le buzz de la semaine : la vidéo de sa performance a été visionnée plus de 12 millions de fois sur YouTube.
Procès AZF : la thèse de l'explosion unique gagne du terrain
Créé le 17/04/09 - Dernière mise à jour à 21h07 - Europe 1, extrait
La thèse de l'explosion unique sur le site de l'usine AZF , en 2001 à Toulouse, s'est renforcée lors de la 8e semaine du procès en correctionnelle. La défense plaide pour deux explosions. La catastrophe a fait 31 morts en 2001 à Toulouse.
La thèse de l'explosion unique gagne du terrain au procès en correctionnelle de l'affaire AZF. La catastrophe a fait 31 morts en 2001 à Toulouse. "L'explosion d'AZF est à l'origine des deux bangs (entendus), qui sont la signature acoustique du passage des ondes sismiques, puis du passage de l'onde acoustique aérienne", a dit vendredi l'acousticien Jean-Louis Lacoume, qui a dirigé l'expertise judiciaire sismique-sismologique. Les témoins directs ont entendu un premier bruit, sourd, qui s'est déplacé dans le sol, puis un autre plus fort, qui s'est propagé plus lentement dans l'air.
Même un témoin cité par la défense est venu valider la thèse de la mono-explosion. "Le signal (sismique étudié) peut être expliqué avec un seul évènement", a ainsi déclaré devant le tribunal Christian Camerlynck, sismologue de l'université de Paris-VI. ...
1 commentaire
France Info - 15:43
Il n’y aura pas de condamnations suite à l’explosion de l’usine chimique d’AZF, en septembre 2001. Au terme d’un procès fleuve, le tribunal correctionnel de Toulouse a décidé de relaxer la société Grande Paroisse et l’ancien directeur de l’usine. Quant à Total, la maison-mère, et son ex-PDG, ils ne seront pas jugés.
Relaxés "au bénéfice du doute". Après quatre mois de procès, le tribunal correctionnel de Toulouse a décidé de ne pas condamner Serge Biechlin, l’ancien directeur de l’usine, ni la société Grande Paroisse, propriétaire du site.
Le tribunal va donc à l’encontre des réquisitions du parquet, qui avait réclamé leur condamnation pour “fautes caractérisées”. Le ministère public avait requis trois ans de prison avec sursis et 45.000 euros d’amende contre M. Biechlin, 225.000 contre Grande Paroisse, estimant qu’ils avaient commis des négligences, à l’origine de la catastrophe.
Certains experts avaient en effet conclu que la catastrophe était due à un stockage imprudent de deux matières explosives. Mais le tribunal s’inscrit en faux : il est impossible selon lui de "conclure avec certitude" que ce problème de stockage a causé l’explosion. Malgré tout, il dénonce des "fautes organisationnelles" au sein de l’usine.