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Le droit [ au travail ], entre histoire et utopie
Le Livre noir de la pub : Quand la communication va trop loin
de Florence Amalou
Stock, 2001
Présentation de l'éditeur. Cet ouvrage a pour but de mettre en lumière une réalité publicitaire complexe, illustrée par des enquêtes et des reportages effectués dans les coulisses d'un univers à la fois fascinant et tentaculaire.
Quatrième de couverture. « Une société de marché s'installe, chaque jour davantage. Pour certains, la publicité garantit la liberté démocratique puisqu'elle permet au consommateur de mieux choisir. Mais qu'en penser lorsqu'elle vise nos enfants, sans rencontrer d'opposition, jusque dans les écoles ; lorsqu'elle fait croire à des maladies pour faire acheter des médicaments ; lorsqu'elle se glisse insidieusement dans les services publics ou la politique ; lorsqu'elle nous impose une vision du monde que nous n'avons pas choisie ? Censure, autocensure, tabous, interdits, manipulations, pressions... Chaque individu est exposé en moyenne à plus de mille messages commerciaux par semaine. II est temps de prendre la mesure du matraquage qui nous rend apathiques. Cet ouvrage met en lumière la réalité souterraine de la publicité grâce à des enquêtes effectuées dans cet univers à la fois fascinant et tentaculaire, soutenu par de puissants réseaux. La pub est là, elle fait partie de nos sociétés, obligeons-la à tomber le masque. »
Florence Amalou, 33 ans, est journaliste au Monde, au service Médias, où elle couvre les questions liées à la communication et à la liberté d'information.
A l'Institut Acton pour l'étude de la religion et de la liberté... La liberté requiert de se protéger du contrôle des autres, ce qui exige maîtrise de soi et, par conséquent, une influence religieuse et spirituelle, de l'éducation, des connaissances et une bonne santé physique et morale • Lord Emerich Edward Dalberg Acton (1834–1902)
S'il est toujours nécessaire de prendre la mesure d'une grande oeuvre philosophique en prenant soin de la rapporter à l'époque où elle fut produite, on ne saurait pour autant la comprendre philosophiquement par ce moyen. Léviathan ou la République de Platon (à laquelle Hobbes compare son oeuvre) ne sont pas des oeuvres de circonstances, quand bien même ces circonstances ont pris part à leur élaboration. De même, si une philosophie est invoquée par tel ou tel politicien passé ou présent, cela ne signifie pas que la philosophie en question doive être évaluée relativement à ce qu'en disent ceux qui s'y réfèrent pour s'en réclamer ou pour la condamner. Tel est en effet ce qui défini une oeuvre : être de son temps tout en lui échappant absolument. • De l'introduction, par Gérard Mairet, Léviathan ou matière, forme et puissance de l'Etat civil chrétien, folio essais, Gallimard, 2000. P. 633 et suivante, « la pensée est libre » • Pour parler clair, la question est de savoir si le récit dit la vérité ou si c'est un mensonge. Tout un chacun n'est pas juge de cette question, selon sa propre raison privée, ou conscience ; cela relève au contraire de la raison publique, c'est à dire de la raison du lieutenant suprême de Dieu, car, en vérité, nous l'avons déjà fait juge si nous lui avons donné la puissance souveraine de faire tout ce qui est nécessaire à notre paix et à notre défense. Une personne privée a toujours la liberté (parce que la pensée est libre) de croire ou de ne pas croire, en son coeur, à ces actions qu'on lui présente comme étant des miracles ; et c'est par rapport au surcroit de bénéfice qu'en tirent ceux qui crient au miracle ou les accréditent qu'elle décidera s'il s'agit de miracles ou de mensonges. Cela dit, quand il s'agit de confesser cette fi, la raison privée doit se soumettre à la raison publique, autrement dit au lieutenant de Dieu. Quand à savoir qui est ce lieutenant de Dieu, chef de l'Eglise, c'est ce qui sera examiné plus loin, en son lieu.
La justice étant un service public, l’intervention active du juge dans l’instruction de l’affaire n’en apparaît que plus justifiée et légitime. (...) Enfin, si le procès civil oppose souvent des particuliers, l’ordre public n’est pas pour autant absent des débats qui se déroulent devant les juridictions civiles. Il suffit, pour s’en convaincre, de considérer le nombre des affaires civiles et commerciales dans lesquelles le ministère public intervient, fût-ce comme partie jointe. • Du rapport Magendie, Célérité et qualité de la justice, 15 juin 2004, de la page 24
Internet, un outil extrêmement dangereux • Le Figaro, le 18/06/2008
A Kaboul, Sarkozy demande aux soldats de «relever la tête» • Le président français Nicolas Sarkozy arrivé à Kaboul ce mercredi a demandé aux soldats français de «relever la tête», au nom du «combat contre le terrorisme», après la mort de dix des leurs dans une attaque des talibans • AFP LIBERATION.FR : mercredi 20 août 2008 • Là, Nicolas Sarkozy s’est adressé aux militaires français réunis sur la place d’armes. «La meilleure façon d’être fidèles à vos camarades c’est de continuer le travail, c’est de relever la tête, c’est d’agir en professionnels», a-t-il lancé aux soldats. «Je tenais à vous dire que le travail que vous faites ici, il est indispensable (…). Pourquoi on est ici? Parce qu’ici se joue une partie de la liberté du monde. Ici se mène le combat contre le terrorisme», a poursuivi le président français.
Le droit au travail entre histoire et utopie
1789-1848-1989 : de la répression de la mendicité à l'allocation universelle
Fernand Tangue
Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 1989
D'habitude, on considère le droit au travail, et les droits sociaux en général, comme le fruit d'une critique et d'une contestation de longue haleine des conceptions libérales de l'homme et de la société. Ce seraient avant tout les mouvements socialistes qui, en imposant la reconnaissance de ces droits, auraient battu en brèche le dogmatisme des libéraux. En est-on si sûr cependant ? Le fait que ce soit précisément la Révolution française qui, dans ses Déclarations des droits de l'homme, ait été la première à reconnaître des droits sociaux devrait nous inciter à repenser la question.
L'ouvrage, qui centre l'analyse sur la discussion du droit au travail en 1848, tente de montrer qu'il y a plusieurs libéralismes, et qu'il ne faut pas confondre sa version utopique caractéristique des Lumières avec des versions conservatrices de facture plus récente. Il tente cependant aussi de montrer que le conflit historique, qui domine avant tout le XIXe siècle, entre socialisme et libéralisme est une manifestation dans le temps des antinomies inhérentes au libéralisme utopique des origines, et donc que l'un demeure profondément dépendant de l'autre.
Par le fait qu'il établit un rapport entre la question du droit au travail, l'imaginaire utopique et les principales idéologies politiques des sociétés modernes, l'ouvrage est susceptible de s'adresser, dans une perspective interdisciplinaire, non seulement à ceux qui s'intéressent aux multiples aspects du droit, mais aussi au large public de ceux qui se préoccupent du destin de nos sociétés contemporaines.
Extrait de la page 20
Essai sur les libertés
de Raymond Aron, Philippe Raynaud
Hachette, 2005
Présentation de l'éditeur. L'Essai sur les libertés est animé par une tension entre libertés formelles et libertés réelles que Raymond Aron met en scène en confrontant Marx et Tocqueville. Que sont les libertés reconnues par le droit sans les moyens de les exercer ? En reconnaissant toute la force de la critique marxiste à l'égard du formalisme juridique, en soulignant même combien cette critique gagne de sa pertinence au temps de la société technicienne contemporaine, l'auteur ne cherche pas moins à maintenir que la revendication de la liberté politique est irréductible à toute vision de la "bonne société". Raymond Aron rappelle la dérive des régimes totalitaires et souligne ainsi la nécessité du libéralisme. Mais il s'agit d'un manifeste en faveur du libéralisme politique. et non d'une apologie de la régulation par le seul marché comme le définissent aujourd'hui les théoriciens du néolibéralisme. A l'heure où ceux-ci cherchent à confondre le combat pour les libertés avec le leur et où leurs adversaires sont parfois tentés de jeter le libéralisme politique avec l'eau du bain, la lecture de cet essai incisif est plus que jamais d'actualité.
Biographie de l'auteur. Raymond Aron (1905-1983) a été de 1955 à 1968 professeur de sociologie à la Sorbonne, tout en poursuivant une activité de journaliste commencée pendant la guerre à la France libre. Il a été élu au Collège de France en 1970.
Numéro 13-14–2004, Foucault : usages et actualités
Foucault et le CERFI : instantanés et actualité
Liane Mozère, sur leportique.revues.org
Résumé. L’analyse généalogique de Michel Foucault a inspiré de nombreux chercheur-e-s au cours des années 1970 en apportant à celles et ceux qui ont eu le privilège de la découvrir une inspiration féconde et enrichissante. Dans un collectif de recherche auto-géré créé par Félix Guattari en 1966, le Centre d’Étude, de Recherche et de Formation Institutionnelles (CERFI), Michel Foucault a assuré la direction scientifique d’une des premières recherches intitulée Généalogie des équipements collectifs. Si cette rencontre, fruit d’une proximité intellectuelle entre Michel Foucault, Gilles Deleuze et Félix Guattari, est datée, appartient-elle pour autant à une époque révolue ou n’indique-t-elle pas l’urgence et l’actualité des thèmes travaillés alors ? Les témoignages donnés ici semblent l’indiquer.
La famille ouvrière dans l'Angleterre victorienne: des regards aux mentalités
Jean-Pierre Navailles
Champ Vallon, 1983
Le contrôle social réservé aux femmes : entre prison, justice et travail social
Déviance et Société, Volume 31 2007/1
Coline Cardi, sur www.cairn.info
Résumé de l'article. Très peu d’études sociologiques françaises ont tenté une approche de la déviance en termes de genres: la sous-représentation statistique des femmes dans la sphère pénale suffit souvent à les écarter des analyses. Pourtant, prendre pour objet la déviance des femmes permet d’éclairer le fonctionnement du processus pénal, notamment dans son rapport avec des dispositifs parapénaux qui contribuent à distribuer de façon différentielle la déviance des hommes et celle des femmes. Ainsi, partir de la marge, que représentent les femmes incarcérées, est un moyen d’interroger le centre et de saisir en quoi, s’il faut penser la prison en lien avec l’ordre social, il faut également et conjointement la penser en lien avec l’ordre sexué et les normes qui lui sont liées.
Plan de l'article
• Les femmes et le contrôle social : perspectives de recherche
— Un contrôle pénal favorable ou défavorable aux femmes : une aporie
— De quelques pistes pour analyser la situation des femmes incarcérées
• La construction du genre féminin en prison : l’importance de la maternité
— Le rôle de mère comme « bénéfice secondaire » : une protection relative contre l’incarcération
— Un avantage sous contraintes
— Une source d’inégalités entre les femmes et la surcriminalisation de certains comportements
• Les trajectoires des femmes incarcérées : prison, ordre social et ordre sexué
— La « cliente déviante » : un contrôle social socialement et sexuellement discriminant
— La « criminelle conforme » : l’importance de la conformité aux rôles sexués
— La « hors cadre/hors genre » : l’importance de l’origine sociale
• Conclusion
• BIBLIOGRAPHIE
Crimes de femmes : 25 histoires vraies
de Martin, Vital-Durand
Présentation de l'éditeur. Florence Rey, partie un soir, par amour, pour faire la révolution avec son petit ami : cinq morts. Simone Weber, ses yeux de feu, ses sacs poubelles, ses mystérieux sourires et ses impeccables mises en plis. Marie-Elisabeth Cons, majestueuse belle-mère de la jet-set, ou Joëlle Aubron, l'enfant de la bourgeoisie rêvant de grand soir... Grandes figures de la criminalité féminine de ces deux dernières décennies, leur renommée est comparable à celle des noires héroïnes du passé : Marie Besnard, Pauline Dubuisson, les sœurs Papin et autres "diaboliques" ou "anges de la mort"... Qui sont-elles ? Qui sont leurs victimes ? Pourquoi tuent-elles ? Ce document, qui se dévore comme un roman policier, apporte, grâce à des interviews inédites, un nouvel éclairage sur des affaires célèbres ou méconnues. Des histoires frissonnantes qui révèlent au grand jour une criminalité bien particulière. En tant que journalistes, Anne-Sophie Martin et Brigitte Vital-Durand ont choisi de témoigner.
Biographie de l'auteur. Anne-Sophie Martin est journaliste spécialisée dans les faits divers. Brigitte Vital-Durand est journaliste à Libération.
société
Barbarie en jupes courtes
Agression. Cinq mineures poursuivies dans l’Aisne pour « actes de torture ».
L'Humanité, édition du 2 août 2006
Cinq adolescentes de quatorze à dix-sept ans ont affligé à Élodie, seize ans, des actes qualifiés « de torture ou de barbarie » par la justice. L’agression s’est déroulée dans la nuit de vendredi à samedi dans un foyer éducatif à Saint-Quentin, dans l’Aisne, où l’ensemble des protagonistes ont été placées par un juge des enfants à la suite de problèmes familiaux.
PITTSBURGH, Pennsylvanie (AP), 14 octobre 2005 - Une femme a assommé sa voisine enceinte avec une batte de base-ball mercredi avant de l'emmener dans les bois et de lui ouvrir le ventre à la lame de rasoir pour tenter de lui voler son bébé, a annoncé jeudi la police de Pennsylvanie.
L'assaillante n'a pas eu le temps de retirer le foetus du ventre de sa victime, interrompue par un adolescent qui est passé près des deux femmes en vélo.
Valerie Oskin, âgée de 30 ans, a subi un accouchement par césarienne en urgence, et se trouve dans un état grave, alors que le bébé se porte bien, a précisé la police. Elle semblait être dans le dernier trimestre de sa grossesse, selon les autorités.
Sa voisine, âgée de 38 ans, a été écrouée et inculpée jeudi pour tentative d'homicide et coups et blessures. Elle avait dit à son concubin avant l'agression qu'elle était enceinte, et les enquêteurs ont trouvé des objets pour bébé dans sa caravane, a affirmé le procureur du comté d'Armstrong.
"Elle attendait clairement l'arrivée prochaine d'un enfant", mais "rien n'indique qu'elle était enceinte", a affirmé le procureur Scott Andreassi.
Valerie Oskin serait probablement morte si l'adolescent ne l'avait pas vue depuis son vélo, selon la police. En décembre dernier, une habitante du Missouri avait ouvert le ventre d'une femme enceinte après l'avoir étranglée, et lui avait volé son bébé. Lors de son arrestation, elle avait présenté le nouveau-né comme le sien. Elle doit être jugée prochainement.
De source www.educnet.education.fr,
Primaire : deux guides pour accompagner la rentrée à l'école élémentaire
Une plaquette donnant huit conseils pour protéger les enfants sur internet a été distribuée à l'occasion de la rentrée scolaire aux élèves du primaire. Cosignée par Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale, et Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la famille, elle accompagne le "Guide pratique des parents" à l'école élémentaire qui comprend un chapitre relevant l'ensemble des actions du ministère de l'Education concourant à une meilleure sécurité sur internet et à une responsabilisation des élèves dans leurs pratiques.
• 8 conseils pour protéger vos enfants sur internet, sur www.travail.gouv.fr
• Guide pratique des parents à l'école primaire 2008
Du guide pratique des parents à l'école primaire 2008. Distribué gratuitement à tous les parents d’élèves, ce guide pratique vous informe des nouveautés de la rentrée 2008. Vous y trouverez donc les nouveaux programmes d’enseignement de l’école élémentaire qui entrent en vigueur dès cette année. Ambitieux et réalistes, ils donnent une priorité absolue à l’enseignement du français et des mathématiques car ces savoirs fondamentaux sont à la source de tous les autres apprentissages. Les nouveaux programmes sont également plus courts et plus précis afin d’être compris de tous. En outre, ils fixent clairement les objectifs à atteindre, ce qui vous permet de connaître ce que vos enfants ont à apprendre à l’école.
De la « société de consommation » et de ses détracteurs
Thierry Paquot, sur www.cairn.info
Résumé de l'article. La critique traditionnelle du capitalisme est avant tout une critique du système productif et de ses effets sociaux, qui laisse parfois dans l’ombre la question de la consommation et des besoins. Le panorama proposé ici souhaite montrer que des penseurs, souvent isolés, ont formulé au xxe siècle une critique différente du capitalisme, articulée à une remise en cause de la société de consommation et à une critique radicale de la technique.
Plan de l'article
• Système technique et déshumanisation
• « Société de consommation » et aliénation
• Au-delà de la « société de consommation » ?
Situation paradoxale que celle de Guy Debord, dans le panorama intellectuel français ; d’un côté, tout le monde le cite, fait référence à lui, jusqu’aux agents même du spectacle dont il aura été toute sa vie l’adversaire ; d’un autre côté, on ne peut qu’être frappé de l’étrange discrétion de la presse devant la parution en volume de l’ensemble de ses œuvres • Le Monde diplomatique, août 2006
La société du spectacle
de Guy Debord
Gallimard, Folio, 1996. Publié en 1967. Quatrième de couverture. Guy Debord (1931-1994) a suivi dans sa vie, jusqu'à la mort qu'il s'est choisie, une seule règle. Celle-là même qu'il résume dans l'Avertissement pour la troisième édition française de son livre La Société du Spectacle. « Il faut lire ce livre en considérant qu'il a été sciemment écrit dans l'intention de nuire à la société spectaculaire. Il n'a jamais rien dit d'outrancier. »
Au terme des deux siècles étudiés ici, l'un des cercles placé dans la dépendance du centre, le cimetière, peut être qualifié de chrétien parce que en sont exclus les pécheurs non repentis, les suicidés, les hérétiques et les infidèles. (...) Au fond, les hérétiques des XIe-XIIe siècle, ces êtres qui, faute de pouvoir être appréhendés directement à travers leurs propres écrits, nous paraissent quelque peu fantomatiques, ne sont que de pures fictions, d'utiles repoussoirs permettant à ceux qui s'en démarquent de définir les traits constitutifs de leur identité collective. Le prix à payer de cette définition identitaire est l'émergence d'une société d'intolérance. • Iogna-Prat, Ordonner et exclure, Cluny et la société chrétienne face à l'hérésie, au judaïsme et à l'islam (1000-1150), Champs/Flammarion, 2004, page 262, 5., Repoussoirs
Le football : une industrie comme les autres ! Le foot pèse plus de 250 milliards d'euros dans le monde : de la compétition, aux produits dérivés, en passant par le sponsoring et les droits de (...) • Brest ouVert
tsr.ch • ABE au coeur du merchandising. Consomme, c'est du foot ! Il nous explique : « Le football représente près de la moitié du poids économique du sport dans le monde. On évalue à 250 milliards d’euros le total de tous ... »
"Le football et le sexe vont de pair", déclare l'avocat du nouveau mégabordel de 3000 m2, pouvant accueillir 650 clients masculins, construit à côté du ... • sisyphe.org
"L'industrie du jeu d'argent est à 90 % clandestine", lance Alexandra Musseau, directrice générale de l'AFJL (Agence Française des Jeux d'argent en Ligne). L'AFJL est une organisation créée début 2006, qui fournit des prestations de veille sur l'industrie du jeu en ligne et des services aux acteurs de ce secteur. • JDN, Le mondial de l'ombre, 10/05/2006
Les Etats-Unis interdisent les jeux d'argent en ligne. Cette décision, redoutée depuis longtemps par les géants du secteur, a provoqué leur dégringolade en Bourse. • Libé, Lundi 2 octobre 2006
PARIS (AFP), 11 juillet 2006, extrait - La classe politique refuse de déboulonner la légende Zidane mais attend des "explications" du footballeur pour son coup de tête sur un défenseur italien en finale du Mondial, un geste qui prend l'ampleur d'une affaire nationale.
Alors que le mystère demeure sur ce que Marco Materazzi a dit pour provoquer le coup de folie qui a valu à Zinedine Zidane son exclusion, les politiques, comme l'opinion, font preuve d'indulgence à l'égard d'un joueur devenu héros national depuis la victoire des Bleus en 1998.
61% des Français (contre 27%) pardonnent à Zidane son geste, selon un sondage CSA dans Le Parisien/Aujourd'hui en France. Ils sont même 52% (contre 32%) à comprendre sa réaction.
La banderole de la honte
Sport24/lefigaro.fr,30/03/2008
L'ignominie a envahi le Stade de France samedi soir après que des supporters parisiens ont déployé une banderole insultante envers le peuple nordiste. Le maire de Lens et la LFP ont décidé de porter plainte. Le PSG devrait se constituer partie civile.
Les «Dim Dim Girls» piratent la Coupe du Monde de rugby • La célèbre marque de sous-vêtements a lancé une campagne de charme dans les tribunes des stades de la Coupe du monde. L'IRB, l'organisme qui gère les droits commerciaux, n'était pas prévenu. Et n'apprécie pas du tout.
LIBERATION.FR : jeudi 27 septembre 2007
LONDRES (AFP), le 30 octobre 2006 - De nombreux joueurs de football anglais, désoeuvrés en dehors des entraînements et des matches, sont accrocs aux paris en ligne et aux sites pornographiques sur internet, selon une étude publiée lundi par le Times.
"Ces jeunes hommes mènent des vies très solitaires, spécialement dans leurs chambres d'hôtel où ils restent de 20H00 à 08H00 le matin du match", explique Peter Kay, directeur général de la Sporting Chance Clinic, un établissement fondé par l'ancien joueur Tony Adams, alcoolique repenti, pour soigner les comportements compulsifs des sportifs. ...
Selon Carlisle, le problème vient du manque d'expérience de la vie des joueurs: "Les clubs doivent éduquer leurs joueurs et s'assurer qu'ils utilisent leur temps libre de manière constructive".
"On les retire très jeunes de leur environnement familial et on en fait des modèles pour les jeunes du pays. Comment peuvent-ils assumer ce rôle alors qu'eux-mêmes sont des gamins?", interroge Carlisle.
"Alors comme ça les joueurs parient en ligne dans leur chambre d'hôtel? Alors comme ça, ils regardent du porno? Et alors?", réagit l'ancien joueur Tony Cascarino selon qui "tout le monde le fait. C'est normal".
Cascarino se souvient de son époque quand, à l'arrivée dans un hôtel, un joueur criait dans le couloir à ses partenaires "chaîne 33", celle qui diffuse des films pornographiques. "On était dégoûté quand on se rendait compte que c'était un film érotique et pas du hard-core", se rappelle l'Irlandais.
Selon lui, les joueurs sont "des êtres humains avec les mêmes besoins et les mêmes désirs, les mêmes forces et les mêmes faiblesses que M. et Mme Tout-le-Monde".
Le marché mondial du sexe au temps de la vénalité triomphante
à lire sur www.toxicoquebec.com, extrait
Toxico Québec actualités est heureux de vous présenter ce texte percutant du sociologue Richard Poulin (Ph.D. Professeur titulaire de sociologie à l'Université d'Ottawa)
«Rares sont les analyses de la mondialisation capitaliste qui prennent en considération l’industrie du commerce sexuel. En pleine expansion, cette industrie produit des déplacements très importants de population et génère des revenus mirobolants. Sa croissance fulgurante exige que des millions de femmes et d’enfants soient métamorphosés en marchandises sexuelles. Après avoir mesuré l’essor des marchés sexuels et examiné le rôle du crime organisé dans son déploiement au niveau mondial, l’article analyse le processus de «marchandisation» à l’œuvre et les mécanismes par lesquels sont «fabriquées les marchandises» particulières que sont les êtres humains qui aliènent leur sexe.»
Ce texte fait partie d'un article intitulé «Prostitution, crime organisé et marchandisation» qui a été publié par l'auteur dans la Revue Tiers Monde, (Paris, PUF, vol. XLIV. n° 176, octobre-décembre 2003 : 735-769).