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Plongée dans le coma par son appareil de remise en forme ?
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ladepeche.fr, 26/09/2008
Pont-du-Casse. Plongée dans le coma par son appareil de remise en forme ?
Elle a utilisée pendant plus d'un mois cette machine acquise à un téléachat, et apparemment fabriquée en Chine.
Dimanche 27 janvier dernier, Pont-du-Casse. Il est environ 20 heures et Marie-Chantal Betbèze, 52 ans, assistante maternelle, petit bout de femme active et dure au mal, est « pliée en deux sur le lit » : « Elle a très, très mal au ventre ». Son mari, Patrick Betbèze, 46 ans, la porte jusqu'à la voiture et file aux urgences de l'hôpital Saint-Esprit à Agen.
Après de longues heures d'attente et un scanner qui montre son « abdomen plein de liquide », décision est prise, au petit matin du lundi, d'opérer Marie-Chantal : « Lorsqu'on me rappelle l'après-midi pour me dire de revenir à l'hôpital, se souvient Patrick, elle est en réanimation, le pire scénario ». Plongée dans un coma artificiel profond par l'équipe médicale, Marie-Chantal Betbèze, que sa famille croyait, la veille encore, en bonne santé, qui ne prenait pas de traitement et ne souffrait d'aucune pathologie, vient de subir une ablation totale du colon et partielle du rectum.
Victime d'une hémorragie massive (un collapsus cardiovasculaire), elle est plus proche de la mort que de la vie : « Si on me rappelle pour la réopérer dans les deux heures je ne rouvre pas », explique le chirurgien à Patrick. « C'est très grave ».
Délire schizo
Le soir même, son épouse fait un arrêt cardiaque de 5 minutes, résiste ensuite à un choc sceptique dû à la nécrose du colon, alors que les chances de survie sont de tout juste 10 %. Pendant les cinq semaines qui suivent, le pronostic vital est « réservé ». Reliée à 15 poches de perfusion et 8 seringues, sous assistance rénale 24 heures sur 24, elle est opérée à quatre reprises en un mois et passe une semaine en délire schizophrénique à son réveil.
« J'ai passé ma vie en réa pendant un mois et demi », se souvient Patrick. « Je restais toute la journée et le soir j'étais jusqu'à 3 heures du matin sur internet pour tout bosser et comprendre de quoi elle souffrait ». Une relation de confiance s'instaure entre l'équipe de réa et Patrick qui cherchent alors ensemble à comprendre pourquoi Marie-Chantal est dans cet état (lire ci-contre). Si à ce jour aucune enquête technique ou médicale n'apporte la preuve du lien de causalité entre l'utilisation de ce plateau vibrant et les maux dont souffre Marie-Chantal, pour elle comme pour son mari, le doute n'est plus permis.
Et notamment parce que la mère de famille dépassait sans doute largement les « doses prescrites » : « Je pense que ma femme faisait des séances bien supérieures à 10 minutes. Sans doute de l'ordre de la demi-heure », concède Patrick. Ce que confirme Marie-Chantal, sortie finalement de l'hôpital de 13 avril : « Je commençais souvent par 5 minutes debout, puis ensuite je passais bien 20 minutes assise sur le plateau ou les cuisses ou le ventre posé dessus, comme le montraient les croquis ». « Mais jamais on n'aurait pensé que faire trop de plateau vibrant puisse la faire mourir », proteste Patrick. Ce que l'on reproche au fabricant, c'est de n'indiquer nulle part quels risques on encourt à trop, ou à mal utiliser ces appareils ».
Via une association d'aide aux victimes, Marie-Chantal et Patrick Betbèze ont pris contact avec le fabricant du plateau vibrant, basé en Belgique : « On leur a demandé de faire une déclaration de sinistre à leur assurance ». Le fabricant a répondu positivement, une expertise médicale doit avoir lieu.
En attendant, Patrick et Marie-Chantal, en dépit d'une force morale étonnante, savent bien que depuis un certain 27 janvier, leur vie n'est plus la même. Calme mais déterminé, Patrick, qui a pris conseil auprès de l'avocat agenais Edouard Martial, jure : « On est secs de larmes d'avoir pleuré. Ma femme est passée près de la mort tant de fois : j'irai jusqu'au bout… ».
Le constructeur : « Il n'y a aucun lien établi »
Joint par téléphone, l'avocat de la société belge fabricant du plateau vibrant acheté par Marie-Chantal Betbèze, réfute toute responsabilité de ses clients : « Tout ce battage autour de cette histoire est prématuré. Il n'y a pas le moindre élément qui permette d'établir la causalité entre notre plateau vibrant et l'état médical de cette dame. On ne sait d'ailleurs ni quand ni comment elle l'a utilisé. Jusque-là, nous n'avons jamais eu de problème avec les millions de machines qui sont vendues à travers le monde ».
D'après le site internet du téléachat sur lequel Marie-Chantal a acheté son plateau vibrant, ce dernier serait fabriqué en Chine : « Je suis incapable de vous dire où est fabriqué ce produit », répond de son côté l'avocat. Pas de réponse non plus lorsqu'il s'agit de savoir si des études médicales ont précédé sa mise sur le marché, ou encore si le plateau vibrant est certifié par un organisme de contrôle. « Que se passe-t-il si on dépasse la séance de 10 minutes prescrite ? Est-ce que cela peut avoir des conséquences sur la santé ? ». Réponse du conseiller juridique : « Ce n'est pas ma partie, je vais demander à ce que quelqu'un de qualifié en la matière vous rappelle ». Hier soir, personne n'avait rappelé pour apporter ces réponses.
Un lien possible évoqué verbalement
« La cause habituelle d'un collapsus, c'est une thrombose », explique Patrick. « Or, on n'a retrouvé aucun caillot ni aucune trace de cholestérol qui aurait réduit les artères ou les veines. Pas de trace de cancer non plus ». À force de dialogue avec les médecins, une hypothèse se fait jour : « On a cherché ce qui avait changé dans notre vie au cours des semaines précédant le 27 janvier. Je ne voyais rien », poursuit Patrick. « Et puis un médecin m'a demandé si ma femme faisait du sport. J'ai parlé du plateau vibrant qu'elle avait acquis au téléachat mi-décembre ». Le corps médical demande à Patrick d'apporter la notice. Rapidement, les médecins consultés estiment verbalement « possible » d'établir un lien entre l'utilisation de la machine et les symptômes présentés par Marie-Chantal.
Coquette et souhaitant « raffermir ses cuisses », Marie-Chantal supporte les vibrations du plateau, pourtant violentes, sans mot dire : « La première fois que je l'ai utilisé, j'avais eu des hématomes sur les fesses », se souvient-elle encore. « Ce sont mes belles-filles qui l'avait remarqué, à la salle de bain. Mais jamais je ne pensais qu'en faire de trop puisse être aussi dangereux ».
En page 16/Région du Républicain Lorrain du 9 août 2007 :
Manque de transparence. L'expert, le cabinet Legrand à Aulnay-sous-Bois, a déposé son rapport le 14 juin 2007. Il constate des « irrégularités dans les comptes et un manque de transparence » indique l'avocat messin. Le comité d'entreprise, estimant que ces irrégularités constituent des infractions pénales, dépose donc plainte le 1er août dernier, pour les dites infractions. ...
« Les réponses aux questions ont été données » slon la direction. [...] Nous ne connaissons pas, à l'heure actuelle, l'objet de la plainte et nous y répondrons, bien évidemment, si nécessaire. Mais nous pouvons dire que le Comité d'Entreprise a examiné ce rapport d'expertise au cours d'une réunion spécifique, tenue le 19 juillet 2007. Au cours de cette réunion, toutes les réponses ont été apportées aux questions relatives au rapport sur l'exercice 2005, posées par les membres du Comité d'Entreprise. L'association avait, à fin 2005, un endettement de près de 55M€ essentiellement lié aux investissements dans le secteur médico-social. Ce secteur répond à une forte demande liée au viellissement de la population.
L'Humanité, le 20 septembre 2002
Santé · Paris, un îlot de bientraitance
Le plan Alzheimer présenté par Bernard Kouchner en 2001 prévoit le développement de centres d’accueil de jour. Reportage dans le 3e arrondissement de Paris.
... Quelques personnes âgées papotent autour d’un café dans le coin cafétéria. Mais une grande partie d’entre elles sont de sortie. " En balade à la place des Vosges avec le médecin adaptateur, sourit Alain Koskas, le directeur du centre. Cela, c’est notre plus grande joie. Lorsque nous avons ouvert le centre, poursuit-il, la principale demande formulée par les personnes étaient de sortir, faire du lèche-vitrines, boire un café, aller au cinéma. Ils avaient un fort besoin de vie normale. " Inutile de dire que les fugues, courantes chez les malades d’Alzheimer en institution, sont ici très rares. En dehors des sorties, des ateliers de stimulation et d’expression sont proposés, au choix : revue de presse et information, esthétique et podologie, gymnastique douce, peinture et dessin, danse et chant, atelier pâtisserie, et l’atelier mémoire, justement en train de se dérouler. Autour de la table, Hélène se souvient de Lyon, " le grand centre de la Résistance en France " et " du Vercors ". Julia, ex-grande danseuse de quatre-vingts ans, ne veut plus pour sa part se souvenir du moment " où on l’a poussé dans un wagon, en Pologne ". Direction les camps de la mort. Dans la salle d’à côté, quelques femmes sont en atelier réadaptation et prévention des chutes.
Aujourd’hui, la liste d’attente au centre est telle qu’il faut prévoir quatre mois pour un bilan de santé très complet et huit mois pour avoir une chance d’obtenir une place. " C’est lamentable, s’indigne Alain Koskas. Les familles et leur aîné, lorsqu’elles poussent la porte du centre, sont le plus souvent dépressifs et ont abandonné leur pudeur pour demander de l’aide. Et nous leur répondons qu’on leur écrira, quand il y aura de la place… " [...] " Des endroits comme ça, il en faut dans toute la France ", affirme Marc Cohen, le responsable médical du centre. Mais bien sur, cela coûte cher. Le centre Édith-Kremsdorf repose en parti sur le mécénat d’associations juives, avant que la mairie de Paris verse ses premières subventions à partir de janvier prochain. Ce qui permettra au centre de rester ouvert à toutes les classes sociales. " Mais il faut vraiment que l’État participe aux initiatives de ce type, en partenariat avec les associations et les personnes demandeuses, confie Marc Cohen. Bien évidemment, la Sécurité sociale ne peut financer seule les structures de ce genre. Il faut des partenariats. Et vite. ...
D'une communication du 15 novembre 2004 de la mairie de Paris...
La santé publique
» 15/11/2004
Par M. Bertrand DELANOË
FACILITER ET RÉORGANISER L'OFFRE DE SOINS
4) L'offre hospitalière non AP-HP
A côté des hôpitaux de l'AP-HP , les établissements hospitaliers privés représentent encore une offre de soins non négligeable très utile aux Parisiens.
De nombreuses cliniques privées ont fermé ces dernières années et les établissements privés à but non lucratif, participant au service public rencontrent des difficultés financières très importantes, victimes de sous dotations budgétaires successives.
Les plans d'économie qui leur sont imposés les conduisent à se réorganiser en supprimant des activités et en se regroupant. Ainsi, après le rapprochement de l'hôpital de la Croix Saint Simon avec l'hôpital des Diaconesses dans le 12ème arrondissement, la fermeture de l'hôpital Léopold Bellan serait envisagée avec le transfert de ses activités sur l'hôpital de Bonsecours et l'Institut de Puériculture de Paris (IPP) verra ses activités transférées sur Necker-Enfants malades. ...
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Mort d'un patient: un hôpital condamné
AFP Publié le 30/04/2012 à 17:33
Le centre hospitalier de Dreux a été condamné aujourd'hui par le tribunal administratif d'Orléans après le décès d'un patient de 63 ans dont la prise en charge a été jugée "défaillante et fautive".
Le patient avait été admis en soins intensifs à la suite d'un malaise lors d'un examen cardiologique, puis hospitalisé dans le service neurologie en décembre 2006. Il était décédé le 1er janvier 2007.
Selon le rapport d'expertise, il a succombé aux suites d'une insuffisance rénale, d'une déshydratation et d'une hémorragie provoquée par un surdosage d'anticoagulants. "La prise en charge de ce patient qui présentait de lourds antécédents médicaux a été défaillante et fautive et à l'origine d'une perte de chances de survie pour l'intéressé fixée à 75%", selon le jugement rendu par le tribunal administratif.
Le centre hospitalier de Dreux a été condamné à verser au total 101.000 euros à la veuve du patient et à ses enfants.
De source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/30/97001-20120430FILWWW00530-mort-d-un-patient-un-hopital-condamne.php