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Treize ans de réclusion pour « Terminator »
Val-d’Oise : l'écolier qui a frappé son enseignante entendu par la police
Créé le 30/09/08 - Dernière mise à jour à 19h53 - Europe 1
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NDLR : Châteaudun ? Un quelconque rapport avec un article de Libé de juillet 2006 ? C'est fort probable.
Après l'hypothèse d'un malaise ou d'une crise d'épilepsie, les détenus parlent d'une rixe dans l'office. "Ce n'est pas pour une histoire de compote, comme cela a été dit. William était vexé de ne pas être dans mon équipe de foot et, depuis, il me cherchait", raconte l'accusé après avoir confirmé une première altercation ce jour-là.
CHARTRES (AFP) - La cour d'assises d'Eure-et-Loir a condamné mardi soir à treize ans de réclusion criminelle Stanley Okoumba, surnommé "Terminator", reconnu coupable de coups mortels à un codétenu dans le centre de détention de Châteaudun lors d'une rixe en juillet 2006.
L'avocat général avait requis quinze ans de réclusion criminelle.
Le jeune homme, 26 ans, décrit comme un "caïd" par plusieurs détenus et surveillants, comparaissait depuis lundi pour "homicide volontaire" et "subornation de témoins". Il risquait jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle.
Après 3h30 de délibéré les jurés ont reconnu coupable l'accusé "de coups mortels ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et "de subornation".
"La peine est disproportionnée. C'est pratiquement le maximum demandé. Nous allons faire appel", a indiqué l'avocat de la défense, Me Michel Konitz, après le verdict.
"Stanley Okoumba n'avait pas l'intention de tuer quand il est entré dans la pièce pour se battre. Mais au moment où il a porté les coups, il avait l'intention d'homicide", a affirmé l'avocat général Arnaud Viornerie, dans son réquisitoire.
"L'accusé a porté plusieurs coups de pied à la tête sur un homme à terre, qui ne pouvait plus se défendre, ce que savait M. Okoumba. Il aurait pu s'arrêter. Après, il a demandé aux détenus de dire que la victime avait glissé dans les douches", a souligné le magistrat.
"Je regrette. Jamais je n'ai voulu tuer", a lancé alors Okoumba en s'adressant à la partie civile.
Le 8 juillet 2006, William Gomis, 29 ans, incarcéré pour trafic de drogue, est retrouvé inconscient dans sa cellule. Dans le coma, il est transporté à l'hôpital de Châteaudun puis héliporté au CHRU d'Orléans, où il décède quatre jours plus tard.
Une bagarre a éclaté auparavant entre les deux hommes dans l'office, Gomis considéré comme discret, supportant mal la "domination" de Okoumba, surnommé "Terminator" en raison d'une force physique peu commune qui lui permet de régner en maître dans le bâtiment.
Auxiliaire, Okoumba se servait en "premier" pour les desserts et faisait "faire les corvées" par d'autres, racontent des détenus dont certains ont refusé d'être témoins par "peur de représailles".
La victime, 29 ans, est rouée de coups de poing et de coups de pied notamment à la tête, selon certains témoignages. Son corps a ensuite été traîné jusqu'à sa cellule.
"Il existe des boxeurs qui meurent sur un ring. L'accusé n'avait pas l'intention de tuer. Lorsqu'on se bat, on n'est plus soi-même", avait plaidé Me Konitz rappelant que "l'autopsie ne dit rien sur les coups mortels".
"La famille n'a pas de sentiment de haine. Mais elle ne peut se contenter de la fatalité comme réponse. La victime ne faisait pas le poids (1,74 m, 73 kg) face à un adversaire (1,69 m, 90 kg) beaucoup plus fort, et n'a pas été aidée par ses camarades qui ont laissé faire", avait fait remarquer l'avocat des parties civiles, Me Henri Letrouit.
Pour les psychiatres, "Okoumba a une forte capacité d'argumentation et s'impose par la force physique. Il n'était pas au moment des faits en état de dissociation de conscience".
L'accusé était détenu à Châteaudun après avoir été condamné par la cour d'assises de l'Essonne en 2000 à 8 ans de prison pour viol en réunion.
La cour se penche sur la personnalité de "Terminator" accusé du meurtre d'un codétenu
Paru le lundi 29 septembre 2008 à 16:15, www.corsematin.com
La cour d'assises d'Eure-et-Loir a tenté lundi de mieux cerner la personnalité de Stanley Okoumba, surnommé "Terminator", accusé d'avoir tué un codétenu dans la prison de Châteaudun lors d'une rixe en juillet 2006.
La cour d'assises d'Eure-et-Loir a tenté lundi de mieux cerner la personnalité de Stanley Okoumba, surnommé "Terminator", accusé d'avoir tué un codétenu dans la prison de Châteaudun lors d'une rixe en juillet 2006.
En entamant les débats, la présidente de la cour d'assises, Sabine Faivre, a fait allusion au climat de peur qui peut régner dans les prisons, au lendemain du meurtre d'un détenu de la prison de Varces (Isère) par un tireur d'élite extérieur.
Elle a lu la lettre d'un détenu qui "ne veut pas être témoin" et souligné "vu ce qui s'est passé dimanche, cela ne les encourage pas à venir", avant de presser de questions l'accusé, haussant le ton quand la réponse ne lui convenait pas.
Agé de 26 ans, trapu (1,69 m, 90 kg), vêtu d'un jean et d'un blouson noir, Stanley Okoumba, né au Gabon et désormais incarcéré à Fresnes (Val-de-Marne), a réfuté être "un chef de bande" mais reconnu avoir un "fort caractère", une "tendance" à se montrer.
Debout dans le box, il a répondu d'une voix calme : sur son enfance -"il n'a pas connu son père"-, son adolescence "difficile", son arrivée en foyer, puis en prison où il suit "des ateliers, fait du sport" et remet "de l'ordre dans l'aile B car il faut de la discipline".
Dans cette aile, le 8 juillet 2006, William Gomis, 29 ans, incarcéré pour trafic de drogue, est retrouvé inconscient, dans sa cellule. Dans le coma, il est transporté à l'hôpital de Châteaudun puis héliporté au CHRU d'Orléans, où il décède quatre jours plus tard.
Après l'hypothèse d'un malaise ou d'une crise d'épilepsie, les détenus parlent d'une rixe dans l'office. "Ce n'est pas pour une histoire de compote, comme cela a été dit. William était vexé de ne pas être dans mon équipe de foot et, depuis, il me cherchait", raconte l'accusé après avoir confirmé une première altercation ce jour-là.
Gomis (1,74 m, 73 kg), considéré comme discret, sportif, reprochait à Okoumba de faire du "bruit lors de la sieste" et supportait mal sa "domination".
Le conflit reprenait en début de soirée. "Il voulait me régler mon compte. Il refusait d'arrêter le combat", explique Okoumba, surnommé "Terminator" en raison d'une force physique peu commune qui lui permet de régner en maître dans le bâtiment et de demander aux détenus de dire que Gomis a eu un malaise dans les douches, selon surveillants et détenus. Le corps de la victime a été traîné jusqu'à sa cellule.
"On s'est tous rassemblés pour dire la même chose. Cela se passe ainsi quand il y a un problème", précise l'accusé, avant de reconnaître avoir "donné des coups de poing, un coup de pied au visage de Gomis par peur de prendre des coups". Les témoins parlent de coups violents.
Pour les psychiatres, "Okoumba est d'une intelligence normale. Il a une forte capacité d'argumentation et s'impose par la force physique. Il n'était pas au moment des faits en état de dissociation de conscience".
L'accusé était détenu à Châteaudun après avoir été condamné par la cour d'assises de l'Essonne en 2000 à 8 ans de prison pour viol en réunion.
Jugé pour "homicide volontaire" et "subornation de témoins", le jeune homme encourt une peine de 30 ans de réclusion criminelle. Le procès se termine mardi avec le réquisitoire et les plaidoiries des avocats.
Des flash infos de France 3...
>CHARTRES, 30 sept 2008 (AFP) - 21h48
Treize ans de réclusion pour "Terminator" pour coups mortels sur un codétenu
La cour d'assises d'Eure-et-Loir a condamné mardi soir à treize ans de réclusion criminelle Stanley Okoumba, surnommé "Terminator", reconnu coupable de coups mortels à un codétenu dans le centre de détention de Châteaudun lors d'une rixe en juillet 2006. L'avocat général avait requis quinze ans de réclusion criminelle. Le jeune homme, 26 ans, décrit comme un "caïd" par plusieurs détenus et surveillants, comparaissait depuis lundi pour "homicide volontaire" et "subornation de témoins". Il risquait jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. Après 3h30 de délibéré les jurés ont reconnu coupable l'accusé "de coups mortels ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et "de subornation". "La peine est disproportionnée. C'est pratiquement le maximum demandé. Nous allons faire appel", a indiqué l'avocat de la défense, Me Michel Konitz, après le verdict. "Stanley Okoumba n'avait pas l'intention de tuer quand il est entré dans la pièce pour se battre. Mais au moment où il a porté les coups, il avait l'intention d'homicide", a affirmé l'avocat général Arnaud Viornerie, dans son réquisitoire. "L'accusé a porté plusieurs coups de pied à la tête sur un homme à terre, qui ne pouvait plus se défendre, ce que savait M. Okoumba. Il aurait pu s'arrêter. Après, il a demandé aux détenus de dire que la victime avait glissé dans les douches", a souligné le magistrat. "Je regrette. Jamais je n'ai voulu tuer", a lancé alors Okoumba en s'adressant à la partie civile. Le 8 juillet 2006, William Gomis, 29 ans, incarcéré pour trafic de drogue, est retrouvé inconscient dans sa cellule. Dans le coma, il est transporté à l'hôpital de Châteaudun puis héliporté au CHRU d'Orléans, où il décède quatre jours plus tard. Une bagarre a éclaté auparavant entre les deux hommes dans l'office, Gomis considéré comme discret, supportant mal la "domination" de Okoumba, surnommé "Terminator" en raison d'une force physique peu commune qui lui permet de régner en maître dans le bâtiment. Auxiliaire, Okoumba se servait en "premier" pour les desserts et faisait "faire les corvées" par d'autres, racontent des détenus dont certains ont refusé d'être témoins par "peur de représailles". La victime, 29 ans, est rouée de coups de poing et de coups de pied notamment à la tête, selon certains témoignages. Son corps a ensuite été traîné jusqu'à sa cellule. "Il existe des boxeurs qui meurent sur un ring. L'accusé n'avait pas l'intention de tuer. Lorsqu'on se bat, on n'est plus soi-même", avait plaidé Me Konitz rappelant que "l'autopsie ne dit rien sur les coups mortels". "La famille n'a pas de sentiment de haine. Mais elle ne peut se contenter de la fatalité comme réponse. La victime ne faisait pas le poids (1,74 m, 73 kg) face à un adversaire (1,69 m, 90 kg) beaucoup plus fort, et n'a pas été aidée par ses camarades qui ont laissé faire", avait fait remarquer l'avocat des parties civiles, Me Henri Letrouit. Pour les psychiatres, "Okoumba a une forte capacité d'argumentation et s'impose par la force physique. Il n'était pas au moment des faits en état de dissociation de conscience". L'accusé était détenu à Châteaudun après avoir été condamné par la cour d'assises de l'Essonne en 2000 à 8 ans de prison pour viol en réunion.
>CHARTRES, 30 sept 2008 (AFP) - 21h21
Treize ans de réclusion pour "Terminator" pour coups mortels à un codétenu
La cour d'assises d'Eure-et-Loir a condamné mardi soir à treize ans de réclusion criminelle Stanley Okoumba, surnommé "Terminator", reconnu coupable de coups mortels à un codétenu dans le centre de détention de Châteaudun lors d'une rixe en juillet 2006. L'avocat général avait requis quinze ans de réclusion criminelle. Le jeune homme, 26 ans, décrit comme un "caïd" par plusieurs détenus et surveillants, comparaissait depuis lundi pour "homicide volontaire" et "subornation de témoins". Il risquait jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. Après 3h30 de délibéré les jurés ont reconnu coupable l'accusé "de coups mortels ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et "de subornation". "Stanley Okoumba n'avait pas l'intention de tuer quand il est entré dans la pièce pour se battre. Mais au moment où il a porté les coups, il avait l'intention d'homicide", avait affirmé l'avocat général Arnaud Viornerie, dans son réquisitoire. Le magistrat avait requis "15 ans de réclusion criminelle, au vue du parcours de l'accusé, des circonstances et de la violence rencontrée". "Je regrette. Jamais je n'ai voulu tuer", William Gomis, 29 ans, avait lancé alors Okoumba en s'adressant à la partie civile.
>VERSAILLES, 30 sept 2008 (AFP) - 19h32
Condamné à la prison pour avoir adressé des lettres de menaces à des magistrats
Un récidiviste de 37 ans a été condamné lundi à deux ans de prison dont 21 mois avec sursis par le tribunal correctionnel de Versailles pour avoir adressé des lettres de menaces et d'insultes à des magistrats du tribunal administratif de Versailles le 13 septembre. Le sursis est assorti d'une mise à l'épreuve pendant 2 ans et d'une obligation de soins. L'homme était jugé en comparution immédiate. Gilles Salles, agent de sécurité vivant dans les Hauts-de-Seine, avait adressé le 13 septembre 2008 des lettres d'insultes et de menaces de mort avec des relents antisémites à trois magistrats du tribunal administratif de Versailles. En avril 2008, ces magistrats siégeaient à la cour administrative de Versailles qui avait rejeté un recours de Gilles Salles qui s'était vu refusé l'agrément préfectoral pour exercer sa profession d'agent de sécurité dans les Hauts-de-Seine. Déjà condamné à plusieurs reprises pour outrage, le récidiviste a été retrouvé grâce à une empreinte laissée sur l'une des lettre de menace. Interpellé lundi à son domicile à Nanterre (Hauts-de-Seine), il a reconnu les faits. Lors de la perquisition, les policiers ont découvert de la documentation à connotation antisémite ainsi que de la documentation concernant des armes. "C'est plus fort que moi, c'est pulsionnel", a déclaré l'accusé pour expliquer son geste. "D'habitude je les écris et je les déchire mais là j'ai éprouvé la nécessité de les envoyer", a-t-il ajouté au sujet des quatre lettres envoyées. "Une logorrhée ignominieuse, injurieuse, insultante", a lancé le procureur de la République, Luc-André Lenormand qui avait requis deux ans de prison pour "un individu dangereux que l'on doit isoler quelques temps de la société".
Val-d’Oise : l'écolier qui a frappé son enseignante entendu par la police
Créé le 30/09/08 - Dernière mise à jour à 19h53 - Europe 1
24 commentaires
Vendredi dernier, peu avant la fin de la classe, après une remarque qu’il n’avait pas appréciée, un élève de 11 ans, en CM1, s’est mis à frapper son enseignante, aux jambes, au ventre et même au visage. Un incident qui a choqué toute la communauté éducative autour de l’école Jean-Jaurès de Persan dans le Val d’Oise. Devant l’établissement, une banderole "Droit au respect" a été installée. L’inspection d'académie précise qu'il s'agit d'une "situation peu courante dans le premier degré". L’enseignante a bénéficié d’un arrêt de travail de huit jours et a décidé de porter plainte. L'enfant de 11 ans a lui été entendu mardi par la police en présence de ses parents. [...] Tout aurait commencé après une remarque de l’enseignante que l’enfant n’aurait pas appréciée. Il a alors commencé à porter des coups aux jambes, aux bras, au ventre et même au visage de son institutrice. "Droit au respect" : c’est la banderole qui a depuis été installée sur l’école. L’élève est lui connu pour être perturbé et il bénéficiait d'un suivi pédagogique particulier, a précisé Patrice Garnier, l'inspecteur d'académie adjoint du Val-d'Oise chargé du premier degré. Depuis les faits, l'élève est accueilli à l'école où il est pris en charge en dehors de sa classe par un enseignant particulier. ...
De nombreux parents ne cachent pas leur désir que l'enfant soit désormais scolarisé ailleurs.
>CERGY, 30 sept 2008 (AFP) - 18h04
L'élève de CM1, suspecté d'avoir frappé son enseignante, a été entendu par la police
L'élève de CM1, suspecté d'avoir frappé vendredi à plusieurs reprises son enseignante de l'école Jean-Jaurès de Persan (Val-d'Oise), a été entendu mardi par la police, en présence de ses parents avec lesquels il est reparti, a-t-on appris de source judiciaire. Selon la source judiciaire et une source policière, l'enfant est âgé de 10 ans et non de 11 ans comme annoncé mardi par l'inspection générale de l'académie. L'enseignante frappée aux jambes et aux bras, dans sa classe, avait déposé plainte pour violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public. Le commissariat de Persan est chargé de l'enquête. "Les policiers poursuivent les investigations pour en savoir plus sur la personnalité de l'enfant. Eu égard à l'âge de l'enfant, le parquet peut donner des suites pénales ou civiles à l'affaire", a précisé à l'AFP une source judiciaire au parquet de Pontoise. L'élève présenté comme perturbé par l'inspection générale de l'académie bénéficiait déjà avant les faits d'une assistance éducative particulière.
>PARIS, 30 sept 2008 (AFP) - 17h05
Agression d'une enseignante en CM1 : "un acte rare", selon un syndicat
L'agression vendredi d'une enseignante de CM1 par un écolier de 11 ans à Persan (Val-d'Oise) est un "fait grave, mais relativement rare, voire exceptionnel" en primaire, a réagi mardi Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire. "On est parfois confronté à des situations conflictuelles" dans les écoles élémentaires mais ce type d'acte est "rarissime" et "aussi complètement inacceptable", a-t-il déclaré à l'AFP, faisant part de la "solidarité" du syndicat avec les enseignants de l'école, selon lui, "extrêmement choqués". L'enseignante frappée a eu un arrêt de travail de huit jours. M. Moindrot a affirmé que l'école en question, classée en éducation prioritaire, avait pourtant 25 élèves par classe (280 élèves pour 11 classes, selon les chiffres fournis par le syndicaliste). "Il n'y a pas un lien de cause à effet direct" entre ce nombre et l'acte a-t-il dit, "mais on ne peut pas s'empêcher de penser qu'on assure mieux son rôle éducatif et qu'il est plus facile d'empêcher le passage à l'acte avec moins d'élèves". Il aussi a noté qu'un psychologue scolaire suivait l'élève depuis vendredi, compte tenu du fait qu'il ne pouvait être exclu de l'école. "On ne peut pas ne pas faire le rapprochement avec la volonté du ministre de l'Education de supprimer nombre de +Rased+ alors que "le personnel chargé d'un élève ou d'un petit groupe d'élèves permet aussi à l'école de remplir son rôle auprès de tous les élèves", a-t-il commenté. M. Moindrot fait référence à la décision, dans le cadre du projet de budget 2009, de réaffecter devant des classes entières 3.000 enseignants actuellement spécialisés dans l'aide aux élèves en difficulté (dits "Rased"). Les "Rased" comptent notamment des psychologues scolaires.
A la une
Le soutien de Xavier Darcos
leparisien.fr avec AFP | 30.09.2008, 13h58
Le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a demandé mardi «au recteur de l'académie de Versailles d'accorder la protection juridique à l'enseignante» de CM1 victime d'une agression à Persan (Val-d'Oise), à laquelle il a exprimé sa «solidarité».
«Xavier Darcos demande au recteur de l'académie de Versailles d'accorder la protection juridique à l'enseignante et d'envisager toutes les mesures susceptibles de restaurer la sérénité scolaire dans cette école», a annoncé son ministère dans un communiqué.
«Le ministre tient à témoigner la solidarité de l'Education nationale tout entière à l'institutrice victime d'un comportement inacceptable. Si les actes de cette nature demeurent exceptionnels dans le 1er degré, le ministre tient à condamner une nouvelle fois, et avec la plus grande fermeté, les actes de violence, physique ou verbale, commis à l'encontre du corps enseignant», selon le texte.
Anonyme - le 30/09/08 à 23:06
Les enseignants "récoltent " aujourd'hui leur laxisme. Beaucoup ont refusé d'appliquer la sévérité, le respect,"laissons les enfants s'exprimer!!", eh bien voilà le résultat. Les profs et enseignants ont aujourd'hui beaucoup de responsabilités sur ce manque de respect on rève debout, à lire pareille imbécillité. Si le laxisme est effezctivement rigueur, c'est du côté des parents-géniteurs de petits Einsteins qu'il faut chercher , ces parents consommateurs qui ont des enfants comme ils auraient des clébards qu'on abandonne pour les vacances et qui en font des singes-fierté. Peu importe le destin du gosse, pourvu que la réputation de ces citernes à sperme que sont les "parents procéduriers", vous savez ceux qui attaquent l'enseignant de leur enfant parcequ'ils oonnt besoin des dommages et intérêts pour changer les vélux de leur pavillon pourri....laxisme!!!!! la faute à qui , encore une fois: à la parentaille FCPE ou PEEP qui nous haïssent et qui épient nos moindres gestes.... monntaigneàcheval
Citoyen17 - le 30/09/08 à 17:17
Comme l'a justement dit un auditeur sur l'antenne aujourd'hui : "maintenant, les enseignants n'ont plus que des devoirs tandis que les parents n'ont que des droits". Cela résume tout à fait la situation.
Anonyme - le 30/09/08 à 14:55
les gens "pondent" des gosses et se foutent royalement de leur éducation!!!! c'est la société qui le fera pour eux... dans cette affaire il faut condamner les parents en leur "sucrant" les allocs ou les pénaliser financièrement vu que le gamin de 11 ans a tous les droits et ne peut pas etre condamné. Ces cas sont malheureusement de + en + fréquent vu que notre société prône l'enfant "roi"...un bon coup de pied au c... ou une fessée n'ont jamais tué personne
Anonyme - le 30/09/08 à 13:34
Madame Morano, qui est allée à Stockolm signé la loi " anti-féssé " elle n'a rien à dire aujourd'hui, il faut envoyer super nanny chez les parents de ce gosse...
Anonyme - le 30/09/08 à 13:08
Scène de vie en banlieue... 11 ans en CM1 ???? Y'a comme qui dirait quelque chose qui m'échappe... ou alors il a des difficultés à comprendre la langue de Molière ?!?
Anonyme - le 30/09/08 à 12:51
Il est grand temps de remettre les parents à réflechir à l'éducation qu'ils donnent à leur gosses.
Anonyme - le 30/09/08 à 12:29
voilà un bon exemple des "biens-faits" de la loi anti-fessé", les enfant ont tendances à se sentir intouchable.. cela mérite une bonne raclé mérité et une sanction (financière ou autre..) aux parents..
Société
Darcos veut instaurer un «code de la paix scolaire»
leparisien.fr avec AFP | 15.09.2008, 08h23 | Mise à jour : 16h10
Le ministre de l'Education Xavier Darcos veut instaurer un «code de la paix scolaire» valable pour tous les établissements français en cas de dégradations, de violence ou de problème de comportement d'un élève, a-t-il annoncé lundi sur France-Info.
«J'ai demandé à un jeune magistrat, Laurent Huet, de me faire une proposition, de rédiger un code (de paix scolaire) qui serait valable pour la totalité du territoire», a déclaré Xavier Darcos, assurant qu'il y aurait «des déclinaisons en fonction de la communauté éducative ici ou là».
Ces «règles communes» doivent selon le ministre obéir à «trois principes». Tout d'abord la «recherche systématique de la responsabilité civile lorsque des dégradations sont commises, en particulier celles des parents : qui casse rembourse».
Le ministre de l'Education souhaite également «faire en sorte que l'exclusion soit abandonnée», expliquant qu'il «faut au contraire qu'un élève qui se marginalise ne soit pas exclu mais qu'il soit ramené aux règles de la vie en collectivité - par exemple qu'il puisse, par des travaux d'intérêt collectif à l'intérieur de l'établissement, retrouver un comportement d'utilité collective».
Il veut enfin des «procédures disciplinaires beaucoup plus rapides, beaucoup plus souples». «Il faut une commission disciplinaire qui permette à tous les représentants de la communauté éducative de réagir beaucoup plus vite qu'un conseil de discipline formel», a-t-il ajouté.
Interrogé sur sa volonté de décorer les bacheliers, le ministre a déclaré, confirmant une information parue dans le Parisien de dimanche, qu'il s'agit de redonner un peu de solennité à cette épreuve.
Raillé sur le caractère bling bling, voire folklorique de cette proposition, il s'est défendu en prenant l'exemple des sportifs. «Ne caricaturons pas. Dans la chambre jeune sportif par exemple, il y a bien des coupes, des récompenses et des médailles. Je suis simplement à la recherche de la reconnaissance du mérite à l'école».