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Petit musée des horreurs
Je vous avertis... De vous tenir toujours en défense [contre le démon] ; tremblez même dans la victoire ; c'est alors qu'il fait ses plus grands efforts, et qu'il remue ses machines les plus redoutables. • Bossuet
Crime
Le meurtrier s’inspire d’un épisode des « Experts »
Maisons-Alfort (Val-de-Marne)
leparisien.fr | 05.09.2008
Fan de séries policières, Kamel s’est inspiré d’un épisode des « Experts : Miami », diffusé sur TF 1, pour faire disparaître toutes traces du meurtre de Marine, son ex-compagne, chez elle à Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Cela n’a pas suffi. Sous la pression, après avoir nié, ce jeune homme de 28 ans, a fini par craquer mercredi soir, en fin de garde à vue au 36, quai des Orfèvres.
Mis en examen hier à Créteil pour homicide par ex-concubin, Kamel a été écroué à la prison de Fresnes.
Une politique de l'enfance et de la famille comme une autre.
Image de source et auteur inconnu.
Petit musée des horreurs
de Nathalie Prince
Robert Laffont, 4 septembre 2008
Plus d’une centaine de nouvelles fantastiques, écrites entre 1880 et 1900, période dite " décadente ", nous dévoilent une littérature empoisonnée où l’homme se confronte à sa propre monstruosité.
Présentation. Voici un bien étrange musée, consacré à des curiosités littéraires comme seule la fin-de-siècle a pu en produire, exposant une galerie des horreurs dont le but, avoué et pensé, consiste à inquiéter, terrifier, révulser.
D’illustres talents tels Maupassant, Villiers de l’Isle-Adam, Lorrain, Richepin ou Schwob voisinent avec des auteurs moins connus, dont la maîtrise et l’audace combleront les amateurs de sensations fortes.
Ces récits donnent le ton d’un fantastique en quête de perpétuel renouvellement : aux oubliettes les peurs ordinaires, place à des angoisses neuves ! Névroses et monomanies suspectes, fantômes fétides, charognes exquises, fantasmes sexuels dégénérés paradent. On se perd corps et âme : têtes décapitées, mains coupées, peaux tannées… Le corps fait l’objet d’un savant démembrement propre à satisfaire les fétichistes et les esthètes avides de luxures inédites. Il est peu de dire qu’à certains moments l’esprit s’effraie de ses propres hantises !
Ce recueil ouvre sur un abîme. Il exhale les arômes mêlés du plaisir et de la souffrance, de l’angélisme et de la perversité, de l’humain et peut-être du trop-humain. Au cœur des effrois corrompus et des amours pathologiques, le fantastique, dans un constant élan poétique, met à mort les grands mythes du désir, parodie sa propre tradition et, à chaque page, nous glace le sang.
Biographie. Nathalie Prince, maître de conférences en littérature générale et comparée à l’Université du Maine (Le Mans), est l’auteur de Les Célibataires du fantastique (L’Harmattan, 2002), Le Fantastique (Armand Colin, 2008), et de nombreux articles consacrés à la littérature fantastique.
L'évènement et la presse à sensation au XXe siècle
La campagne du « Mondain » de décembre 1885 à mai 1886
par Christiane Derobert-Ratel
Maître de Conférences en Histoire du droit
Centre d’étude et de recherche sur les contentieux
Faculté de Droit et de Sciences politiques, Université de Toulon & du Var
Résumé : Approche historique de la construction de l’évènement par les médias à travers la campagne d’un folliculaire aixois : « Le Mondain » contre la magistrature aixoise de décembre 1885 à mai 1886.
De l'introduction. "On meurt d'Aix !" aurait lancé le littérateur marseillais, Louis Méry, en forme de boutade. En 1880, l'écrivain Paul Alexis, dans son Journal de Monsieur Mure convient de cette toxicité : "La vie de la petite ville est transparente comme du verre... tout se sait, rien que sur le Cours... du matin au soir, des oisifs, assis dehors sur des chaises, fument, baillent, s'étirent les bras, ne savent comment tuer le temps, mais regardent, observent, se communiquent ce qu'ils ont observé, puis commentent, critiquent, supposent... Leur malignité naturelle quelquefois médit, et, d'autrefois devine...". Louis Bertrand, jeune professeur affecté à Aix en 1888, semble partager cette impression quand il découvre cette cité, "sur le pied de guerre, extrêmement divisée", "mesquine" et "cancanière". À l'en croire, un rouage important de ce système de diffusion se situe à deux pas de la Cour d'appel, chez un marchand de livres... Pour la suite et d'autres références, fouiner avec google.
Voir également Le sanglot judiciaire, Juges de la Cour et mythes au Canada et Le travail social contre qui ?
Justice, une lenteur coupable • Page 8
PUF, Hervé Lehman, octobe 2002
Un article du Canard du 11 avril 2007
Un article du Républicain Lorrain, 2008
Crime
Le meurtrier s’inspire d’un épisode des « Experts »
Maisons-Alfort (Val-de-Marne)
leparisien.fr | 05.09.2008
Fan de séries policières, Kamel s’est inspiré d’un épisode des « Experts : Miami », diffusé sur TF 1, pour faire disparaître toutes traces du meurtre de Marine, son ex-compagne, chez elle à Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Cela n’a pas suffi. Sous la pression, après avoir nié, ce jeune homme de 28 ans, a fini par craquer mercredi soir, en fin de garde à vue au 36, quai des Orfèvres.
Mis en examen hier à Créteil pour homicide par ex-concubin, Kamel a été écroué à la prison de Fresnes.
Quand ils découvrent le 29 août l’appartement de Marine, une étudiante de 22 ans égorgée chez elle à l’arme blanche, les policiers ont compris que le ménage avait été fait. La jeune femme gît dans sa baignoire, la gorge tranchée, avec une série de blessures sur le corps. Il n’y a aucune trace de sang, ni dans la salle de bain ni dans les autres pièces. Les enquêteurs reconstituent un scénario. Le matin, Marine, inscrite en sciences humaines à l’université René-Descartes à Paris, a échangé plusieurs SMS avec Kamel, dont elle s’est séparée en juillet après un an et demi de vie commune dans cet immeuble propret en brique. Décrit comme jaloux et violent, le jeune homme aurait mal supporté la rupture. Il insiste pour « discuter » et passe voir Marine. Elle lui offre un café, puis la conversation dégénère. Marine a un nouvel ami. Kamel ne le supporte pas. Il est venu avec une dague dérobée chez l’ami qui l’héberge. Il l’a frappe à plusieurs reprises, à la tête, à la poitrine, dans le dos, et lui sectionne la carotide.
Trahi par son téléphone portable
Puis, il reproduit un épisode des « Experts : Miami », quand, dans la première saison, ces spécialistes de la police scientifique enquêtaient sur le meurtre d’une prostituée poignardée dans une chambre d’hôtel et soigneusement lavée dans une baignoire. Kamel transporte le corps de Marine jusqu’à la salle de bain, la lave et nettoie méticuleusement l’appartement avec un puissant dissolvant. Il découpe et emballe dans un sac des serviettes et des habits souillés de sang et quitte les lieux. Le sac finit dans une poubelle publique. Mais Kamel fait des erreurs. Il n’y a pas eu d’effraction et quand le corps est découvert dans la soirée par une amie de l’étudiante, les policiers privilégient la piste d’un proche. Ils découvrent que Kamel a été condamné il y a peu pour des violences avec arme. Ils pistent aussi les appels qu’il a passés avec son portable et le localise à Maisons-Alfort peu après le crime. Puis dans le Rhône, comme s’il avait pris la fuite. Sa photo est diffusée. La police judiciaire de Lyon l’interpelle lundi, dans un hôtel social près du stade de Gerland. Les hommes de la crim parisienne interrogent Kamel sans que ce dernier ne craque. Il faudra la prolongation de sa garde à vue pour que le jeune homme demande à parler à un des officiers pour « libérer sa conscience ». Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.
L'avocat Didier Seban regrette que le tueur en série des Ardennes ne soit jugé aux assises que pour les crimes qu'il a avoués. «Il manque plus de la moitié des victimes de Fourniret» • Libé, le 1er juin 2007
TOKYO (Reuters), 1er juin 2007 - La police a découvert plus de 8.000 vêtements féminins volés dans l'appartement d'un Japonais qui aimait dormir enfoui dans le tas.
Maeyasu Kawamura, 60 ans, qui a avoué son forfait, a été mis en examen pour vol vendredi, a annoncé la police de la préfecture d'Osaka.
La police a ainsi mis la main sur une robe de mariée, 2.400 sous-vêtements, 600 kimonos et 5.200 autres pièces, le tout empilé dans un petit studio.
"Il semble qu'il ressentait de grandes émotions en dormant recouvert de vêtements féminins", a rapporté un porte-parole de la police. "Apparemment, il aimait leur odeur".
Un bombardier américain B-52
WASHINGTON (AFP), 5 septembre 2007 - Un bombardier B-52 de l'armée de l'air américaine chargé par erreur de six missiles de croisière à tête nucléaire a survolé fin août les Etats-Unis du nord au sud, a indiqué mercredi un responsable militaire américain, sous couvert d'anonymat.
Les têtes nucléaires n'ont été découvertes sur l'appareil qu'à son atterrissage sur la base militaire de Barksdale, en Louisiane (sud). Le B-52 avait auparavant décollé de la base aérienne de Minot, dans le Dakota du Nord (nord).
BERLIN (Reuters), 3 avril 2006 - Le land de Bade-Wurtemberg, dans le sud-ouest de l'Allemagne, a fait changer 150 serrures de la centrale nucléaire de Philippsburg après que l'opérateur eût égaré 12 clés menant à un quartier de haute sécurité.
Selon le ministère régional de l'Environnement, l'opérateur EnBW a signalé en mars la perte des clés, qui n'ont pas été retrouvées depuis malgré des recherches pointues et de multiples interrogatoires.
Le parquet a ouvert une information judiciaire pour vol.
"Ce genre d'incident est une première en Allemagne", a expliqué non sans embarras le ministère. "Les clés se sont tout simplement volatilisées".
Le 22 août 2008, Le Matin Bleu : « Titeuf 12 sort mardi »
Dans la prison de Châteaudun, la mort «pour un yaourt» • Un détenu meurt après une bagarre dont le motif serait un larcin. • Libération, samedi 22 juillet 2006, extraits
Un homme de 30 ans a été frappé à mort par l'un de ses codétenus de la prison de Châteaudun, le samedi 8 juillet. Plongé dans le coma, il a été transféré par hélicoptère à l'hôpital d'Orléans où il est décédé quatre jours plus tard. Le parquet de Chartres a ouvert une information judiciaire et, d'ores et déjà, un détenu (30 ans également) est suspecté d'être l'auteur des coups mortels ; il a été transféré dans un autre établissement. Que s'est-il passé cet après-midi-là au premier étage du bâtiment B du centre de détention ?
«De toute façon, les caméras ne voient pas à l'intérieur des douches ou de la cuisine. Et le surveillant, dans son bureau, peut ne rien voir, sauf s'il se rend à l'intérieur de l'aile.»
Patrick Desmure, le procureur de la République de Chartres, confirme le scénario de la bagarre qui aurait éclaté dans les douches, sans témoins, et de la victime retrouvée dans le coma dans sa cellule.
Nestor & Polux, Et DIEU créa le yaourth à la framboise, Pif éditions, 2005
Le Telegramme, 15 aout 2008
Sarzeau. Ils volent du matériel numérique et tuent le chien
Dans la nuit de mardi à mercredi, à Sarzeau, deux jeunes, âgés de 17 ans, sont soupçonnés d’avoir cambriolé une maison, dont les propriétaires étaient absents. Ils y auraient dérobé une console de jeux, ainsi que des jeux, un appareil photo numérique et deux bouteilles d’alcool. À la suite de quoi, ils auraient, faute de pouvoir la voler, endommagé une moto et, avant de quitter les lieux, tué à coups de hachette le labrador de la maison, un chien âgé de 14 ans. Soupçonnés d’être également à l’origine, le week-end dernier, de dégradations sur un véhicule à Sarzeau, les deux jeunes gens ont été appréhendés par la gendarmerie et ont avoué les faits. Tous les objets ont été retrouvés lors de la perquisition. Originaires de l’Oise et forts d’un « lourd passé judiciaire », ils étaient en vacances à Sarzeau avec trois autres jeunes « en difficulté sociale », encadrés par des éducateurs. Laissés en liberté puisque mineurs, ils ont quitté le Morbihan hier matin. L’affaire a été transmise au parquet de Beauvais (Oise) qui décidera des poursuites judiciaires.
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Auteur(s) : DEROBERT-RATEL Christiane
Editeur : Fédération historique de Provence
Identifiant ISSN : 0033-1856
Source : Provence Historique A. 2006, vol. 56, n° 225, pp. 303-324 [22 pages]
Langue : Français