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La garde à vue des islamistes arrêtés à nouveau prolongée
NDLR : Il y a du progrès, les français ont su anticiper, comme Israël, comme Téhéran, Nanterre ou Guantanamo, ou encore, comme « contre les salles de prières », à Roissy... Comment vont Julien Coupat et ce « groupe de Tarnarc » ? Dans ce climat ou contexte « pas très favorable », comment s'en sort Adlène Hicheur, ce brillant physicien ? Et bien sûr, toutes ces histoires font réagir et rouspéter. Sur Internet, je viens de découvrir un site qui expose un objet terrifiant à construire soi-même ; à qui peut-on le dénoncer ?
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La garde à vue des islamistes arrêtés à nouveau prolongée
Mots clés : Islamisme, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Toulouse, Mohamed Merah,
Nicolas Sarkozy, Bernard Squarcini, Mohammed Achamlane
Par lefigaro.fr
Mis à jour le 01/04/2012 à 12:33 | publié le 01/04/2012 à 12:10
L'avocat de Mohamed Achmalane est «scandalisé» par les accusations faites à l'encontre de son client et s'indigne que le secret de l'instruction soit «balayé d'un revers de la main».
La garde à vue de 17 personnes interpellées vendredi lors d'un coup de filet dans les milieux islamistes radicaux a été prolongée dimanche. Ces gardes à vue, opérées dans le cadre d'une information judiciaire pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme ouverte début mars, peuvent durer quatre jours, soit jusqu'à mardi matin.
Ces arrestations ont été critiquées par une partie de l'opposition comme une «opération électoraliste». Elles ont eu lieu plus d'une semaine après la mort de Mohamed Merah, le «tueur au scooter», mais ne sont «pas liées» à ce dossier même s'il «existe un contexte», a affirmé le président Nicolas Sarkozy. Selon le ministre de l'Intérieur Claude Guéant et Nicolas Sarkozy, ce coup de filet a permis la saisie d'armes, notamment des kalachnikovs. Au moins deux de ces fusils sont démilitarisés, c'est-à-dire inaptes au tir, selon une source proche de l'enquête.
Ces interpellations ont eu lieu en Ile-de-France, dans la région nantaise, dans l'agglomération lyonnaise, en Provence-Alpes-Côte d'Azur et à Toulouse. Parmi les interpellés figure Mohammed Achamlane, leader de Forsane Alizza (»Les Cavaliers de la Fierté»), un groupe salafiste radical dissous en février par Claude Guéant, qui l'accusait de préparer la lutte armée. Défendant «la continuité» de l'action gouvernementale face au terrorisme, Claude Guéant a affirmé dans le Parisien de samedi «que les membres de Forsane Alizza pratiquaient des entraînements physiques hebdomadaires qui peuvent s'apparenter à des séances paramilitaires», ajoutant qu'il n'y a pas «à ce stade» d'autres groupes du même type dans le collimateur.
Les «Cavaliers de la Fierté»
Pour le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, cette opération, largement médiatisé, se justifie par la «dangerosité» des membres de Forsane Alizza. «C'est un groupe constitué d'une véritable dangerosité», qui cherchait à «se structurer de façon solide» et «voulait nommer des émirs dans chaque région», a-t-il déclaré dans l'édition de samedi de La Provence. Selon lui, «ils semblaient préparer un enlèvement».
Des accusations que conteste l'avocat du leader de Forsane Alizza, Me Benoit Poquet. «Il est scandaleux que des accusations extrêmement graves soient portées par voie de presse à l'encontre de mon client avant même que celui-ci ne puisse répondre», a-t-il dit à l'Agence France presse. Il s'est offusqué de voir le secret de l'instruction «balayé d'un revers de la main pour des motifs électoralistes et politiques», a-t-il ajouté.
À Toulouse, un proche d'un des interpellés dit que la famille «tombe des nues» et n'arrive pas à savoir ce qui se passe. Selon, cette personne arrêtée n'a jamais eu affaire à la justice ni «mis les pieds dans un commissariat», était très cadré par la famille qui lui a interdit «certaines fréquentations» à la mosquée où il n'allait même plus pour cette raison.
(Avec AFP)
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Le président-candidat, qui s'exprimait devant plusieurs milliers de jeunes rassemblés au parc des expositions a indiqué qu'il entendait que la société se porte ainsi caution "pour une jeunesse qui veut étudier, qui veut travailler, qui veut conquérir sa place dans la société, qui veut prendre en main sa vie d'adulte". "Je veux l'autonomie pour la jeunesse, je veux la responsabilité pour la jeunesse, je dis non à un 'RMI jeunes', non à un 'RSA jeunes', mais je dis oui à une banque de la jeunesse pour porter les projets des jeunes de France", a-t-il dit. "Vous voulez étudier ? Vous voulez vous former ? Vous voulez entreprendre ? Nous allons créer une banque de la jeunesse qui se portera caution pour tous ceux qui n'ont pas la chance d'avoir une famille pour les aider", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Extrait de source http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/sarkozy-annonce-un-projet-de-banque-de-la-jeunesse-7104484.html