« La crise | Le juge pour enfant a raison » |
Au point rencontre
Des parents qualifient ces espaces de « mouroirs » à relations parent-enfants. J'ai rencontré Justine dans les locaux du service AEMO, en Alsace, où je viens d'en faire ma propre expérience. Je pense toujours que son placement a été une très grave erreur. Mais je crois que les professionnels ne partagent pas du tout cette opinion.
J'ai pu prendre Justine dans mes bras et l'embrasser. Nous avons échangé quelques sourires, discuté, mais il y a eu beaucoup d'« interférences » pendant cette rencontre. Elle a emporté deux livres, Au bonheur des ogres et Survivre avec les loups. Je lui ai aussi remis un dessin que ma cadette lui avait fait le matin même, avant mon départ. Après une heure plutôt houleuse, l'intervention d'une psychologue, j'ai embrassé Justine puis elle a disparue, en direction du bureau de l'éduc... Justine semble être bercée depuis trois ans par les mensonges, les calomnies, la diffamation et les parjures à mon encontre, ce sans jamais la moindre contradiction... je doute fort que ce soit cela, le placement qualifiable de « thérapeutique », ni que ces pratiques soient guidées par « l'intérêt supérieur de l'enfant ».
Ce sont beaucoup d'émotions pour aujourd'hui alors qu'il y a encore eu comme un couac de la protection de l'enfance, dans un foyer ; le parquet de Melun mène des investigations. Je mettrais ce billet à jour, un peu plus tard, à moins que j'en publie un autre. J'ajouterais au moins un article du Canard de ce 24 septembre.
Il y a quelques temps, j'ai écrit je ne sais où que j'allais devenir caustique. Je pense que je vais ruiner la réputation de certains dispositifs et pratiques, et tant pis si, pour quelques uns, je passerais encore longtemps pour un parano, un malade mental, ou si d'autres envisageront encore de me poursuivre en raison de mes écrits. J'en connais que je pourrais qualifier d'incultes, et ce sans être ni outrancier ni dans la sur-estimation de ma propre personne... Par ailleurs, si je me fie à l'affaire Robert Redeker ou à La tyrannie des bien-pensants, de nos jours, il devrait bien être possible de pouvoir tout exprimer ; en 1763, Diderot plaidait déjà en faveur du droit d'écrire et de publier ; ce devrait être d'autant plus exact et accepté en matière de protection de l'enfance, de part l'intérêt de l'enfant et de part l'intérêt général également. En 2005, Yves Jannier a été lui aussi très clair : « quand on est pas d'accord on le dit ». Puis on verra bien quelles seront les prochaines réactions et débats suscités, notamment chez les professionnels et dans les médias.
Mes opinions et mes références sont bien sûr discutables ; je n'ai à aucun moment affirmé que j'étais un expert en tout, bien au contraire. Cependant, après 5 ans d'études de conflits de toutes natures et de leur résolution ou de leur exacerbation, d'échanges avec de nombreuses personnes d'opinions différentes, d'études des dérives du dispositif de la protection de l'enfance, je reste tout à fait en phase avec les débats actuels, qu'ils relèvent de la psychiatrie ou de la santé mentale, du contrôle social, de l'éthique, de la corruption, des couacs de la protection de l'enfance ou de certains abus en justice prétendue civile, chez le JAF ou chez le JPE... dans le domaine de l'inefficacité des voies de recours aussi, surtout lorsque les décisions sont assorties de l'exécution provisoire.
Un service AEMO ; on peut remarquer un petit
rayon de soleil, en bas à droite, quand même
OUTREAU
Mauvaise journée pour l'accusation
Nouvel Obs et AP, 17 novembre 2005, extrait
"Quand on n'est pas d'accord, on le dit", lui a répliqué l'avocat général, Yves Jannier. Un peu plus tard, Jean-Luc Viaux ajoutera qu'avec l'autre expert désigné, ils avaient "décidé de répondre de façon systématique aux questions posées par le juge". "Si vous ne pouvez pas répondre à une question, vous pouvez dire que vous ne pouvez pas répondre", ajoute-t-il à l'adresse de l'expert. Toujours sûr de son expertise trois ans plus tard et en dépit des sept acquittements de Saint-Omer, Jean-Luc Viaux aura ce commentaire à la sortie de l'audience: "Quand on paye 15 euros des expertises au tarif d'une femme de ménage, on a des expertises de femme de ménage".
M. Clément voulait son départ, le psychologue d'Outreau reste expert
Le Monde, le 13 Octobre 2006, extraits...
Dans l'émotion qui avait suivi l'acquittement des six derniers accusés de l'affaire d'Outreau devant la cour d'assises d'appel de Paris, le garde des sceaux, Pascal Clément, avait annoncé sur RTL, le 2 décembre 2005, qu'il avait demandé « la radiation » de l'expert psychologue Jean-Luc Viaux. ...
Saisie du cas de M. Viaux, la cour d'appel de Rouen siégeant en formation disciplinaire, a rendu, dès le 29 mai, un arrêt contraire au souhait exprimé par le garde des sceaux et jusqu'ici passé inaperçu. Elle a estimé que l'expert n'avait commis aucune faute susceptible d'entraîner sa radiation. Evoquant les rapports d'expertises réalisés sur les quatre enfants Delay-Badaoui, la cour les a jugés « extrêmement fouillés et individualisés ». ...
La cour a également tenu compte du fait que M. Viaux avait saisi l'occasion de son audition, en mars, devant la commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée nationale, pour « s'excuser publiquement » de ses propos maladroits. « Nous n'avons pas eu assez de doutes dans cette affaire », avait alors reconnu l'expert.
Audition publique
Expertise psychiatrique pénale
25 et 26 janvier 2007
Ministère de la Santé et des Solidarités - Paris
Recommandations de la commission d’audition
Avec le soutien de la Direction générale de la santé
V. Expertise du mineur
La commission d’audition recommande :
- dans le cas de l’expertise des mineurs victimes de violences sexuelles :
... d’abandonner l’expertise de crédibilité et de suivre le modèle d’expertise diffusé par la circulaire CRIM/AP n° 05-10/E1-02-05 -20056.
6. Circulaire du ministère de la Justice CRIM/AP n° 05 -10/E1 du 2 mai 2005 relative à l’amélioration du traitement judiciaire des procédures relatives aux infractions de nature sexuelle diffusée pour attribution et application immédiate aux procureurs généraux près les cours d’appel et aux procureurs de la République près les tribunaux de grande instance, faisant suite au rapport du groupe de travail réuni par la Chancellerie dans les suites de l’affaire dite « d’Outreau » avec charge d’en tirer des enseignements (rapport dit Viout, février 2005).
Character assassination, de source Wikipedia
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Character assassination is an intentional attempt to influence the portrayal or reputation of a particular person, whether living or a historical personage, in such a way as to cause others to develop an extremely negative, unethical or unappealing perception of him or her. By its nature, it involves deliberate exaggeration or manipulation of facts to present an untrue picture of the targeted person. For living individuals, this can cause the target to be rejected by his or her community, family, or members of his or her living or work environment. Such acts are typically very difficult to reverse or rectify, therefore the process is likened to a literal assassination of a human life. The damage sustained can be life-long and more, or for historical personages, last for many centuries after their death.
In practice, character assassination usually consists of the use of double speak, spreading of rumors, innuendo and deliberate misinformation on topics relating to one's morals, integrity, and reputation.
In politics, perhaps the most common form of character assassination is the spread of allegations that a candidate is a liar. In political circles the term "career assassination" is being increasingly used in place of character assassination. Other common themes may include allegations that the candidate is a bad or unpopular member of his family, has a bad relationship with his spouse or children, is disrespected by his former co-workers, or routinely engages in disturbing, socially unacceptable behavior, such as sexual deviancy.
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