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Me faire « mieux » conseiller ?
En 1997, ce que m'intimait un avocat me donnait beaucoup à réfléchir et à soupeser en l'espace de quelques secondes : « acceptez ou vous ne reverrez pas Justine avant longtemps ; demain sera différent. » C'était sans prévoir ni d'aucune manière imaginer ce qui allait se tramer à partir de fin 2002, 3 ans après le décès de la maman de Justine. J'allais devenir soudainement monstrueux... on me rappelait à ma place de père : « absent », « paria ».
Récemment, on m'intimait encore une fois de me taire si je souhaitais renouer un jour avec Justine ? J'ai perçu comme une vilaine tentative d'intimidation, un très honteux chantage, après une longue et difficile campagne de diffamation à mon encontre ainsi qu'à l'encontre de ma compagne. Ce serait de l'assistance éducative...
Je crois que certains professionnels français de la protection de l'enfance vont bientôt découvrir comme un réquisitoire, en bonne et due forme, une affaire qui pourrait se régler par voie de presse ou, tout simplement, via ce blog. Il pourrait déplaire au procureur et au politique, tant pis, j'avais prévenu, à de très nombreuses reprises.
Je dois prendre encore de la distance pour décrire ce que j'ai constaté, ce 24 septembre, à Ostwald, et dresser un petit bilan de ce que je perçois de la situation actuelle de Justine. Sans distance, je vais aller droit à l'injure, ce qu'on ne me pardonnerait probablement pas.
Au village, les canards barbottent avec un ragondin
Pour le moment et comme je l'ai souvent affirmé ces dernières années, je ne peux que recommander aux parents et familles de cesser déjà de se « battre » en ce qui serait justice ou de répondre d'une manière ou d'une autre aux « professionnels » de l'ASE et assimilés. Si le prince ne veut pas, tout est vain, tout est peine perdue. C'est assez ce que décrivait déjà Irène Théry : « ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240.
Ce 14, ma conclusion était très similaire : « toutes les valeurs de la République et de la société civile s'effondrent durablement lorsque la protection de l'enfance s'empare de la situation d'un enfant. »
C'est aussi au dernier Dalloz Droit de la famille 2008-2009, « (2)35.155 Danger et conflit », le reste de l'ouvrage ainsi que la jurisprudence et tous textes peuvent passer à la broyeuse : « Il a été proposé dans une certaine doctrine ancienne que, comme tout magistrat, l'intervention du juge des enfants se résume à la résolution d'un conflit, dont l'existence aurait recouvert toutes les autres exigences de la loi... »
Ma mère me le disait déjà : « oublie les tribunaux, on y perd toujours ». Elle a du se retourner dans sa tombe lorsque le juge Thierry Reveneau a très officiellement décrété que je serais un « malade mental ». J'espère simplement pour elle qu'elle n'a pas eu écho de ce qui s'est dit à l'audience présidée par le juge Anne Valentini, le 1er juillet 2005.
Bref, tournez le dos à ces institutions, et si celles-ci décidaient de retenir vos enfants, de les « donner » à d'autres ou de les « placer », de les faire « renaître » autre part, oubliez les, comme s'ils n'avaient jamais existé. L'idée que s'en faisait Hannah Arendt apporte un éclairage intéressant : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Si vous avez des difficultés à saisir ces propos, téléphonez aux professionnels de la mémoire et de la Shoah.
Si, plus tard, vos enfants vous posaient des questions, répondez leurs simplement que le prince a décidé de ne jamais travailler avec vous.