Archives pour: Octobre 2008
Ca me fait souvent penser à Tchernobyl
Par le passé, comme de nombreux frontaliers, j’ai été très surpris par les informations étrangères : il ne fallait plus laisser sortir les enfants, à quelques 5km de chez nous, les bacs à sable, la rhubarbe et les salades étaient contaminés. En France, l’ORTF ne nous en disait rien ou si peu. Quelque jours plus tard, tout le monde a bien rigolé, la France s’est beaucoup moquée de ses douaniers.
Environ 20 ans plus tard, un rapport nous a appris qu’il y a bien eu des zones contaminées en France : « en taches de léopard ». Ce message est assez limpide : « si vous pensez pouvoir établir une relation de cause à effet entre un quelconque problème de santé, Tchernobyl et la chape de silence qui a pesée sur cet accident, allez faire valoir vos droits dans nos tribunaux ». La Corse est un espace qui échappe à certaines difficultés, il me semble que quelques dossiers sont à l'instruction...
L’entretien avec l'expert psy était très court, nous n’avons pas pu discuter de tels sujets. Selon elle, je serais un parano, elle reprenait une opinion de travailleur social ? Je crois que de nombreux frontaliers passeraient pour « malade mental » suite à un entretien avec cette dame.
Depuis que j’ai commencé à étudier le dispositif français de la protection de l’enfance, j’ai le sentiment d’assister à une sorte de Tchernobyl socio-judiciaire, « en taches de léopard », sur tout le territoire. Mais « tournez la page », insiste Nanterre qui conserve donc au dossier de Justine cette ancienne et très succincte « expertise de personnalité » me discréditant. Certains « professionnels » m’amusent beaucoup.
Après la récente correspondance de Nanterre, des gens qui suivent cette affaire, le « placement » de Justine, pourraient penser que je vais écrire à nouveau au juge pour enfant. Cela n’aurait pas de sens, j’ai souvent écrit à Nanterre et, à chaque fois, tout est parti en vrille, Justine est la première à en avoir fait les frais. J’attends une audience à la cour d’appel ainsi que des nouvelles de la cour de cassation.
Mais quelqu’un d’autre pourrait saisir à nouveau Nanterre, par exemple, le procureur ou l'ARSEA ? Justine elle même ou son avocat ? Par le passé, le juge Anne Valentini a déjà fait n’importe quoi ; je n’ai jamais eu d’explications. Je peux plus raisonnablement m’attendre à une nouvelle opération « blanchissage » ou similaire, « dans l'intérêt de l'enfant ». Ca fait cinq ans que je suis en butte avec ce système, quelques acteurs, juges, tiers et partis « neutres », à faire nombre de constats, et j'ai une bonne idée de ce qui peut encore suivre.
Je n’ai plus de raisons de « croire » ni de faire confiance. On a maintenant assez souvent pu lire que le procureur est comme sous influence. Et les tribunaux tels que rabbiniques, ecclésiastiques (...) ou protestants, c’est bon, mes enfants et moi en avons bien assez bavé. Sur le fond, hormis peut-être quelques jugements de valeurs, rien à voir avec un conflit entre moi et des croyants ; si la LDH ou des socialistes étaient au prétoire, le résultat pourrait être de nature assez similaire ? J’ai surtout bien compris que le père Noël fait plaisir à qui bon lui semble ; si nécessaire, à l’audience, il sort un rapport ou une lettre d’un chapeau et le jugement paraitra motivé.
Je ne me fais pas trop de soucis pour Justine. Je la crois bien assez intelligente pour qu'elle tire un jour profit de son vécu, de cette « expérience ». Certains pourront alors affirmer qu'ils ont « sauvé » cette enfant.
Pendant ce temps, sur fond de scandales industriels, humanitaires, bancaires, puis de crise financière mondiale, la justice chasse et relâche les pédophiles, les violents, se trompe et relâche un violeur présumé récidiviste que le Président va faire rattraper… et la soeur d'une guitariste aurait travaillé à faire libérer une ex-terroriste ?
En 2006 ou en 2005, j’allais déjà à la cour d’appel de Versailles avec Le sanglot judiciaire sous mon bras. On m’avait reproché d’arriver avec des ouvrages « à scandale » or j'apportais aussi d'autres références, tel qu'un rapport de l'Inserm... Pendant le week-end je vais m’inspirer d’une ancienne caricature, mettre à jour et ajouter une image à ce billet, elle précisera « mieux » mes sentiments...
2008, la loterie et le chapeau
Aujourd’hui, je pense qu’il n’y a plus lieu d’épargner « l’assistance éducative » sous sa forme actuelle, ces textes de 1958, des institutions et certaines pratiques qu'ils ont pu inspirer ou encourager. A ma connaissance, c’est du passé, tout est bientôt transféré sous l’entière responsabilité et contrôle des Conseils généraux.
D’après le juge pour enfant, mes discours, citations et références dérangent. Quel est au juste le problème ?
Que de questions et peu de réponses
Je vous avertis... De vous tenir toujours en défense [contre le démon] ; tremblez même dans la victoire ; c'est alors qu'il fait ses plus grands efforts, et qu'il remue ses machines les plus redoutables. • Bossuet.
Posté le 29 et reçu ce jour
Mon RAR au Garde des sceaux est arrivé le 28
Faudrait-il un simple outrage pour débloquer ce dossier ?
Ces derniers temps, j'ai lu et entendu pas mal de choses. Je vais devoir vérifier quelques informations - avec les moyens du bord - et, surtout, voir comment certaines crises, affaires et conflits vont évoluer, quelles « réalités » ou « vérités » seront établies, comment une haute cour va se prononcer alors que, cet été, un arrêt récent aurait semé le trouble.
Mes discours et mes écrits dérangent, mes citations aussi... c'est un juge qui me l'a dit, il insiste : je DOIS changer de discours et me tourner vers l'avenir, oublier le passé, accepter. Ce 24 septembre, à Ostwald, il était pourtant beaucoup question du passé, Justine a formulé de nombreuses interrogations et critiques...
Après mon Dalloz Droit de la famille 2008-2009 et la jurisprudence, je me demande s'il ne faut pas aussi brûler les registres de l'état civil, des jugements et des arrêts aussi, purger divers fichiers si ce n'est pas déjà fait... nous sommes le 25 octobre, Staline ne débarquait qu'un peu plus tard. Ah, ces soviets puis leurs merveilleux services psychiatriques...
Je me demande ce que le CRIF pourrait en penser, lui qui soutiendrait plutôt qu'on est jamais obligé d'obéir. A mon avis, le CRIF se fâcherait tout rouge si un fonctionnaire s'avisait un jour de lui intimer d'oublier le passé, de tout brûler. Mais qu'un fonctionnaire s'y colle et fasse taire le CRIF, Benoît XVI est favorable à la béatification de Pie XII.
Je vais réfléchir à un outrage absolument monstrueux, certaines personnalités seraient très sensibles, ne serait-ce qu'à leurs propres paroles... ce sera probablement LA solution pour débloquer enfin ce dossier. Je crois qu'à la place de certains juges, je commencerais à réfléchir aussi, il y en a déjà un qui se défend contre moi, en cassation, en prétendant que je serai débile et lui, intouchable.
Vidal-Naquet cité par Madame Roudinesco puis celle ci taquinée par une citation de Foucault, c'était vraiment très drôle. Je crois avoir bien compris pourquoi le juge pour enfant de Nanterre refuse tout dialogue, refuse mes éléments et interdit tout contact entre Justine et moi. Qui serait en difficulté s'il s'avérait un jour que le « placement » de Justine n'était absolument pas nécessaire et à aucun moment réellement motivé ?
Page 8 du Monde diplo d'août 2007
La vérité qui déboule à l'audience est un produit de la superstition. Lachée du ciel ou déchiffré dans les cris du supplicié ou les larmes de la victime, elle n'a pas été formée par une enquête serieuse et impartiale mais par un décrêt paré d'autorité de l'Etat. Sous prétexte que le fait à juger a engendré du mal et de la souffrance, les fonctionnaires de la justice tournent le dos à la raison et au bon sens.
Eloge de la barbarie judiciaire
Thierry Levy, ed. Odile Jacob
Croyez-moi, on ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays pour leur dire un jour, c'est vous qui écrirez l'histoire de ce pays. Nous, nous en sommes la mémoire, ne refaite pas les mêmes erreurs que les autres. Un enfant, c'est sacré. Et sur le sol de notre pays, sur le sol européen, on n'a pas respecté les enfants. Voyez-vous, j'ai des convictions très fortes. Comme Guy MÔQUET, c'était une conviction.
Et maintenant ?
Le juge pour enfant de Nanterre m’a récemment reproché d’écrire, notamment aux autorités de la République, et il m’a donc encore débouté. C’est plus fort que moi ; aujourd’hui, j’attends une réaction de la part de la Chancellerie, une éventuelle réponse de la Présidence (de la République), des nouvelles de la Cour de cassation ainsi qu’une date d’audience auprès de la Cour d’appel de Versailles.
Il y a peu, l’Ecureuil et le cabinet du Premier ministre me répondaient par mail, à d'autres sujets... Sauf erreur, je jouis encore de certaines libertés, notamment celle de m’exprimer et de faire part de mes sentiments.
Procédurier, quérulent, comme voudrait le faire croire le Docteur Magalie Bodon-Bruzel ? Non, je ne le pense pas, je n’ai pas le sentiment d’abuser de droits dont certains m’ont d’ailleurs été sommairement rappelés par la Chancellerie, deux ou trois fois au moins. Si j'avais abusé de droits, le ministère public me l'aurait très officiellement fait comprendre, j'écris depuis très longtemps.
D’ici quelques temps, la préfecture des Hauts de Seine devrait encore m’écrire qu’une assistante sociale va se précipiter chez nous, à Bagneux, c’est un classique lorsqu’on a écrit à l’Elysée. Comme la fois précédente, je répondrais qu’il n’est pas utile qu’elle vole à notre secours, nous en avons déjà reçu une en 2005, sous Chirac. Le Conseil général des Hauts de Seine avait alors pu constater qu’il n’y a pas de problèmes à Bagneux.
Si quelqu’un veut brûler un cierge ou faire une prière pour nous, pourquoi pas, on peut raisonnablement penser que cela pourrait être plus efficace que toutes ces voies et recours en « justice ».
Si des enfants découvrent ce site, je pense qu’ils feront mieux de passer leur chemin, surtout s’ils croient encore au père Noël, ce magnifique bonhomme rouge. Ils grandiront bien assez vite. A partir de 15 ans, ils peuvent le parcourir, son contenu n’est pas bien pire que certains jeux glauques ou violents qu’ils s’échangent depuis longtemps, à l’école. Ce n’est pas bien pire non plus que certaines images imposées par les journaux télévisés ou proposées par des émissions plus tardives, voire spécialisées, soit tout le « merveilleux » de cet univers, son envers...
Certaines histoires peuvent indigner, susciter l’effroi, mais elles pourraient aussi faire rire. Les discours officiels se voudront toujours rassurants. Détachez vous surtout de vos ressentis, essayez d'imaginer ce que pourraient être ceux d'autrui, qui ne pense pas comme vous, qui n'a pas les mêmes intérêts, objectifs, connaissances et compréhension ou convictions que vous. Un mode d'emploi du blog en dit plus long.
Si des amis de Justine passent par ici, laissez la tranquille, ce site ne décrit pas sa vie mais le travail de « professionnels » du monde de l’action socio-judiciaire. Et si quelqu’un l’ennuie parce que son père serait un « malade mental », dites lui qu'il va très bien. Dites lui aussi qu'il a été heureux de pouvoir l'embrasser et de pouvoir échanger quelques sourires avec elle, en septembre dernier.
A ceux qui songeraient déjà à téléphoner au 119, ne faites pas n’importe quoi. On pourrait signaler des phénomènes de violence ou de maltraitance institutionnelle. Mais certaines affaires ont démontré que la situation des enfants ne peut que s’aggraver quand d’autres s’en mêlent.
De même, si vous avez des inquiétudes pour de petits voisins voire pour vous-même, réfléchissez y à deux fois avant de composer le 119. Par un simple appel téléphonique, vous êtes susceptibles d’abonner une famille ou des enfants à leur insu... alors que, de l’avis même de vrais professionnels, on ne devrait pas faire de signalements pour des choses « pas trop graves ». A vous d'apprécier, en votre âme et conscience, certains enfants sont réellement en danger ; en France, 20% des enfants placés ont été maltraités par un membre de la famille ou par un proche.
Par EuroNews
euronews - 17 juillet 2008
Télécharger une sonnerie ou un fonds d'écran pour son téléphone portable C'est tendance, mais ça peut coûter très cher. La Commission européenne a enquêté et elle sonne l'alerte. Sur les 558 sites internet contrôlés dans l'Union, en Norvège et en Islande, 80% ont recours à des pratiques peu louables, depuis la fausse gratuité jusqu'à l'abonnement souscrit à l'insu de l'internaute.
Les explications de la commissaire Meglena Kuneva: "Nous avons découvert que de nombreux sites présentaient des problèmes multiples. Lorsque je parle de prix peu clairs, cela concerne près de 50% des sites. Le manque d'informations sur les fournisseurs concerne plus de 70% d'entre eux, et des informations trompeuses apparaîssent sur 60% des sites."
Les adolescents et les enfants sont une cible de choix. Rien de plus facile. Il suffit en effet d'entrer son numéro de portable pour télécharger ces gadgets. C'est à la réception de la facture téléphonique que les choses se gâtent. Pour en finir avec ces pratiques, Bruxelles menace d'imposer des amendes ou la fermeture des sites litigieux.
Plutôt que de « dénoncer » ou « signaler » une famille lorsque les choses ne sont pas trop graves, tentez plutôt la diplomatie, proposez votre soutien à la famille. Si vous estimez qu'une maman solo est en difficulté, proposez lui par exemple de sortir les enfants un dimanche et emmenez les au parc, vous leurs ferez plaisir. Ne cuisinez pas les enfants jusqu'à leurs arracher des aveux, ça n'a souvent aucun sens, accompagnez les simplement au parc.
De source Courrier international
Si vous détestez vos voisins ou si leur marmaille vous ennuie, c’est différent, n’hésitez pas, le signalement d’un enfant en danger est une obligation prévue par la loi. Si vous pensez que monsieur est au chômage ou que vous avez cru voir madame se droguer, qu’elle ne tient pas assez bien sa maison ou ne fait pas manger les enfants à l’heure, si vous avez vu passer des chaussures trouées ou des mains très sales, si l’un des enfants parait parfois turbulent, s’il vous parle mal, faites un signalement, c’est un devoir. N'écrivez pas n'importe quoi, le signalement doit être crédible.
Une trame dans l'air du temps, personne ne pensera qu'il pourrait s'agir de délation : « ils ont un enfant, un bébé, et un très gros chien, souvent il aboie, ces parents sont inconscients... » Puis n'oubliez pas de conclure en affirmant que vous avez de grandes inquiétudes pour l'enfant. Même les défenseurs des chiens savent qu'ils peuvent être dangereux, l'application du principe de précaution voire des réactions vives de la famille dénoncée puis confrontée aux travailleurs sociaux pourrait faire le reste... Les chances de toucher la famille sont fortes : « vous vous débarrassez du chien ou on va devoir placer les enfants. »
Point de vue
Un nouveau contrat entre homme et chien, par Claude Beata
LE MONDE | 07.08.08 | Extrait, de mes notes
L'Etat ne porte-t-il pas alors la responsabilité du risque aggravé encouru par tous ceux qui, ayant opté pour une autre race de chien, peuvent croire qu'ils ne sont pas en danger, et qui pourraient s'indigner d'apprendre les chiffres pourtant connus : 80 % des accidents se passent dans la sphère privée et 98 % sont le fait de chiens non catégorisés.
L’intervention sociale n’est pas garantie, mais vous avez vos chances avec ce loto. N'espérez pas un résultat immédiat, on constate parfois une certaine inertie, de l’ordre de 3 mois à deux ans avant la disparition des enfants (ou du chien dans l'exemple décrit). Discutez du problème dans le quartier, les choses pourraient se précipiter si le signalement est confirmé par le voisinage. Si, plus tard, le quartier s'apercevait qu'il pourrait y avoir eu une erreur d’appréciation, soyez assuré que, pour leur part, les professionnels auront tout fait « dans l’intérêt des enfants ».
Aux professionnels qui contesteront et affirmeront qu’on ne peut pas soutenir de tels discours, que, le plus souvent, les familles et les enfants sont correctement suivis ou pris en charge, je répondrais que, de temps à autres, ça rate, et pas qu'un peu, surtout lorsque des professionnels font trop confiance à ce que d'autres ont imaginé ou produit.
Un violeur récidiviste remis en liberté en raison d'une faute de frappe
LEMONDE.FR avec AFP | 24.10.08 | 08h27 • Mis à jour le 24.10.08 | 08h58
Une faute de frappe : "la cour infirme" au lieu de "confirme". Un président de la chambre d'instruction qui signe sans grande attention. Voilà pourquoi la cour d'appel de Paris a remis en liberté un violeur récidiviste présumé, alors qu'elle considérait dans le même arrêt sa détention comme "l'unique moyen d'éviter tout renouvellement des infractions".
Henry James, cité par Jacques Bouveresse, dans « Satire et prophétie » : - Vous avez ajouté des choses que je n'ai jamais dites. Il me semble que c'était différent, ajouta la jeune fille. - Tout est différent quand c'est imprimé. A quoi serviraient les journaux, sinon ?
Au pays où Ubu le dispute à Kafka, à Papon et aux bouffons
J'en reviens à ce 24 septembre ainsi qu'à une petite synthèse de la situation actuelle de Justine.
Dans les locaux de l’ARSEA, la rencontre avec Justine m’a permis de lui expliquer beaucoup de choses et de comprendre aussi comment elle est manipulée, instrumentalisée par ces « professionnels » de la protection de l’enfance. J’ai donc pu embrasser ma fille aînée et j'ai surtout pu lui expliquer qu’elle n’est responsable de rien, même si les juges lui font porter le poids des décisions en se retranchant derrière ses larmes ou ses refus occasionnellement exprimés par écrits, dans des situations et des conditions que je qualifie de douteuses.
Ce 24, la rencontre s’est déroulée en présence de l’éducatrice de Justine que j’ai perçue tantôt dogmatique, souvent autoritaire. L’éducatrice a passé son temps à marteler des mensonges et le fallacieux des jugements Nanterre, parasitant la rencontre père-enfant… L’éducatrice n’a que très mal supporté mes contestations et critiques. J'avais pour ma part assigné l'ARSEA, par deux fois, je souhaitais débattre de certains sujets auprès de la Cour plutôt qu'à Ostwald. Mais cet été, aucun « professionnel » ne s'est déplacé ; à la Cour, je n'ai vu que l'avocat de Justine qui négociait ses renvois...
L'éducatrice a un moment exigé qu’une psychologue nous rejoigne. Cette dernière a ensuite rapidement mis un terme à cette rencontre avec Justine.
J’apportais deux livres à ma fille, la psychologue les a jugés « super ». Si mes gouts sont acceptables, pourquoi imposer une telle distance entre Justine et moi, son papa ? Par le passé, un collège de la cour d’appel de Versailles semblait lui-même avoir estimé qu’à Bagneux, le cadre que j’offrais à Justine était « suffisant » à son épanouissement. Pourquoi Justine doit-elle alors rester « placée » en Alsace, chez le pasteur d’Uhrwiller, sans aucun contact avec son père ?
« Elle a perdu sa mère », m’a un moment lancé l’éducatrice ! Je lui ai expliqué plus en détail ce qui s’est passé, à Bagneux, entre fin 2002 et 2003. « Pourquoi n’en avez-vous pas parlé avec des professionnels », m’a demandé l’éducatrice… Je lui ai expliqué que j’avais bien tenté de le faire, à de nombreuses occasions, mais que les « professionnels » parisiens sont partis s’éclairer chez le pasteur et chez sa sœur, assistante sociale, en Moselle. J’ai poursuivi et critiqué « l’assistance » dont Justine aurait « bénéficié » durant ces dernières années, je pense que l’éducatrice n’en a rien retenu.
« Elle a perdu sa mère ! » Rares sont les « professionnel » qui ne me l'ont pas lancé depuis le « signalement ». A croire que c’est ainsi que Justine doit être définie : « une enfant qui a perdu sa maman ». A croire aussi, parfois, que c'est cela qui motive le « placement » de justine dans sa famille maternelle, comme en compensation de la disparition de sa mère. On en oublierait les conditions dans lesquelles Justine l’a perdue... moi, je ne suis responsable de rien, et Justine non plus. La famille maternelle de Justine aurait-elle des explications à fournir ? Je crois que c'est un sujet tabou.
Je ne suis encore responsable de rien si, dans le cadre d'une procédure distincte, suite au décès de la maman de Justine, une expertise n’a pas pu être commises. L'institution judiciaire aurait-elle détruit le dossier médical de la maman de Justine ? Ah, quelle justice… « Merveilleuse », affirmeront ces juges et ces « professionnels », « nous sauvons cette enfant ! » Comme ils ont cherché mes comptes au Japon ?
« Elle a perdu sa mère ! » « Vous ne pouvez pas dire qu'elle a disparue, elle est chez sa tante. » « Vous la reverrez plus tard. » « Ce n'est pas un rapt, c'est une décision de justice... » Il y a cinq ans, on aurait du me dire qu'il est vain et parfaitement inutile de se défendre dès lors que des tantes maternelles exigent la garde d'une enfant.
« On ne met pas un enfant à l’hôpital », m’a reproché Justine. Je lui ai expliqué qu’à mon sens, ces « professionnels » sont en rupture avec le savoir. « Tu m’as déposé au foyer », m’a-t-elle dit en parlant de Taverny. Je lui ai répondu que les « professionnels » lui racontent n’importe quoi. Justine est l’enfant et moi, je ne suis rien que son père, je n'ai pas les pouvoirs que me prètent ces « professionnels » ; à priori, c’est encore le magistrat du siège qui s’éclaire, juge puis ordonne et « place » les enfants...
Selon Nanterre ou Versailles, j’aurai empêché Justine d’avoir des relations avec le pasteur... mais le pasteur avait disparu sans laisser d’adresse. Selon un arrêt de Versailles, Justine n’avait un moment plus de relations avec sa grand-mère maternelle... en effet, pendant toute une période, les « professionnels » de l’OSE France devaient organiser les relations de Justine avec sa famille mais ceux-ci ont fait n’importe quoi. Selon ces « professionnels », j’aurais empêché Justine d’aimer les femmes de sa famille maternelle ? Mais selon un arrêt de la cour d’appel de Versailles, ce seraient plutôt ces femmes qui nuisaient à la relation père-enfant, comme je l'affirmais par le passé… et aujourd’hui, alors que le pasteur s’en porte garant, la relation père-enfant est rompue, depuis trois ans !
Il s’est écoulé près d’un mois depuis cette rencontre, à Ostwald. Depuis, je n’ai pas eu la moindre nouvelle, aucun écrit, aucun appel téléphonique, rien. Quels étaient les objectifs de cette rencontre ? N’y aura-t-il aucune suite ? Est-ce à moi d’agir encore, face à un mur et ces dispositifs autistiques, en très profonde léthargie, ou est-ce à ces « professionnels » de se remuer ?
A l’ARSEA, ils prétendront oeuvrer « dans l’intérêt de l’enfant », laissons les faire ? J’ai bien peur qu’ils n'organiseront pas d’autre rencontre père-enfant avant longtemps, ces « professionnels » n'ont rien fait pendant quasi deux ans ; de toute façon, en présence de tels parasites, des rencontres avec Justine ne me semblent pas souhaitables.
Je pense que je comprendrais mieux ces pratiques « professionnelles » après le colloque de novembre…
Justine a donc perdu sa mère en 1999, perdu tous contacts avec son père depuis 2005, ses relations avec sa petite sœur sont tout autant distendues depuis ce « placement », il y eu un bordel « éducatif » inimaginable… Elle porte aujourd'hui l'étiquette « placée, maman morte, papa paria, un malade mental », mais selon le pasteur d’Uhrwiller, là bas, dans un joli village d’Alsace, « psychologiquement », Justine irait bien.
Ce 24 septembre j’ai pu constater que Justine n’allait pas si bien que ces « professionnels du sauvetage » voudraient le faire croire. Pas grave, en cas de problème, des bouffons vont encore rapporter et porter de nouvelles accusations, comme d'habitude depuis cinq ans : « Justine va mal, elle a été en contact avec son père... »
On va me répondre qu'il pourrait y avoir de pires épreuves dans la vie, par exemple Guantanamo ?
Je crois qu'on va surtout me soutenir que l'assistance éducative, c'est provisoire, ce n'est plus la Dass, c'est maintenant merveilleux, que la justice en France est réputée fabuleuse, et que ce n'est certainement pas sans raisons que des « professionnels » ont décidé de « placer » Justine dans sa famille maternelle. Ecrivez au juge, faites appel, va-t-on me dire. Avez vous un avocat, va-t-on me demander...
Certains ne manquent pas d'humour tandis que d'autres ne semblent pas avoir peur du ridicule.
Faits divers
Compte japonais présumé de Chirac : le secret défense levé
leparisien.fr | 22.10.2008, 14h08 | Mise à jour : 14h23, extraits
Le ministre de la Défense Hervé Morin a indiqué mercredi sur LCI avoir «signé» la veille «les documents» permettant la levée du secret défense dans l'enquête sur un présumé compte secret de l'ancien président Jacques Chirac au Japon. [...] «Comme toujours, il y a beaucoup plus de fantasmes que de réalité dans tout cela», a toutefois ajouté M. Morin.
« Comment va la deuxième ? »
Très souvent, des gens se posent des questions. Parfois, des juges ont semblé s'en poser eux aussi et m'ont demandé comment allait ma deuxième fille, la cadette.
Je rassure tout le monde, cette enfant là n'a pas la même famille maternelle, pas de juge, pas de dossiers, pas d'avocat, pas d'ARSEA, pas d'ASE, pas d'OSE France, y a pas de corbeau, pas de problèmes de successions ou de biens à administrer, pas de trucs bizarres à la banque, etc, rien de tout cela, et elle va très bien.
Mais téléphonez au procureur, il va vous assurer qu'il y a lieu de douter de ma « santé mentale »... je proteste, je conteste des décisions de « justice », je parle du « rapt » de ma fille aînée et non d'un « placement ».
J'écris à Rachida Dati : « Madame le Garde des sceaux et Ministre de la justice, j'invite la Chancellerie à prendre connaissance du contenu de mon site Internet. Si le ministère public n'est pas trop couard, je pense qu'il va s'empresser et exiger quelques explications. Je vous prie de croire... » par RAR 1E00054595637.
Je suis curieux d'entendre ou de lire ce que certains me répondront en public. « Il est dangereux, il a une soeur trisomique » ? « Il ne va plus à l'église » ? « Il a encore fait appel » ? « Il a un compte au Japon » ?
Metz: des magistrats boycottent Dati
Source : AFP, 20/10/2008 | Mise à jour : 15:42
La ministre de la Justice, Rachida Dati, a effectué aujourd'hui à Metz un déplacement non annoncé pour "dialoguer avec les magistrats", mais ceux-ci ont boycotté cette rencontre, a constaté l'AFP.
Mme Dati est arrivée vers 15h00 à la cité judiciaire de Metz où elle a été accueillie par quelque soixante-dix magistrats et avocats qui brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Justice bafouée, démocratie en danger".
La si douloureuse affaire Finaly
Je rentre du Mémorial de la Shoah, j'ai suivi les projections, les conférences et les débats de la journée, sur le thème de l'affaire Finaly. Se pourrait-il que le juge pour enfant soit historiquement naïf ? Le clergé m'a fait sourire : « quoi faire pour sauver la face ? » Selon le documentaire de Micha Shagrir, les frères Finaly eux-même ne manquent pas d'humour, cela sur fond de fillettes « fugueuses » à Reims.
J'ai pu discuter un court instant avec deux historiennes, Mesdames Catherine Poujol et Katy Hazan, ainsi qu'avec Charlotte de Turckheim (le rôle de madame Brun dans « Une enfance volée »). L'assemblée a beaucoup débattu de la personnalité de Madame Brun ; à mon avis, la réalité pouvait être plus nuancée, voire plus contrastée qu'on ne pourrait le penser. Par le passé, j'avais déjà échangé un mail ou deux avec Madame Hazan, au sujet de maisons d'enfants. Elles sont averties, elles pourraient avoir un choc si elles visitaient ce site Internet. Il semblerait que, 50 ans après l'affaire Finaly, des « professionnels », des convaincus et des croyants « sauvent » encore des enfants puis, qu'ensuite, des « familles ou lieux d'accueil » ne les restituent pas à leurs parents ou proches...
L'histoire - celle de mes enfants et de ma famille - aurait-elle été différente si le procureur de Nanterre avait donné une suite à ma plainte en raison de discrimination raciale, après une déposition de Justine ? Très certainement. Mais je crois que des professionnels de l'OSE France auraient alors eu quelques difficultés, le Conseil général du Val d'Oise également. Aux prochaines audiences, je réserve une surprise aux épurateurs de la République juges.
Au Mémorial de la Shoah
Une petite vidéo pour le juge des enfants de Nanterre ?
Sur France 3, ce 17 octobre au soir, nous avons pu voir un père manifestement très en demande de la garde de ses filles ? Il semble avoir fait de « grosses bêtises », d'après la presse, le ministère public est plutôt fâché. Ce père explique à la caméra avoir agit « pour les enfants », il doit comparaitre prochainement, nous en saurons plus.
Je pense que certains « professionnels » feraient bien de s'inspirer de cette histoire, une « fausse fugue », puis de s'interroger quant à leurs pratiques et moeurs en ce qui serait « justice et protection de l'enfance ».
Quant au procureur de Nanterre, va-t-il encore longtemps rester muet comme une carpe, « dans l'intérêt de l'enfant » ? Qu'aurait-il à redouter ? Plutôt que de m'humilier par l'intermédiaire d'un substitut, en présence de Justine, dans le secret du cabinet du juge pour enfant, je lui suggère de communiquer lui aussi en place publique, qu'on rigole un peu... mais qu'il ne réclame pas l'audition du hamster, depuis tout ce temps, celui-ci est mort.
Extrait du 19-20 de France 3 du 17 octobre 2008
Je me plains depuis très longtemps de « faux jugements », de parjures et divers mensonges, d'un « rapt » et de la « disparition » de ma fille aînée Justine ; mes enfants sont les premiers à en faire les frais. Ce serait un discours « inaudible »... et j'aurai donc des « troubles psychiques », selon des juges ?
Je n'envisage plus de reécrire au juge pour enfant de Nanterre. La dernière fois, il a mis près d'un an à convoquer une audience, à délibérer puis à me débouter. Aujourd'hui, j'attends plutôt de découvrir si la cour de cassation admettra ou non mon pourvoi dans le cadre d'une procédure de prise à parti d'un magistrat professionnel.
J'attends toujours une date ainsi qu'une audience auprès de la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles, les débats seront certainement très virulents encore. Je me demande si c'est sain pour le psychisme des enfants.
Me faire « mieux » conseiller ?
En 1997, ce que m'intimait un avocat me donnait beaucoup à réfléchir et à soupeser en l'espace de quelques secondes : « acceptez ou vous ne reverrez pas Justine avant longtemps ; demain sera différent. » C'était sans prévoir ni d'aucune manière imaginer ce qui allait se tramer à partir de fin 2002, 3 ans après le décès de la maman de Justine. J'allais devenir soudainement monstrueux... on me rappelait à ma place de père : « absent », « paria ».
Récemment, on m'intimait encore une fois de me taire si je souhaitais renouer un jour avec Justine ? J'ai perçu comme une vilaine tentative d'intimidation, un très honteux chantage, après une longue et difficile campagne de diffamation à mon encontre ainsi qu'à l'encontre de ma compagne. Ce serait de l'assistance éducative...
Je crois que certains professionnels français de la protection de l'enfance vont bientôt découvrir comme un réquisitoire, en bonne et due forme, une affaire qui pourrait se régler par voie de presse ou, tout simplement, via ce blog. Il pourrait déplaire au procureur et au politique, tant pis, j'avais prévenu, à de très nombreuses reprises.
Je dois prendre encore de la distance pour décrire ce que j'ai constaté, ce 24 septembre, à Ostwald, et dresser un petit bilan de ce que je perçois de la situation actuelle de Justine. Sans distance, je vais aller droit à l'injure, ce qu'on ne me pardonnerait probablement pas.
Au village, les canards barbottent avec un ragondin
Pour le moment et comme je l'ai souvent affirmé ces dernières années, je ne peux que recommander aux parents et familles de cesser déjà de se « battre » en ce qui serait justice ou de répondre d'une manière ou d'une autre aux « professionnels » de l'ASE et assimilés. Si le prince ne veut pas, tout est vain, tout est peine perdue. C'est assez ce que décrivait déjà Irène Théry : « ceux qui se tournent vers la justice pour qu'elle dise la norme et tranche un conflit de droit ne rencontrent qu'une institution désemparée. Faute de savoir répondre à leur demande, la justice ne peut que mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour étouffer les différends. » Le démariage. Justice et vie privée, Irène Théry, Odile Jacob, 1993, reédition de 2001, pages 239-240.
Ce 14, ma conclusion était très similaire : « toutes les valeurs de la République et de la société civile s'effondrent durablement lorsque la protection de l'enfance s'empare de la situation d'un enfant. »
C'est aussi au dernier Dalloz Droit de la famille 2008-2009, « (2)35.155 Danger et conflit », le reste de l'ouvrage ainsi que la jurisprudence et tous textes peuvent passer à la broyeuse : « Il a été proposé dans une certaine doctrine ancienne que, comme tout magistrat, l'intervention du juge des enfants se résume à la résolution d'un conflit, dont l'existence aurait recouvert toutes les autres exigences de la loi... »
Ma mère me le disait déjà : « oublie les tribunaux, on y perd toujours ». Elle a du se retourner dans sa tombe lorsque le juge Thierry Reveneau a très officiellement décrété que je serais un « malade mental ». J'espère simplement pour elle qu'elle n'a pas eu écho de ce qui s'est dit à l'audience présidée par le juge Anne Valentini, le 1er juillet 2005.
Bref, tournez le dos à ces institutions, et si celles-ci décidaient de retenir vos enfants, de les « donner » à d'autres ou de les « placer », de les faire « renaître » autre part, oubliez les, comme s'ils n'avaient jamais existé. L'idée que s'en faisait Hannah Arendt apporte un éclairage intéressant : « En vérité, en ce qui concerne la veuve française, son mari était censé avoir cessé de vivre au moment de son arrestation ; ou plutôt, il avait cessé d'avoir vécu. » Si vous avez des difficultés à saisir ces propos, téléphonez aux professionnels de la mémoire et de la Shoah.
Si, plus tard, vos enfants vous posaient des questions, répondez leurs simplement que le prince a décidé de ne jamais travailler avec vous.
« Disparition », « rapt », des mots qui dérangent
Il apparait que certains mots et discours peuvent poser problème lorsqu'un juge pour enfant est saisi. Pour ma part, je constate surtout que, souvent, toutes les valeurs de la République et de la société civile s'effondrent durablement lorsque la protection de l'enfance s'empare de la situation d'un enfant.
Le mot « rapt » est d'usage très courant en Europe, le mot « disparition » aussi, les dossiers et coupons de presse sont nombreux. Mais pour quelques « professionnels », l'usage de tels mots serait abusif lorsqu'un enfant est « placé ». Ne parlons pas du mot « corruption »... A qui s'adresser si Themis a non seulement les yeux bandés, mais aussi les oreilles bouchées ? Que faire lorsqu'il semblerait que, parfois, un fou perturbe Themis ?
Ce samedi, une mère affirmait encore que « l'ASE s'enrichit avec nos enfants ». Certains parents pensent qu'un prix de journée peut aller dans la poche de quelqu'un... J'ai censuré plusieurs interventions de cette nature dans les commentaires de mon blog. De tels discours ne sont pas du tout « crédibles », ils sont « inaudibles », ils n'ont aucun fondement dans la réalité, les rares dérives sont le plus souvent décelées et sanctionnées.
L'argent, dans ce secteur qui se veut altruiste, est à reléguer en arrière plan. Je pense que c'est un sujet tabou. Par le passé, j'ai pu en discuter avec des représentants d'ATTAC. 5 à 12 milliards d'euro par an avec le budget de la PJJ qui a pu pas mal évoluer depuis 2005 avec la création des CEF et des EPM, avec le budget et la création de centres Défense 2e Chance aussi, c'est peanuts... mais tout de même, pour certaines collectivités, quelques garanties, de nombreux emplois ou de quoi alimenter le poumon de l'économie locale.
Les conflits familiaux et ceux d'autres natures encore, tel qu'entre membres de la famille et « professionnels » au sujet du contenu d'un dossier, sont certainement prééminents dans les prétoires. Mais des parlementaires se sont déjà interrogés quant au bien fondé de certaines pratiques. La question des parlementaires est sérieuse, Mme Rachida Dati, Garde des sceaux, Ministre de la justice, a répondu : des pratiques pourraient évoluer.
Pour la LDH que j'ai croisé plusieurs fois, j'ai le sentiment que tout est normal, parfaitement acceptable ; mais cela peut s'expliquer, de différentes manières. Quant aux syndicats, lorsqu'il y a scandale, souvent j'ai pu constater qu'ils tendront avant tout à défendre l'emploi et à réclamer plus de moyens, des formations... Et les coupables désignés sont le plus généralement les enfants eux-même, voire leurs parents, le père, surtout s'il est « absent ».
En cas de très gros scandale, c'est la cacophonie, on parle moins des enfants concernés ou de leurs parents, on l'a vu avec les affaires Megel, Cheval pour tous, Outreau, Drancy, Anger mais aussi celle du juge poignardé, etc. Parfois, les politiques publiques évoluent, du moins on nous fait des promesses. Une autre affaire est à suivre, celle du nez cassé. Pour le reste, à chacun de se débrouiller dans son coin, avec un « bon » conseil...
En « justice », j'ai donc eu droit à toutes sortes de critiques au sujet d'un article dans Maxi, d'une émission sur France 2, à propos de mes écrits sur Internet et de mes discours, certains mots que j'emploie semblent parfois beaucoup déranger. Mais, pour le moment, aucun « professionnel » n'a commenté le 19-20 du 25 mai dernier.
En 2007, je manifestais devant le palais du Luxembourg. Quelques personnes bien intentionnées m'ont laissé entrer. Il y avait une conférence au Salons de Boffrand, dans le cadre de la journée internationale des enfants disparus. J'ai eu l'opportunité de discuter avec des journalistes. J'ai surtout pu suivre les débats de la conférence... De mes notes, je crois que c'est au dossier de presse, quelque part dans mes étagères : « La disparition d'un enfant (fugue, enlèvement parental, disparition accidentelle ou criminelle) est toujours un moment de grand désarroi pour les parents. »
Soit des « professionnels » me prennent pour un imbécile ou certains en sont. Ca doit tenir un peu des deux.
Au 19-20 Ile-de-France du 25/5/2007
Rapts parentaux: "Changement de vitesse"
13/10/2008 DH > Infos > Société
L'asbl "SOS Rapts parentaux" organisera mercredi à 14h00 l'action "Changement de vitesse" devant le cabinet du ministre de la Justice Jo Vandeurzen pour protester contre l'inertie du SPF Justice
Quel est le problème avec l'article paru dans Maxi, en mars dernier ?
La justice me reproche la parution d'un article (au pluriel en justice...) dans le magazine Maxi, en mars dernier. Quel est au juste le problème ? Aujourd'hui, j'ai constaté que Nanterre a exigé la publication d'une décision dans Voici, en couverture. Discuter avec un journaliste de telle ou telle catégorie de presse n'est donc en rien un crime ?
J'espère que ce n'est pas mon « engagement » auprès de certaines associations qui pose un problème à la justice, il y avait un petit encart dans Maxi... Le Fil d'Ariane, les Enfants de L'Orchidée, mes relations avec Mme Mireille Millet, avec Mme Natalia Zakharova avant qu'elle ne disparaisse en prison, avec M. Gérard Faure, ma sortie avec des juristes du Village de la Justice ? mes interventions dans le forum de SOS papa, mes échanges avec Jérome Le Huec ? ou dans ceux de aufemnin.com, dans le forum de Doctissimo... de France 2, dans des blogs, des sites Internet de journaux, des listes de diffusions, j'en passe, la liste serait longue, vraiment très longue. Je reste indépendant, je ne suis même pas syndiqué ni proche d'un quelconque parti politique.
L'Eglise, je n'y mets plus les pieds. Et j'ai bien compris que cela pose un réel problème à la République.
Ce 13 octobre, chez un buraliste, en vente libre
Au colloque du Fil d'Ariane
Ces temps-ci, la gauche, quelques peoples et la LDH auraient agit en faveur d'anciens terroristes. C’est ce qu’il est possible de conclure d'après des informations diffusées depuis ce week-end, par les médias : Petrella est libre, elle ne sera pas extradée. Le pouvoir a cédé, ce qui déplait beaucoup à l’étranger.
Cesare Battisti sera le prochain gracié ? Après tout, les six de l'Arche de Zoé l'ont été également...
La justice pourrait donc n’être que cela : des luttes, des luttes obstinées ou déterminées, des luttes d’influences et de pouvoirs ayant pour finalité de faire pencher la balance ou, à défaut d’y parvenir, de faire céder le prince, d'une manière ou d'une autre. Il faut avoir des ressources face à ceux qui, pour maintenir leurs positions ou atteindre leurs objectifs, ne manquent pas de moyens. Certains semblent parfois être prêt à tout sacrifier, y compris des symboles tel que ceux d’organisations humanitaires ou sanitaires oeuvrant historiquement dans des zones de conflits et de guerre... que peut alors faire un simple citoyen, en justice, pour ses enfants ?
Il semblerait bien que ce soit dans cette sphère là qu’il faille se faire entendre lorsqu’on souhaite parler de famille et d’enfances ? Ce que prévoit la loi dans ce domaine, des déclarations, des appels téléphoniques ou des correspondances toutes simples, le recours au juge ou à des procédures à peine plus complexes, c’est insuffisant, les limites sont très rapidement atteintes.
Ce samedi 11 octobre, l’association Fil d’Ariane fondée et présidée par Mme Catherine Gadot organisait un colloque avec des parents et des professionnels. Quelques 150 personnes se sont réunies à Bobigny, dans les bâtiments de la bourse du travail. L’association présentait un bilan de 10 années d’activités de terrain : l’accompagnement de parents et de familles d’enfants placés. Les limites ont été atteintes : je n’ai pas le sentiment que les parents ont été entendu par les professionnels et je ne suis pas certain qu’ils se soient compris même si, en fin de journée, des parents ont exprimé une certaine satisfaction, ils ont pu parler.
Pendant la matinée, les parents se sont regroupés en ateliers, avec des professionnels. Je ne souhaitais pas participer à ces ateliers, je ne suis arrivé que pour l’après-midi. Je voulais entendre les parents et les professionnels, leurs points de vues et opinions, leurs débats. J’ai rarement assisté à des échanges à ce point houleux. Les professionnels se sont montrés particulièrement patients et indulgents avec les parents, ils sont à remercier.
« La diffamation, pour le moment, ça va », m'a dit le procureur
Le procureur pourrait avoir parcouru mon blog. L'Elysée connait également mon blog, par le passé, j'ai remarqué un passage au moins dans mes logs. L'Intérieur me lisait déjà lorsque Nicolas Sarkozy y était encore ministre. En septembre, j'ai envoyé un message à la Présidence de la République, je me demande si je vais ou non avoir une réponse. Il a pu se perdre dans les méandres d'Internet ou du château :
Je ne vous cache pas que, personnellement, je doute du bon fonctionnement de certaines voies de justice et de recours françaises, que je doute aussi très fortement du bon fonctionnement du dispositif français de la protection de l’enfance.
Question : avez-vous envisagé de renforcer les contrôles des intervenants privés et du secteur associatif oeuvrant et contribuant, en France, à la protection de l'enfance ?
Mais le contrôle n'est pas du tout dans l'air du temps. J'en réclame un depuis longtemps, en vain. Bien au contraire, étouffer certaines affaires, renvoyer aux calendes grecques et éviter les scandales semble être un sport national.
« La diffamation, pour le moment, ça va », m'a dit le substitut du procureur présent à l'audience, ce 28 mai dernier. Je le pense bien, je m'efforce de modérer mes propos en me référant autant que possible aux faits, au débats, aux écrits, à l'histoire ainsi qu'à l'actualité.
Justine serait « libérée », aurait accédé à une parole « authentique » ? Je dois revenir sur ce qui s'est dit et passé, ce 24 septembre, à Ostwald, et décrire comment, à mon avis, Justine est « manipulée », instrumentalisée même, très certainement dans son intérêt dit « supérieur »... je crois que le billet sera affreux, comme d'autres.
Certains billets sont assez difficiles à rédiger, je vais encore attendre quelques temps.
Je m'interroge toujours
En juillet, j'ai déclaré un pourvoi en cassation, dans le cadre d'une procédure de prise à partie. Comme j'ai mentionné le nom d'un magistrat professionnel dans ma déclaration, celui-ci est un défendeur. Début septembre, j'ai reçu son mémoire ; aujourd'hui, j'ai déposé le mien. J'attends maintenant de découvrir si le pourvoi sera ou non admis par la Chambre sociale, à moins que d'autres documents ne soient encore échangés dans les prochains temps.
Je ne sais pas trop quoi penser de cette procédure, de ses incidences, des décisions prises et des éléments échangés. Ca semble en tous cas être pris très au sérieux.
Ce soir, je découvre un nouveau film, Une enfance volée : l’affaire Finaly... « il se heurte à l'hostilité d'Antoinette Brun, la tutrice officielle des garçons. [...] Usant de tous les stratagèmes à sa disposition, Antoinette Brun obtient même l'appui des notables locaux. » Il s'agirait d'une histoire déjà ancienne ?
D'un arrêt de Versailles
Voleurs d'enfance est un reportage de 2005 de Paul Arcand qui a sensibilisé la société civile québecquoise et ébranlé la DPJ, l'équivalent de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) au Québec. Voleurs d’enfants est un livre paru en août 2007, un père raconte les difficultés auxquelles sa famille et ses enfants ont été confrontés. Enfants placés : les « rapts » de l'Administration, un dossier de iFrap, Société Civile N°43, janvier 2005... L'enfant proie, Dysfonctionnements et dérives de la protection de l'enfance, paru en 2005... Les psys tout puissants, un livre et un article de Ouest-France publié chez l'Harmattan, en 2007 : « Il faut faire cesser le carnage », peut on lire.
Ce soir, je découvre encore l'avis de France info qui a pris connaissance du rapport 2008 de la commission européenne pour l’efficacité de la Justice (CEPEJ), « la France avant-dernière en Europe », et la réponse du ministère de la justice : « l’étude compare des systèmes qui ne sont pas comparables ».
Dans son jugement du 30 juin 2008, le juge pour enfant a écrit que « c’est à Monsieur KANT d’évoluer et de se remettre en cause ; » bizarre. J'estime avoir beaucoup changé ces dernières années, de nombreuses choses auraient également évoluées autour de moi, et il n'y a vraiment qu'une chose qui est toujours restée invariante : à chaque fois, il y eu un grand silence, un renvoi ou j'ai été débouté, un peu comme d'autres parents, dans le même secteur.
Oulala, des « troubles psychiques », selon le juge...
J’ai de plus en plus de difficultés à entendre des discours biaisés, dogmatiques, scientistes, racistes, sexistes, obscurantistes, discriminatoires, révisionnistes ou négationnistes, des difficultés lorsque j’entends parler d’« épuration sociale » aussi. Récemment, en Suisse, le discours était limpide : « Pflegekinder : Hauptsache billig, Hauptsache weg ». Quant aux théories et pratiques éducatives ou de socialisation qui ont pu s’inspirer de l’expérience et du vécu des survivants de la seconde guerre mondiale ou de la shoah, j’ai souvent tout autant de mal à les entendre...
Mais il y aurait éventuellement bien plus grave ces jours-ci, un nez cassé et un « mistigri » à déplacer.
Dans son délibéré du 30 juin 2008, le juge Xavier Serrier a noté que « M.KANT contestait les conclusions de l’expertise psychologique de sa personne en indiquant qu’il s’agissait de traits de personnalité communs […] force est de constater que les raisons qui ont conduit au placement de Justine demeurent […] que le retour de Justine chez son père mettrait gravement en péril son équilibre psychologique ; […] c’est à Monsieur KANT d’évoluer et de se remettre en cause ; ». Ce magistrat, tout comme le juge Thierry Reveneau, ne partage pas mon opinion : Justine reste donc « placée », tout contact entre elle et moi est encore interdit. Bien au contraire, le juge Xavier Serrier s’en remet plutôt à l’avis du politique, le procureur de la République, selon qui ma « santé mentale » ne s’améliore pas. La cour d’appel de Versailles va confirmer en tout point, comme d’habitude ? J'ai bien reçu le message récent de la première présidence ; détaché de la réalité, mais des plus « clairs et précis »...
Il y a bien eu une rencontre fin septembre, en Alsace, avec Justine, dans les locaux de l’ARSEA. J’espère un jour découvrir le contenu du rapport des travailleurs sociaux ; la cour d’appel devrait logiquement l’écarter ? J'attends toujours une date d'audience, à Versailles. Il ne me parait pas utile de tenter de ressaisir le juge pour enfant, il me convoquera ou quelqu’un m’informera peut-être si sa position ou celle de « Justine » évoluait…
Fin juin 2008, le juge Xavier Serrier se fondait encore sur une ancienne expertise « psychiatrique » qui avait été réclamée avec force et insistance par le juge Anne Valentini. N’avait-elle pas plus pertinent que du vent pour motiver ses lettres de cachet ?
« Qu’est-ce qu’elle a ta soeur ? » Au primaire et au collège, on me posait parfois des questions. Depuis mon enfance, j’ai eu tout loisir d’approfondir le sujet et d'en discuter avec d'autres, plus sensibles à de telles causes. Discuter sainement de tels sujets est impossible avec quelques professionnels ; c'est choquant, en France, en 2008. Mais les temps semblent avoir changés, même les diabétiques pourraient être inquiets...
En 2006, le Docteur Magalie Bodon-Bruzel a relevé cet « antécédent familial » : ma soeur aînée est trisomique… quelle aubaine ! L’expert a également noté que j’ai été exempté par la grande muette ; mais l’expert n’a pas noté que j’ai été exempté car j’ai présenté un certificat psychiatrique de complaisance aux « 3 jours »... Lorsque j’en parle avec d’autres psychiatres, le dossier devient soudainement « complexe ».
Le Docteur Magalie Bodon-Bruzel a aussi relevé que j’ai eu un épisode dépressif en octobre 2003 après lequel je me suis fait aider par un psychiatre ; l’expert en déduit qu’il y a donc bien des antécédents psychiatriques... Entre divers paragraphes fallacieux, le Docteur écrit que « l’intéressé [...] ne comprend pas visiblement l’ensemble de la situation qu’il crée autour de lui […] c’est un homme de 38 ans sans antécédents judiciaires ». Puis l’expert répond enfin au juge pour enfant : « l’intéressé présente donc des troubles psychiques susceptibles d’influencer son comportement vis-à-vis de ses proches et notamment de sa fille, et cette absence totale de remise en question de sa part peut, selon les circonstances [lesquelles ?], d’une certaine façon [c'est-à-dire ?], mettre en danger l’équilibre général des relations père-fille, voire l’équilibre psychologique de sa fille [laquelle des deux ?] ». Cette conclusion dont s’est emparé le juge pour enfant de Nanterre me laisse pantois ; un dalmatien ou un hamster resterait sûrement stoïque.
Etude. 5,5 millions de Français ont connu un «épisode dépressif majeur» dans l’année.
QUOTIDIEN : mardi 23 septembre 2008
Par le passé, je risquais de disparaître à l’asile… voire sur un bûcher ? Un dentiste a eu très chaud.
Comment est-il possible que ces professionnels se soient tant inquiétés et mobilisés pour Justine, ignorant tout simplement sa petite soeur qui est aussi « ma fille » ? Qu’est ce qui motive cette obstination, un tel parti pris de ces professionnels ? Les accusations de la famille maternelle de Justine à mon encontre ? Une politique locale toute particulière « en faveur de l’enfance », l’une de mes deux filles ? La réputation de l’association OSE France ? Cette dernière a déjà quelque peu souffert par le passé, par exemple lorsqu’un ouvrage du fond hébraïque de la BNF est réapparu chez Christie's, à New York... c'est encore un peu mystérieux.
L’Europe s’inquiète, sa démographie est en berne. Qu’attend la France pour faire ouvrir de vastes corridors humanitaires entre les jolis petits villages de province, les circuits de l’adoption, et certaines zones du globe dites défavorisées ou les espaces historiquement tumultueux ? Par le passé, les débats ont déjà été houleux ; divers peuples à travers le monde pourraient paraître polytraumatisés et, donc, inaptes à élever leur progéniture ? N’y aurait-il pas encore de nombreux enfants à « sauver », « de bonne foi » ou comme en 42 ? Ce serait à suggérer aux 36 ONG internationales qui ont vivement condamné les initiatives de l’Arche de Zoé.
Monsieur Alain Marécaux, un rescapé d’Outreau, avait fait plusieurs grèves de la faim et même tenté de se suicider. Sa famille a été déchirée, son fils a été pas mal éprouvé aussi ? Monsieur Marécaux a pu réintégrer le corps des huissiers de justice. Quelle nature de relations sociales ou politiques faut-il avoir pour que l’institution judiciaire admette qu’un citoyen puisse se rétablir après une période difficile, sous l’empire de l’arbitraire de la justice française ? J'ai du mal à y croire... et je ne veux pas douter de la réintégration de cet huissier. Boris Cyrulnik a bien introduit le concept de résilience même s'il semblerait qu'il n'ait pas d'audience. Quant à Outreau, une affaire qui avait traumatisé la France entière, ce n'était peut-être que beaucoup de vent aussi ? Certaines pratiques, usages et des psychiatres avaient là également été très sérieusement mis en doute.
Fourniret, «tueur en série français le plus achevé»
lefigaro.fr, 19/05/2008, la conclusion
En soixante-quinze minutes, le Dr Zagury brosse le portrait effrayant d'un homme «entièrement responsable», à la «dangerosité extrême», pour qui la thérapie relève de la «spéculation théorique». Du «tueur en série français le plus achevé», qui ne mérite aucun piédestal, mais un cachot.
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Publié le 25/01/2006 à 09:41 | LaDepeche.fr
Outreau. Alain Marécaux, l'homme brisé
L'huissier de justice, acquitté de l'affaire de pédophilie, a voulu se donner la mort.
L'huissier de justice Alain Marécaux, 41 ans, l'un des acquittés de l'affaire de pédophilie d'Outreau, a fait une nouvelle tentative de suicide dans la nuit de lundi à mardi et a été brièvement hospitalisé à Calais.
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