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La si douloureuse affaire Finaly
Je rentre du Mémorial de la Shoah, j'ai suivi les projections, les conférences et les débats de la journée, sur le thème de l'affaire Finaly. Se pourrait-il que le juge pour enfant soit historiquement naïf ? Le clergé m'a fait sourire : « quoi faire pour sauver la face ? » Selon le documentaire de Micha Shagrir, les frères Finaly eux-même ne manquent pas d'humour, cela sur fond de fillettes « fugueuses » à Reims.
J'ai pu discuter un court instant avec deux historiennes, Mesdames Catherine Poujol et Katy Hazan, ainsi qu'avec Charlotte de Turckheim (le rôle de madame Brun dans « Une enfance volée »). L'assemblée a beaucoup débattu de la personnalité de Madame Brun ; à mon avis, la réalité pouvait être plus nuancée, voire plus contrastée qu'on ne pourrait le penser. Par le passé, j'avais déjà échangé un mail ou deux avec Madame Hazan, au sujet de maisons d'enfants. Elles sont averties, elles pourraient avoir un choc si elles visitaient ce site Internet. Il semblerait que, 50 ans après l'affaire Finaly, des « professionnels », des convaincus et des croyants « sauvent » encore des enfants puis, qu'ensuite, des « familles ou lieux d'accueil » ne les restituent pas à leurs parents ou proches...
L'histoire - celle de mes enfants et de ma famille - aurait-elle été différente si le procureur de Nanterre avait donné une suite à ma plainte en raison de discrimination raciale, après une déposition de Justine ? Très certainement. Mais je crois que des professionnels de l'OSE France auraient alors eu quelques difficultés, le Conseil général du Val d'Oise également. Aux prochaines audiences, je réserve une surprise aux épurateurs de la République juges.

Au Mémorial de la Shoah
Une petite vidéo pour le juge des enfants de Nanterre ?
Sur France 3, ce 17 octobre au soir, nous avons pu voir un père manifestement très en demande de la garde de ses filles ? Il semble avoir fait de « grosses bêtises », d'après la presse, le ministère public est plutôt fâché. Ce père explique à la caméra avoir agit « pour les enfants », il doit comparaitre prochainement, nous en saurons plus.
Je pense que certains « professionnels » feraient bien de s'inspirer de cette histoire, une « fausse fugue », puis de s'interroger quant à leurs pratiques et moeurs en ce qui serait « justice et protection de l'enfance ».
Quant au procureur de Nanterre, va-t-il encore longtemps rester muet comme une carpe, « dans l'intérêt de l'enfant » ? Qu'aurait-il à redouter ? Plutôt que de m'humilier par l'intermédiaire d'un substitut, en présence de Justine, dans le secret du cabinet du juge pour enfant, je lui suggère de communiquer lui aussi en place publique, qu'on rigole un peu... mais qu'il ne réclame pas l'audition du hamster, depuis tout ce temps, celui-ci est mort.
Extrait du 19-20 de France 3 du 17 octobre 2008
Je me plains depuis très longtemps de « faux jugements », de parjures et divers mensonges, d'un « rapt » et de la « disparition » de ma fille aînée Justine ; mes enfants sont les premiers à en faire les frais. Ce serait un discours « inaudible »... et j'aurai donc des « troubles psychiques », selon des juges ?
Je n'envisage plus de reécrire au juge pour enfant de Nanterre. La dernière fois, il a mis près d'un an à convoquer une audience, à délibérer puis à me débouter. Aujourd'hui, j'attends plutôt de découvrir si la cour de cassation admettra ou non mon pourvoi dans le cadre d'une procédure de prise à parti d'un magistrat professionnel.
J'attends toujours une date ainsi qu'une audience auprès de la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles, les débats seront certainement très virulents encore. Je me demande si c'est sain pour le psychisme des enfants.
