Archives pour: Octobre 2008, 31
Ca me fait souvent penser à Tchernobyl
Par le passé, comme de nombreux frontaliers, j’ai été très surpris par les informations étrangères : il ne fallait plus laisser sortir les enfants, à quelques 5km de chez nous, les bacs à sable, la rhubarbe et les salades étaient contaminés. En France, l’ORTF ne nous en disait rien ou si peu. Quelque jours plus tard, tout le monde a bien rigolé, la France s’est beaucoup moquée de ses douaniers.
Environ 20 ans plus tard, un rapport nous a appris qu’il y a bien eu des zones contaminées en France : « en taches de léopard ». Ce message est assez limpide : « si vous pensez pouvoir établir une relation de cause à effet entre un quelconque problème de santé, Tchernobyl et la chape de silence qui a pesée sur cet accident, allez faire valoir vos droits dans nos tribunaux ». La Corse est un espace qui échappe à certaines difficultés, il me semble que quelques dossiers sont à l'instruction...
L’entretien avec l'expert psy était très court, nous n’avons pas pu discuter de tels sujets. Selon elle, je serais un parano, elle reprenait une opinion de travailleur social ? Je crois que de nombreux frontaliers passeraient pour « malade mental » suite à un entretien avec cette dame.
Depuis que j’ai commencé à étudier le dispositif français de la protection de l’enfance, j’ai le sentiment d’assister à une sorte de Tchernobyl socio-judiciaire, « en taches de léopard », sur tout le territoire. Mais « tournez la page », insiste Nanterre qui conserve donc au dossier de Justine cette ancienne et très succincte « expertise de personnalité » me discréditant. Certains « professionnels » m’amusent beaucoup.
Après la récente correspondance de Nanterre, des gens qui suivent cette affaire, le « placement » de Justine, pourraient penser que je vais écrire à nouveau au juge pour enfant. Cela n’aurait pas de sens, j’ai souvent écrit à Nanterre et, à chaque fois, tout est parti en vrille, Justine est la première à en avoir fait les frais. J’attends une audience à la cour d’appel ainsi que des nouvelles de la cour de cassation.
Mais quelqu’un d’autre pourrait saisir à nouveau Nanterre, par exemple, le procureur ou l'ARSEA ? Justine elle même ou son avocat ? Par le passé, le juge Anne Valentini a déjà fait n’importe quoi ; je n’ai jamais eu d’explications. Je peux plus raisonnablement m’attendre à une nouvelle opération « blanchissage » ou similaire, « dans l'intérêt de l'enfant ». Ca fait cinq ans que je suis en butte avec ce système, quelques acteurs, juges, tiers et partis « neutres », à faire nombre de constats, et j'ai une bonne idée de ce qui peut encore suivre.
Je n’ai plus de raisons de « croire » ni de faire confiance. On a maintenant assez souvent pu lire que le procureur est comme sous influence. Et les tribunaux tels que rabbiniques, ecclésiastiques (...) ou protestants, c’est bon, mes enfants et moi en avons bien assez bavé. Sur le fond, hormis peut-être quelques jugements de valeurs, rien à voir avec un conflit entre moi et des croyants ; si la LDH ou des socialistes étaient au prétoire, le résultat pourrait être de nature assez similaire ? J’ai surtout bien compris que le père Noël fait plaisir à qui bon lui semble ; si nécessaire, à l’audience, il sort un rapport ou une lettre d’un chapeau et le jugement paraitra motivé.
Je ne me fais pas trop de soucis pour Justine. Je la crois bien assez intelligente pour qu'elle tire un jour profit de son vécu, de cette « expérience ». Certains pourront alors affirmer qu'ils ont « sauvé » cette enfant.
Pendant ce temps, sur fond de scandales industriels, humanitaires, bancaires, puis de crise financière mondiale, la justice chasse et relâche les pédophiles, les violents, se trompe et relâche un violeur présumé récidiviste que le Président va faire rattraper… et la soeur d'une guitariste aurait travaillé à faire libérer une ex-terroriste ?
En 2006 ou en 2005, j’allais déjà à la cour d’appel de Versailles avec Le sanglot judiciaire sous mon bras. On m’avait reproché d’arriver avec des ouvrages « à scandale » or j'apportais aussi d'autres références, tel qu'un rapport de l'Inserm... Pendant le week-end je vais m’inspirer d’une ancienne caricature, mettre à jour et ajouter une image à ce billet, elle précisera « mieux » mes sentiments...
2008, la loterie et le chapeau
Aujourd’hui, je pense qu’il n’y a plus lieu d’épargner « l’assistance éducative » sous sa forme actuelle, ces textes de 1958, des institutions et certaines pratiques qu'ils ont pu inspirer ou encourager. A ma connaissance, c’est du passé, tout est bientôt transféré sous l’entière responsabilité et contrôle des Conseils généraux.
D’après le juge pour enfant, mes discours, citations et références dérangent. Quel est au juste le problème ?