Archives pour: Octobre 2008, 13
Quel est le problème avec l'article paru dans Maxi, en mars dernier ?
La justice me reproche la parution d'un article (au pluriel en justice...) dans le magazine Maxi, en mars dernier. Quel est au juste le problème ? Aujourd'hui, j'ai constaté que Nanterre a exigé la publication d'une décision dans Voici, en couverture. Discuter avec un journaliste de telle ou telle catégorie de presse n'est donc en rien un crime ?
J'espère que ce n'est pas mon « engagement » auprès de certaines associations qui pose un problème à la justice, il y avait un petit encart dans Maxi... Le Fil d'Ariane, les Enfants de L'Orchidée, mes relations avec Mme Mireille Millet, avec Mme Natalia Zakharova avant qu'elle ne disparaisse en prison, avec M. Gérard Faure, ma sortie avec des juristes du Village de la Justice ? mes interventions dans le forum de SOS papa, mes échanges avec Jérome Le Huec ? ou dans ceux de aufemnin.com, dans le forum de Doctissimo... de France 2, dans des blogs, des sites Internet de journaux, des listes de diffusions, j'en passe, la liste serait longue, vraiment très longue. Je reste indépendant, je ne suis même pas syndiqué ni proche d'un quelconque parti politique.
L'Eglise, je n'y mets plus les pieds. Et j'ai bien compris que cela pose un réel problème à la République.
Ce 13 octobre, chez un buraliste, en vente libre
Au colloque du Fil d'Ariane
Ces temps-ci, la gauche, quelques peoples et la LDH auraient agit en faveur d'anciens terroristes. C’est ce qu’il est possible de conclure d'après des informations diffusées depuis ce week-end, par les médias : Petrella est libre, elle ne sera pas extradée. Le pouvoir a cédé, ce qui déplait beaucoup à l’étranger.
Cesare Battisti sera le prochain gracié ? Après tout, les six de l'Arche de Zoé l'ont été également...
La justice pourrait donc n’être que cela : des luttes, des luttes obstinées ou déterminées, des luttes d’influences et de pouvoirs ayant pour finalité de faire pencher la balance ou, à défaut d’y parvenir, de faire céder le prince, d'une manière ou d'une autre. Il faut avoir des ressources face à ceux qui, pour maintenir leurs positions ou atteindre leurs objectifs, ne manquent pas de moyens. Certains semblent parfois être prêt à tout sacrifier, y compris des symboles tel que ceux d’organisations humanitaires ou sanitaires oeuvrant historiquement dans des zones de conflits et de guerre... que peut alors faire un simple citoyen, en justice, pour ses enfants ?
Il semblerait bien que ce soit dans cette sphère là qu’il faille se faire entendre lorsqu’on souhaite parler de famille et d’enfances ? Ce que prévoit la loi dans ce domaine, des déclarations, des appels téléphoniques ou des correspondances toutes simples, le recours au juge ou à des procédures à peine plus complexes, c’est insuffisant, les limites sont très rapidement atteintes.
Ce samedi 11 octobre, l’association Fil d’Ariane fondée et présidée par Mme Catherine Gadot organisait un colloque avec des parents et des professionnels. Quelques 150 personnes se sont réunies à Bobigny, dans les bâtiments de la bourse du travail. L’association présentait un bilan de 10 années d’activités de terrain : l’accompagnement de parents et de familles d’enfants placés. Les limites ont été atteintes : je n’ai pas le sentiment que les parents ont été entendu par les professionnels et je ne suis pas certain qu’ils se soient compris même si, en fin de journée, des parents ont exprimé une certaine satisfaction, ils ont pu parler.
Pendant la matinée, les parents se sont regroupés en ateliers, avec des professionnels. Je ne souhaitais pas participer à ces ateliers, je ne suis arrivé que pour l’après-midi. Je voulais entendre les parents et les professionnels, leurs points de vues et opinions, leurs débats. J’ai rarement assisté à des échanges à ce point houleux. Les professionnels se sont montrés particulièrement patients et indulgents avec les parents, ils sont à remercier.