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Dati, déchue ?
Dati, déchue, c'est ce qu'on peut lire ici et la, dans la presse et selon certains sondages sur le net. Pour le moment, elle resterait encore à la chancellerie pour quelques mois. C'est parfait ainsi, je n'aime pas trop la valse des juges et personnalités, naïfs, incrédules, pouvoirs, décideurs et autres étouffeurs.
Je rentre de Thionville où j'étais allé écouter la plaidoirie de l'Agent Judiciaire du Trésor (AJT) qui se défendait encore une fois contre Mme Millet, la grand-mère de Sébastien. Je synthétise : « c'est pas nous, tout est de la faute à la grand-mère. » C'est un peu comme pour le cas de Justine : « c'est pas nous, tout est de la faute à son débile de père. » Ca me rappelle également la Dass : « c'est pas nous, c'est le Val d'Oise. » Ca me rappelle encore Strasbourg : « c'est pas nous, c'est Nanterre. » Etc, jusqu'à Versailles qui carbure ensuite aux renvois.
J'ai le sentiment que Michel Giraud a vu assez juste mais que l'Etat, détaché de la réalité et en rupture avec le savoir contemporain, pourrait avoir beaucoup de mal à le reconnaitre. Quoi répondre à une institution lorsque les professionnels s'empêtrent puis persistent ensuite, des années durant, dans le fallacieux voire dans la mauvaise foi ? Mais faut-il encore que des juges daignent en recevoir la « preuve », nous dira-t-on.
Je ne suis pas arrivé seul au tribunal, Ach Goood m'a accompagné et n'est pas déçu du voyage. On le voit bien sur la photo ci-dessous, au fond de mon sac, l'oeil vif, toute ouïe... et son sourire jusqu'aux oreilles. On m'a dit que j'allais passer pour un dérangé, ça ne m'ennuie pas, d'autres adorent le cynisme.
Ach Goood à Thionville
Au rôle, précédait une banale affaire d'expulsion d'un logement. Le Président a renvoyé les plaignants vers le législateur ainsi qu'à suivre les bonnes procédures. Ach Goood et moi avons songé à Versailles, l'été dernier, qui me recommandait de me faire « mieux » conseiller... puis a suivi ce fabuleux arrêt en cassation.
A suivi une affaire d'impayé de loyer et charges. Le Président a constaté que le principal était réglé puis les parties ont rapidement convenu d'un accord à l'amiable pour les dépens et les frais d'huissiers. Le Président a mis son jugement en délibéré après quoi une partie aurait encore souhaité lui soumettre de nouveaux éléments. Le Président est resté ferme : « vous vous arrangez entre vous... vous rentrez chez vous, le délibéré suivra. »
Avec l'affaire Millet/AJT, j'ai pensé que nous allions droit au renvoi voire à un quelconque vice de procédure lorsque l'AJT a commencé par s'assurer qu'une jonction avait bien été ordonnée et que toutes les écritures avaient bien été versées au dossier.
Dans sa plaidoirie, l'AJT a affirmé que Mme Millet aurait cherché à masquer de nombreux éléments... C'est étrange, car de mon point de vue, il semblerait que ce soit plutôt le secteur de Nanterre qui balaye sous le tapis.
Ach Goood a été baptisé.
Un extrait du 19-20 du France 3 région Lorraine du jour
Attendu que dans toutes les décisions qui concernent les enfants, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale ; que lorsque le mineur capable de discernement demande à être entendu, il peut présenter sa demande au juge en tout état de la procédure et même, pour la première fois, en cause d'appel ; que son audition ne peut être écartée que par une décision spécialement motivée ; • Arrêt n° 891 du 18 mai 2005, Cour de cassation, Première chambre civile
Le gouvernement des juges est une expression désignant le fait, pour un juge, d'écarter la loi (votée par les représentants du peuple) au profit d'une interprétation personnelle, ceci dans un but politique. (...) l'expression "gouvernement des juges" est un spectre négatif, un repoussoir absolu.
Courrier n° 1E00055325080 : Arrivé au bureau distributeur de PARIS (75008) le 26/01/2009.
Une lettre ouverte d'août 2007.