Archives pour: Janvier 2009
Les contre-pouvoirs, « utiles et légitimes » ?
Bientôt, peut-être, une rencontre avec Justine, si Nanterre le veut bien. Mais si le procureur s'y oppose ?
L'edito du Marianne n° 615 : « En période de crise, face à un monarque »
Que celui qui veut fonder une république l'établisse donc là où règne ou peut régner une grande égalité, qu'il fonde, au contraire, une principauté là où l'inégalité existe, autrement il donnera naissance à un État sans proportions dans son ensemble, et qui ne pourra subsister longtemps. • Le prince, Nicolas Machiavel, 1515
MACHIAVEL. Ici, je vous arrête ; vous faites une part à l'intérêt, cela suffit pour justifier toutes les nécessités politiques qui ne sont pas d'accord avec le droit.
MONTESQUIEU. C'est la raison d'État que vous invoquez. Remarquez donc que je ne puis pas donner pour base aux sociétés précisément ce qui les détruit. Au nom de l'intérêt, les princes et les peuples, comme les citoyens, ne commettront que des crimes. L'intérêt de l'État, dites-vous ! Mais comment reconnaîtrai-je s'il lui est réellement profitable de commettre telle ou telle iniquité ? Ne savons-nous pas que l'intérêt de l'État, c'est le plus souvent l'intérêt du prince en particulier, ou celui des favoris corrompus qui l'entourent ? Je ne suis pas exposé à des conséquences pareilles en donnant le droit pour base à l'existence des sociétés, parce que la notion du droit trace des limites que l'intérêt ne doit pas franchir.
Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu
Du deuxième dialogue, Maurice Joly, 1864
Voici venu le temps des rires et des chants... ou « à la vie ! »
Aujourd’hui, je ne comprend que mieux pourquoi le procureur et le juge pour enfant de Nanterre m’intiment très fortement de me tourner vers l’avenir et de ne plus parler de mes dossier. Je ne comprend aussi que beaucoup mieux le malaise de Maître Roughol, ce 8 courant. Mes discours interfèrent trop avec d’autres, plus officiels.
De temps en temps, je vais visiter le site Internet de l’OSE France. Cette semaine, en lisant Osmose d'octobre-décembre 2008, j’ai constaté que cette association a tourné une page de plus. Leur établissement de Taverny est aujourd’hui la « maison Elie Wiesel », le « château de Vaucelles » et tout un pan de son histoire sont probablement relégués au passé, aux oubliettes et aux broyeuses.
Osmose n° 18
Dans l'édito d'Osmose, nous apprenons que Elie Wiesel a évoqué ses combats pour les droits de l'homme au Darfour... ce qui fait comme un écho bizarre à l'affaire de l'Arche de Zoé et diverses réactions nationales et internationales rapportées par les médias.
Hier soir, le dossier du 20h de France 2 m'a amusé. Il pourrait irriter Nanterre ainsi que quelques charlatans et sociaux respectueux. Je constate qu'après l’ère de l’astronavigation, même selon l'ORTS, certains pans de la psychiatrie n’en sont toujours qu’à leurs balbutiements et babillages, comme je l'affirme depuis des lustres. Ce dossier était précédé d'un reportage sur le fléau des enfants soldats et sur le procès en cours à la CPI de la Haye.
Point de vue
Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem, par Jean-Moïse Braitberg
LE MONDE | 28.01.09 | 14h23 • Mis à jour le 29.01.09 | 09h15, extrait
Monsieur le Président de l'Etat d'Israël, je vous écris pour que vous interveniez auprès de qui de droit afin que l'on retire du Mémorial de Yad Vashem dédié à la mémoire des victimes juives du nazisme, le nom de mon grand-père, Moshe Brajtberg, gazé à Treblinka en 1943, ainsi que ceux des autres membres de ma famille morts en déportation dans différents camps nazis durant la seconde guerre mondiale. Je vous demande d'accéder à ma demande, monsieur le président, parce que ce qui s'est passé à Gaza, et plus généralement, le sort fait au peuple arabe de Palestine depuis soixante ans, disqualifie à mes yeux Israël comme centre de la mémoire du mal fait aux juifs, et donc à l'humanité tout entière.
Voyez-vous, depuis mon enfance, j'ai vécu dans l'entourage de survivants des camps de la mort. J'ai vu les numéros tatoués sur les bras, j'ai entendu le récit des tortures ; j'ai su les deuils impossibles et j'ai partagé leurs cauchemars.
Il fallait, m'a-t-on appris, que ces crimes plus jamais ne recommencent ; que plus jamais un homme, fort de son appartenance à une ethnie ou à une religion n'en méprise un autre, ne le bafoue dans ses droits les plus élémentaires qui sont une vie digne dans la sûreté, l'absence d'entraves, et la lumière, si lointaine soit-elle, d'un avenir de sérénité et de prospérité.
Val d'Oise (95)
TAVERNY
Elie Wiesel a retrouvé sa « maison du bonheur »
Le Parisien | 14.11.2008, 07h00
Le Prix Nobel de la paix 1986, rescapé des camps de concentration, est revenu hier au château de Vaucelles, où il a séjourné après la guerre.
UN MOMENT chargé d’émotion et rempli d’histoire. Elie Wiesel, rescapé de la Shoah, Prix Nobel de la paix en 1986, a dévoilé hier après-midi deux plaques apposées sur la maison d’enfants de l’OSE (Œuvre de secours aux enfants), au château de Vaucelles, à Taverny. Cette maison, qui l’a lui-même accueilli au sortir de la guerre, porte désormais son nom.
« C’est un symbole fort pour les enfants, commente Richard Josefsberg, le directeur de la maison de Taverny. Cela leur rappellera toujours que, malgré les difficultés qu’ils rencontrent, rien ne peut les empêcher de continuer à vivre et à réussir. »
Un petit paquet ?
La chancellerie reçoit occasionnellement de petits paquets, j’en poste un. J’attends ensuite avec impatience sa réaction ainsi qu’éventuellement, celle de PETA et celle de la Fondation Brigitte Bardot.
En octobre dernier, je recevais un boulet rouge alors que je venais de publier un article dans mes références. Je l'ai remis en ligne à l'identique et, là encore, j’attends de constater quelles seront les réactions, potentiellement très vives.
Pour tuer le temps, souvent très long lorsque la justice est saisie, je propose un exercice de karaoké.
Dati, déchue ?
Dati, déchue, c'est ce qu'on peut lire ici et la, dans la presse et selon certains sondages sur le net. Pour le moment, elle resterait encore à la chancellerie pour quelques mois. C'est parfait ainsi, je n'aime pas trop la valse des juges et personnalités, naïfs, incrédules, pouvoirs, décideurs et autres étouffeurs.
Je rentre de Thionville où j'étais allé écouter la plaidoirie de l'Agent Judiciaire du Trésor (AJT) qui se défendait encore une fois contre Mme Millet, la grand-mère de Sébastien. Je synthétise : « c'est pas nous, tout est de la faute à la grand-mère. » C'est un peu comme pour le cas de Justine : « c'est pas nous, tout est de la faute à son débile de père. » Ca me rappelle également la Dass : « c'est pas nous, c'est le Val d'Oise. » Ca me rappelle encore Strasbourg : « c'est pas nous, c'est Nanterre. » Etc, jusqu'à Versailles qui carbure ensuite aux renvois.
J'ai le sentiment que Michel Giraud a vu assez juste mais que l'Etat, détaché de la réalité et en rupture avec le savoir contemporain, pourrait avoir beaucoup de mal à le reconnaitre. Quoi répondre à une institution lorsque les professionnels s'empêtrent puis persistent ensuite, des années durant, dans le fallacieux voire dans la mauvaise foi ? Mais faut-il encore que des juges daignent en recevoir la « preuve », nous dira-t-on.
Je ne suis pas arrivé seul au tribunal, Ach Goood m'a accompagné et n'est pas déçu du voyage. On le voit bien sur la photo ci-dessous, au fond de mon sac, l'oeil vif, toute ouïe... et son sourire jusqu'aux oreilles. On m'a dit que j'allais passer pour un dérangé, ça ne m'ennuie pas, d'autres adorent le cynisme.
Ach Goood à Thionville
Au rôle, précédait une banale affaire d'expulsion d'un logement. Le Président a renvoyé les plaignants vers le législateur ainsi qu'à suivre les bonnes procédures. Ach Goood et moi avons songé à Versailles, l'été dernier, qui me recommandait de me faire « mieux » conseiller... puis a suivi ce fabuleux arrêt en cassation.
A suivi une affaire d'impayé de loyer et charges. Le Président a constaté que le principal était réglé puis les parties ont rapidement convenu d'un accord à l'amiable pour les dépens et les frais d'huissiers. Le Président a mis son jugement en délibéré après quoi une partie aurait encore souhaité lui soumettre de nouveaux éléments. Le Président est resté ferme : « vous vous arrangez entre vous... vous rentrez chez vous, le délibéré suivra. »
Avec l'affaire Millet/AJT, j'ai pensé que nous allions droit au renvoi voire à un quelconque vice de procédure lorsque l'AJT a commencé par s'assurer qu'une jonction avait bien été ordonnée et que toutes les écritures avaient bien été versées au dossier.
Dans sa plaidoirie, l'AJT a affirmé que Mme Millet aurait cherché à masquer de nombreux éléments... C'est étrange, car de mon point de vue, il semblerait que ce soit plutôt le secteur de Nanterre qui balaye sous le tapis.
Ach Goood a été baptisé.
Un extrait du 19-20 du France 3 région Lorraine du jour
Attendu que dans toutes les décisions qui concernent les enfants, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale ; que lorsque le mineur capable de discernement demande à être entendu, il peut présenter sa demande au juge en tout état de la procédure et même, pour la première fois, en cause d'appel ; que son audition ne peut être écartée que par une décision spécialement motivée ; • Arrêt n° 891 du 18 mai 2005, Cour de cassation, Première chambre civile
Le gouvernement des juges est une expression désignant le fait, pour un juge, d'écarter la loi (votée par les représentants du peuple) au profit d'une interprétation personnelle, ceci dans un but politique. (...) l'expression "gouvernement des juges" est un spectre négatif, un repoussoir absolu.
Courrier n° 1E00055325080 : Arrivé au bureau distributeur de PARIS (75008) le 26/01/2009.
Une lettre ouverte d'août 2007.
Pardon !
Il me fallait un titre pour ce billet. « Pardon ! » sera parfait pour tout ce qu'il peut susciter chez le lecteur. Je ne suis pas naïf. J'attends tranquillement l'audience du 5 février, à la cour d'appel de Versailles, ainsi qu'une réponse du château. L'Opération Poisson d'Assises, à Lyon, fin mars prochain, est évidement maintenue.
L'USM appelle à son tour à « une action nationale », « s’inscrivant dans la durée ». Si vous envisagiez une quelconque action en justice, patientez encore ou faites renvoyer votre affaire ? « L’USM invite les magistrats à compter de cette date [probablement ce 30 mars 2009] à appliquer la Loi dans toutes ses dimensions et à cesser d’utiliser, en marge de celle-ci, artifices et expédients pour rendre des décisions certes toujours plus nombreuses et rapides, mais de moindre qualité et qui souvent ne permettent pas aux justiciables de faire valoir pleinement leurs droits. » Pour les détails, lire le communiqué de l'USM.
Mais pour tout « signalement », c'est le moment, composez le 119 et dénoncez votre voisin « révolutionnaire ».
Re: violence
Envoyé par: Logos (Adresse IP journalisée)
Date: sam 19 août 2006 15:40:54
Franchement, ne lissez pas n'importe quoi ou alors restez "analytique", le S.Paugam dont vous parlez (ainsi que d'autres) racontent de véritables inepties, et leur expertise est affreusement dans le dénigrement des professionnels de terrains.
"Le débat sur le réchauffement climatique est relancé"
Le Figaro, 24/01/2009 | Mise à jour : 23:15, extrait
AUDIO - Regis Crepet, prévisionniste à Metéo Consult souligne que c'est la première fois que deux violentes tempêtes, celle de 1999 et celle-ci, ont lieu avec seulement dix ans d'écart. Une telle tempête survient en moyenne tous les trente à quarante ans. Cette fois-ci, cela fait tout juste dix ans, après celle de 1999. Un rapprochement qui relance le débat sur le réchauffement climatique.
Ohé, du château !
J'espère qu'il me répondra avec une oreillette et non avec ses talonnettes. Sa cour me fait souvent rire mais son chantre a parfois été grossier. Guaino, par exemple, à propos de la poupée qui donne des boutons, c'est un spectacle comme on en redemande. Dati aussi, j'adore, il y a beaucoup de bon sens au delà de ses discours.
J’attends, mais j’ai le sentiment que le château et ses dépendances vont me laisser m'user à épuiser ces voies de justice et de recours illusoires. « Si vous pensez qu’on s’est trompé, faites valoir vos droits dans nos tribunaux »... d'accord, j'y retournerais encore et encore, j'adore empiler le papier et exhiber les collectors.
Jamais je n’aurai imaginé avoir un jour une telle « expérience ». Il y a 6 ans, je pensais encore que nous étions en France, peu après l’an 2000… puis tout a basculé. Mais Alain Finkielkraut l’a bien dit en 2002, « la culture c'est le choix de l'anachronisme, c'est décider que la visée suprême de l'humain ce n'est pas de vivre avec son temps ».
Des motivations du délibéré du 30 juin 2008,
« Attendu que M. Kant est bien trop bavard... »
Aujourd'hui et alors que beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, cette justice m'intime plus globalement de brûler mes dossiers, tous mes livres, le JO, l'état civil, Légifrance et j'en passe, de couper Internet, de me faire mieux conseiller, de changer de discours... qu'est-ce que ça signifie ? Qu'est-ce qui pose tant problème et à qui ?
Cette justice veut-elle des éléments anciens ou nouveaux ? J'en ai. Au printemps dernier, j'ai sommé le juge pour enfant de juger... pourquoi est-il encore une fois parti s'éclairer en Alsace/Lorraine ? C'est tout simplement débile.
J'assume aussi
« On a pas à avoir d'état d'âme », on parle d'enfances. Je reviens de l'ePoste, ma missive est partie. Quelle sera la réponse ? Lettre morte ? Lettre type ? « Je n'ai pas tous les éléments » ? Que le château ose et qu'il en réclame.
Des puces savantes affirmeront que tout cela ne prouve rien et se demanderont encore longtemps pourquoi la cassation alors que je savais que j'allais « perdre ». Je leurs répondrais que ce que produit Nanterre ou Versailles ne prouve parfois pas grand chose non plus... Celles qui en douteraient n'ont qu'à questionner un guéridon.
D'ici quelques temps, certains pourraient être dans des états pas possibles. Pas grave, tout se soigne.
Sont libérés de tout devoir de fidélité, de toute dépendance, ceux dont le seigneur est manifestement tombé dans l'hérésie. • Du Manuel des inquisiteurs, coll. Bibliothèque de l'Evolution de l'Humanité, chez Albin Michel
Obama prête serment... une seconde fois
lefigaro.fr avec AFP, 22/01/2009 | Mise à jour : 16:27, extrait
En raison d'un adverbe mal placé, le président américain, investi en grande pompe et devant les yeux du monde entier mardi, a tenu à reprêter serment, de manière extraordinaire mercredi.
La « loi », il faut la respecter ?
J'ai vraiment le sentiment que quelque chose ne tourne pas très rond dans ce pays. Délibéré le 26 mars.
Justice, cour d'appel de nancy
Mireille MiIlet, la grand-mère qui aimait trop son petit-fils
Publié le 21/01/2009, Le Républicain Lorrain
Les années n’ont en rien érodé la combativité de Mireille Millet. C’est avec le même sentiment d’avoir agi au mieux de l’intérêt de son petit-fils Sébastien, revenu chez elle, qu’elle se défend pied à pied devant la cour d’appel de Nancy.
« J'assume »
Il semblerait que ce soit très en vogue, des gens assument, certains beaucoup plus et mieux que d'autres. La bafouille qui suit partira ces prochains jours, avec quelques pièces jointes.
Pour rappel, de source Legifrance, de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789...
Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution. Art. 12. La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Lettre ouverte
Monsieur le Président de la République,
La Constitution dans sa version révisée du 23 juillet 2008 rappelle encore l'attachement de notre République à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et à des institutions fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité.
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ne se limite absolument pas à son article 16 qui proclame, entre autres, l’impérieuse nécessité de la séparation des pouvoirs.
En octobre dernier, j'ai écrit à la Chancellerie. Le jour même de la réception de ma correspondance par ses services, un magistrat du siège s'est dessaisi d'un dossier d'assistance éducative. C'est choquant.
En décembre dernier, la Cour de cassation rendait un arrêt de rejet motivé dans le cadre d'une procédure aux fins d'autorisation de la prise à partie de ce même magistrat professionnel. C'est tout autant surprenant.
Par ailleurs, de nombreux indicateurs de la justice sont souvent très inquiétants. Dans le secteur de la protection de l'enfance où divers acteurs et décideurs semblent se voiler la face depuis des années, des indicateurs sont fréquemment tout aussi inquiétants s'ils ne sont pas simplement inexistants.
Question : croyez vous aux vertus de l’assistance éducative alors que la Direction Nationale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse ainsi que Madame la Secrétaire d’Etat à la famille font eux même montre de sérieuses réserves ?
Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de croire en mes plus cordiales salutations.
La première décision d'Obama : le gel des procédures à Guantanamo
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.01.09 | 06h02 • Mis à jour le 21.01.09 | 08h40, extrait
C'est un premier geste qui compte pour la nouvelle administration Obama. Sur ordre du nouveau président, les procureurs des tribunaux militaires de Guantanamo ont demandé, mardi 20 janvier, aux juges de geler les procédures pendant cent vingt jours, a-t-on appris de source proche des tribunaux. "Dans l'intérêt de la justice et à la demande du président des Etats-Unis et du secrétaire à la défense, Robert Gates, le gouvernement requiert, respectueusement, que les commissions militaires autorisent un ajournement des procédures dans les cas mentionnés jusqu'au 20 mai", assure l'accusation dans la motion qui sera présentée mercredi à deux juges. La requête sera examinée mercredi, a-t-on ajouté. Si elle est acceptée, elle suspendrait 21 affaires en cours, dont celles concernant cinq prisonniers accusés d'avoir comploté en vue des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, et qui sont passibles de la peine de mort. Les procureurs ont expliqué dans leur requête écrite qu'ils demandaient cette suspension "dans l'intérêt de la justice".
Lors de son discours d'investiture, dans une allusion claire aux pratiques les plus décriées de l'administration Bush, le 44e président des Etats-Unis a jugé qu'il n'y avait pas lieu de choisir entre "notre sécurité et nos idéaux". "Sachez que l'Amérique est l'amie de toutes les nations et de tous les hommes, femmes et enfants avides d'un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à ouvrir à nouveau la voie", a-t-il ajouté.
Je trouve le temps très long
Par le passé, Nadine Morano, aujourd'hui à la famille, avait déjà admis que le temps judiciaire n'est pas compatible avec celui de l'enfance. Les années passent et, en 2009, à l'ère du TGV en panne et de l'ORTS, il faut encore compter de deux à quatre mois pour organiser une simple rencontre avec un enfant, en Alsace. Deux mois, c'est certainement plus qu'il n'en faut pour se rendre en Alsace en charrette à cheval.
Certains pensaient qu'il suffirait de « casser » un juge pour que les choses évoluent. Moi, je crois qu'il faut travailler plus et « casser » encore pour que les choses changent.
On me dit que « casser » plus, ce n'est pas possible. Mais « casser » un magistrat du siège, c'est également impossible. « Casser » un juge a été une chose aisée ; l'effet d'un placet de deux phrases en a effrayé plus d'un.
Tandis que le château communique et mène ses réformes, je vais penser à l'« ébranler » plus.
Le jour le plus long de Barack Obama
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 20.01.09 | 08h23 • Mis à jour le 20.01.09 | 08h31
Des centaines de milliers de personnes sont déjà arrivées à Washington pour participer à la cérémonie d'investiture du 44e président des Etats-Unis d'Amérique.
Après le grotesque, le burlesque
Ce 8 courant, la Cour a préféré « renvoyer ». Le 5 prochain, le collège pourrait préférer se déporter.
Ce fléau est donc susceptible de s'abattre sur n'importe quelle cour d'appel de France. Moi, je m'en fous.
Yes, we can aussi
En 2007, on nous a proposé de choisir entre la rupture et l'ordre juste, cette page est tournée. Je pressentais que suivrait juste le désordre. Aujourd'hui, je me dis qu'en France, dans certains secteurs, la dignité humaine ainsi que celle de la magistrature ne volent peut être pas bien haut. Ne s'agirait-il également que de mythes ?
Madame Mireille Millet vient d'écrire encore à la chancellerie. Ce qu'elle vient de publier ne manque pas d'intérêt. Mais par moments, je me demande si elle n'est pas naïve et si cette situation ne donnerait pas entière satisfaction au château, à ses dépendances et à sa cour. En effet, « la justice doit faire peur pour être respectée », nous a-t-on dit.
En 2008, certains ont été effrayés par le démarrage de la machine à expliquer l'univers ; elle devrait bientôt être réparée. D'autres planchent sur le thème de la grande déchirure et ce qui pourrait rattraper cet univers ; ça pourrait faire très mal aussi alors que nous sommes déjà en période de crise.
Français, encore un effort !
Cette histoire s'enlise depuis plus de 6 ans. Le bordel avait commencé un peu avant la naissance de ma cadette, quelques temps après l'ouverture de la succession du grand-père maternel de Justine.
Encore un effort, poussez, insistez, persistez dans l'outrance. D'ici 3 trois ans, Justine sera enfin majeure ; vous pourrez souffler, elle aura été « sauvée ». De quoi ? On avisera plus tard.
Nous avons fêté l'anniversaire de la petite. Bonne année, Justine !
L'ARSEA travaille ?
Soudainement, l’ARSEA m’annonce que Justine souhaite me rencontrer à nouveau et que le pasteur d’Uhrwiller y est favorable. Une rencontre sans la présence d’un tiers pourrait être organisée le 11 février prochain, en ville, à Strasbourg. Il s'avèrerait donc, qu'en effet, depuis mon récent passage à la cassation et sans même l'opinion d'un nouvel expert bouffon au dossier, je suis déjà beaucoup moins « dangereux » pour le « psychisme de Justine ».
Il semblerait que tout a bougé. Pourvu que Maître Delphine Roughol en soit rapidement informée...
Mais l’ARSEA doit encore informer et obtenir l’accord du nouveau juge pour enfant de Nanterre. Celui-ci rendra donc une décision peu avant voire même en plein délibéré de la cour d’appel de Versailles ? En tous cas, l'ARSEA rendra très certainement un rapport dans un proche avenir. Ce sont des manières d’étouffer les affaires.
Que ne feraient-ils pas pour « sauver des enfants ». Avec ce genre de justice, on ne risque jamais d'être vraiment déçu. Malgré quelques originalités, le contenu de la plupart des débats et délibérés peut être anticipé...
Je regrette la sérénité de la Cour de cassation, j'ai renoué avec l'irrationnel de la « protection de l'enfance ».
Octobre 2004. Appel du placement de Sébastien en famille d’accueil. La cour d’appel de VERSAILLES (78) est prête à nous le rendre. Mais la juge des enfants de NANTERRE (92) a envoyé un fax le jour même du délibéré (le 28 novembre) avec 11 éléments mensongers qui n’étaient que des « coups de téléphones » postérieurs aux débats du 28 octobre et que la cour d’appel a accepté. • De source http://vadj.ovh.org/
Il arrive que les adultes se cachent derrière les voeux exprimés par l’enfant pour échapper à leurs propres responsabilités ou pour faire valoir leur propre point de vue • Rapport 2005 du Défenseur des enfants, page 99
De Plaidoyer pour le mensonge, 2006, de Laurent Lèguevaque... Des pages 30-31. « Prévoir la norme ne suffit pas. Il faut aussi en imaginer tous les dévoiements possibles... » Page 58, qui est très clair et l'auteur d'insister, il a été juge d'instruction durant treize ans : « En cela, la psychiatrie mérite son titre de science exacte. En ce qu'elle est, dans sa version moderne, soeur et fille de la pharmacologie. Pour le reste, comme ses cousines en science humaines - psychologie, psychanalyse -, elle a autant de fondements scientifiques que l'horoscope chinois. » Page 61... « Rien de grave cependant : l'avis de l'expert ne lie pas le juge » ni le travailleur social, il ne lie pas non plus le pasteur...
« Oubliez le droit ! »
« Oubliez le droit ! Vous ne maîtrisez pas ce dont vous parlez ! Ici, seul importe un peu d'humanité ! » C'est ce que m'avait lancé le juge pour enfant de Nanterre, en mai dernier, au cour de l'audience, en présence du procureur et du pasteur. Je lui parlais de mes enfants et de ma famille. J'ai immédiatement pensé à Nicolas Fouquet, à La Fontaine et à ce mal qui répand la terreur.
Le juge pour enfant pourrait bien avoir raison. Il est en tous cas certain que je ne suis pas un professionnel du droit. Depuis, des livres ont été détruits en contrebas de la BNF et la Cour de cassation a rendu un arrêt qui renvoie à des décisions, querelles et procédures de temps révolus.
Au moment de déclarer ce pourvoi, la greffière en chef de la Cour de cassation m'avait assuré qu'il ne pouvait être que rejeté. J'en avais donc bien conscience et ce qui a suivi ne m'a pas étonné, mais il m'importait de le déclarer et d'avoir l'avis officiel de cette Cour. La Cour de cassation a pu elle-même être choquée par tout ce qui lui a été donné à lire. Ce n'est qu'après le 17 décembre dernier et le délibéré de cette Cour que tout le monde a pu renouer avec quelques certitudes.
J'ai hâte de retourner à Versailles et de parler encore d'« humanité ».
:: Suivante >>