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Ce matin, quelque chose m'a choqué
Ce matin, quelqu'un a dit que j'avais vécu une « expérience difficile ». Probablement parce que je pourrais passer pour un individu qui n'a plus du tout confiance en la justice de ce pays ?
Personne n'a imaginé que mes filles ont elles-même eu à subir de véritables épreuves ? Je crois que les travailleurs sociaux et la famille maternelle de Justine ne vont pas vouloir s'étendre sur cette question. Maître Roughol, avocat d'enfant, serait probablement aussi en difficulté si elle devait développer ce sujet.
En attendant la suite, écoutons le château, ce soir, il va tenter de nous rassurer.
Du programme des prochaines
Assises Nationales de la Protection de l'Enfance
Publié le 05/02/2009 à 13:43 - Modifié le 05/02/2009 à 13:48 AFP
Dati à l'école de la magistrature: "l'indépendance n'est pas un dogme"
La ministre de la Justice Rachida Dati a estimé jeudi à Bordeaux, devant des auditeurs de justice de la promotion 2009, que "l'indépendance" des magistrats n'était "pas un dogme" qu'il suffirait de "proclamer" mais qu'elle se méritait.
"L'indépendance n'est pas un dogme. Il ne suffit pas de la proclamer. Elle se mérite par la qualité de son travail. Elle se mérite par la légitimité de ses décisions", a souligné la garde des Sceaux en relevant que "la magistrature est inquiète" devant les élèves de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM).
"C'est parce que l'on est au-delà de tout reproche et de toute suspicion que l'on est indépendant", a-t-elle ajouté.
La Poste est en panne ?
Je me disais bien qu'il y avait un truc anormal avec la Poste. D'après son site Internet, les services de la chancellerie étaient absents ce 2 février, personne n'était là pour recevoir un colis.
Ce matin, il n'y avait pas grand monde. Le pasteur n'était pas là, comme d'habitude, et Maître Roughol s'est fait porter pâle, elle n'a pas pu être présente (voir sa correspondance à la suite). Un autre avocat était là pour négocier un ultime renvoi, il m'a montré une correspondance de Maître Rougol qui aurait du me parvenir par la poste...
J'aurai souhaité plaider. Les renvois et ces illusoires voies de recours, ça suffit et je l'ai bien fait comprendre à la Cour. J'ai encore mis en doute la prestation de Maître Roughol. J'ai sommairement expliqué tout ce qui s'est déjà passé.
Les juges ont dit que la situation semblait évoluer, que Justine demande même à me rencontrer. J'ai souligné que, pour le moment, je n'ai aucune autorisation ni garantie pour cette rencontre du 11 février, que tout dépend encore de Nanterre et que ce dossier n'a évolué que suite à des procédures et après des actions en justice tout à fait extraordinaires.
Le ministère public a donné son avis. Je l'ai coupé et je lui ai demandé pourquoi il défendait Maître Roughol. Cet avocat sait que ce dossier est sensible et aurait pu faire l'effort.
Les juges souhaitent entendre Justine. J'ai expliqué que je ne demande pas mieux, son avocat me semble bizarre. A mon avis, j'aurai pu plaider et la République pouvait se débrouiller pour que Justine soit entendue en milieu neutre, en cours de délibéré. Mais les juges - ce sont eux qui décident - ont préféré renvoyer, au 13 mars. Il semblerait qu'ils vont exiger que Justine soit présente à l'audience, il serait bien qu'elle soit là.
L'audience du 13 mars ne sera pas collégiale ; c'était accepter cela ou reporter aux calendes grecques. J'ai cru comprendre que le juge qui siègera rapportera au collège... mais après tout, peu m'importent tous ces détails, l'ensemble de l'affaire évolue effectivement plutôt bien. Même Maître Roughol fini par admettre auprès de la Cour que Justine souhaite renouer avec moi.
L'avocat qui s'est déplacé pour Maître Roughol a pu être surpris par les débats mais ceux-ci se sont plutôt bien déroulés, en public. Ce 13 mars, en chambre du conseil, les débats pourraient être relativement sereins ?