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Un petit pot pourri
Ce 11 courant, j'ai expliqué à Justine qu'elle pouvait être rassurée. La « justice » m'avait reproché d'exposer ce qui serait sa vie privée, mais ce qui suit n'est pas vraiment en rapport, je l'avais déjà écrit dans de précédents billets.
Je crois qu'il est utile de rappeler ici que ma cadette qui est née en 2003 est à la maison, depuis toujours.
Après le naufrage d’Outreau, nous pouvions supposer que l’ère des certitudes était révolue, on nous annonçait qu’une culture du doute allait être promue, qu'elle l'était déjà depuis plusieurs années. Par le passé, certains pouvaient être persuadés, intimement convaincus, tandis qu’aujourd’hui, d’autres vont douter d'abord... être gênés par ce qu’on leurs raconte, et, en réponse, affabuler ou divaguer encore ? A l'évidence, je suis brouillé avec une certaine forme de « justice ». J'ai souvent pensé à des lettres de cachet pour affaires de « famille ».
Il y a 3 mois, manifestement sans tout connaitre de mes divers dossiers, Maître Eolas semblait persuadé que j’avais « perdu ». Je me demande encore sur quoi ce monsieur pouvait fonder son opinion… Maintenant, c’est une petite association putéolienne qui, à son tour, « communique » sur Internet. Le premier est un vrai professionnel, la seconde est plus éclectique. Le premier a l’expérience de la justice, son milieu et ses moeurs. La deuxième exprime des opinions et porte des jugements qui me paraissent aussi hasardeux et choquants que ceux de certains « professionnels » oeuvrant en faveur de l’enfance... Cela n'est pas très rassurant.
Par le passé, un couple de putéoliens semblait ravi de m'avoir croisé... D'ici quelques temps, ils pourraient encore être priés de supprimer des billets dans le blog de leur association, on verra. Sur Internet, on ne devrait pas publier n'importe quoi, le fil de l'actualité nous le rappelle occasionnellement.
La cour d'appel de Versailles semble pour sa part douter, elle vient de renvoyer deux fois, après débats. Cette cour a sûrement une bonne connaissance de cette affaire d'« assistance éducative » ou de ce « rapt » de ma fille ainée. De même, le nouveau juge pour enfant qui vient d'autoriser une sortie dans Strasbourg doit également avoir un meilleur éclairage que ceux qui s'expriment de manière péremptoire, dans leurs blogs, en me refusant tout droit de réponse.
Je ne suis pas aussi difficile et rigide. Par le passé, j'ai supprimé quelques mots pour faire suite à une demande de la Directrice juridique des éditions Dalloz. Il m'est aussi arrivé d'anonymiser quelques coupons de presse, après avoir reçu un simple email. Ici, les commentaires sont rares, les gens n'en font que peu et, parfois, j'estime préférable de les censurer, surtout s'ils contiennent des noms, des noms d'oiseaux, voire des liens trop étranges.
En 2006, j'ai été convoqué par la police car Maître Roughol m'avait lu et n'était pas contente. Il n'y a pas eu de suite.
Contrairement aux membres de l'Arche de Zoé, peut être un peu comme un autre blogueur de Puteaux, hormis le « placement » de Justine qui dure et perdure sans la moindre information d'elle, sans la moindre relation avec elle pendant trois ans, je pense qu'à ce jour, je m'en sors plutôt bien.
Certaines de mes décisions et mes écrits dérangent. Les écrits de Péan dérangent aussi, « il n'a pas les codes. Il n'est pas facile avec les mots. Au fond de lui, il a toujours la marque de son extraction modeste », peut-on lire sur l'Express. Revoir la sociologie de la bourgeoisie... Moi, je n'ai pas choisi cette voie, la « justice », puis l'écriture, d'autres en ont décidé ainsi ; en 2003, des autistes nous sont tombés dessus puis Justine a comme disparue...
Je n'ai évidemment pas la stature de Péan, je suis donc encore moins qu'un « nain » si l'on se réfère à l'opinion récemment exprimée par BHL... « un véritable monstre » selon ces deux blogueurs de Puteaux, mûr pour une « psychothérapie » d'après ce que me suggérait Maître Eolas. Le jugement du 30 juin dernier dont je fais appel, après la cassation, n'en parlons même pas. Je redoute d'entendre un jour qu'il existerait une sorte d'Unterschicht en France, une Schicht rien que pour moi, dans la chambre du conseil, ce n'est pas très clairement exprimé.
Mais comme Péan, je m'entête dans l'improbable. Dans l'affaire Kouchner, comme à son habitude, Péan aurait mis de côté 15 % de son enquête. En cas de représailles.
Le poussin semble avoir suscité quelques émotions et, peut être, de la curiosité, voire quelques interrogations ; j’ai pu le constater ici et là, sur Internet, ainsi qu’avec les évolutions des statistiques de ce site. Je n’avais jamais remarqué phénomène similaire dans mes statistiques, lorsque je ne parlais que d’enfances, de familles et de justice.
Ceux qui ont été interpellés mais qui n'ont que faire de l'enfance et de la famille devraient bientôt être renseignés. D'ici quelque temps, nous saurons comment la chancellerie ou même la fondation Brigitte Bardot auront réagit à l'envoi par la poste ainsi qu'à l'image du poussin publiée sur Internet. Aujourd'hui et comme un juge pour enfant est toujours saisi, j'ai le sentiment qu'il n'y aura jamais la moindre réaction officielle et publique mais je peux me tromper. Des gens réagissent souvent en faveur des animaux.
From: Bruno KANT
To: communication@fondationbrigittebardot.fr
Cc: communication@ose-france.org ; accueil.dg@arsea.fr ; cyberjustice@justice.gouv.fr
Sent: Saturday, February 07, 2009 2:10 PM
Subject: J'assume
Par le passé, dans le cadre de l'affaire Sébastien, la Ligue des Droits de l'Enfant belge était intervenue auprès du Président de la République française. J'ai envoyé un email à la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux pour les informer que l'un de leurs communiqués figure parmi mes références. Cette ligue nous invite à respecter les oiseaux, la vie. L'ARSEA communique également sur le thème du respect des autres...
Depuis 2003 et le « signalement » à l'ASE, il s'est à mon avis instauré une relation très particulière entre moi, les autorités, des ministères, divers services et quelques élus français. J'échange des correspondances depuis plusieurs années et depuis tout ce temps, je lis et j'observe, je parle, j'écris, j'écoute des discours... Le poussin ainsi qu'une carte de visite sont bien parvenus au Ministère de la justice, à l'attention du Garde des Sceaux. Son cabinet saura réagir de façon appropriée.
Dans son blog, le président de cette association putéolienne s'est laissé aller à des insinuations des plus douteuses, je n'en ai pas vu apparaitre de telles ailleurs. Ce... « Président » semble aussi fantasmer qu'il pourrait recevoir un colis de ma part ? La petite Zohra devrait avoir reçu des chaussettes. En janvier dernier, sa maman faisait part de ses remerciements... Mais je crois qu'on s'égare, il y a chats bien plus sérieux à fouetter.
J'attends Felix chez les sauvages, l'édition de 1949, ainsi que le même livre dans son édition de 1933. Ca va me distraire, comme ces cours de culture psychique. Je préfère ces lectures à certaines activités sportives.
USA : des juges ripoux au service de prisons privées
Julie Connan (lefigaro.fr), 17/02/2009 | Mise à jour : 16:30, extrait
Deux magistrats de Pennsylvanie ont reconnu avoir touché plus de 2.6 millions de dollars pour envoyer en détention des délinquants mineurs qui ne méritaient pas une telle peine.
[...] Autrement dit, plus le nombre d'enfants incarcérés était grand, plus la commission et le pot-de-vin reversés aux juges augmentaient. Au total, les deux juges auraient permis à PA Child Care de toucher 58 millions de dollars.
[...] En sept années, plus de 5.000 adolescents de 13 à 18 ans ont été jugés coupables par les deux hommes qui opéraient dans une ancienne région minière pauvre à majorité blanche. Parmi eux, plus de 2.000 ont été envoyés en détention.
«Les jeunes étaient des cibles faciles. Beaucoup d'entre eux n'avaient même pas d'avocats et quand ils demandaient un avocat commis d'office, on leur disait qu'il faudrait attendre des semaines», en prison, selon une responsable de cette association. En fin de semaine, le Juvenile Law Center devrait déposer de nouvelles plaintes de plusieurs dizaines de familles.
Le lancer de nains, CE, 27-10-95, Cne de Morsang-sur-Orge
Il faut décrédibiliser le soldat Vinolas
Créé le 17.02.09 à 21h21 | Mis à jour le 17.02.09 à 21h28, 20minutes.fr
JUSTICE - Ses révélations ont été mises en doute par des hauts fonctionnaires, ce mardi, au procès Colonna...
Commentaire de Me Sollacaro, avocat de Colonna : « C’est une kyrielle de menteurs patentés. »