Archives pour: Février 2009, 19
Valse avec les loups
Certains ne doutent de rien, ils s’en vont au front comme en 14, la fleur au fusil et le verbe très haut.
On sait que les mots et les discours sont chargés de sens et qu’ils peuvent tuer ou pousser des foules au conflit voire même vers les charniers, de différentes manières. On sait à peu près comment initier de tels mouvements. Nous n’avons que peu de certitudes : ça peut marcher mais par la suite, il est souvent difficile et pénible de trouver les mots et les moyens qui apaiseront ces mêmes foules. Ces jours-ci, on nous parle beaucoup de la Guadeloupe. Il semblerait qu'un cadavre - puisqu’il en faut un à chaque fois… - vient d’émouvoir le pouvoir.
Il arrive qu’un livre voire son auteur et une œuvre soient stigmatisés et parfois même durablement discrédités pour quelques mots et pensées qu’ils expriment ou soutiennent. Un livre noir, son contenu et ses références ont fait couler beaucoup d’encre au cours de ces dernières années. Certains estiment la prose de cet ouvrage excessive mais il reste en vente libre. Peu avant sa parution, j’avais eu l’opportunité d’étudier son contenu, quelques initiés en avaient dévoilé des bribes sur Internet suite à quoi je publiais un article intitulé Le code noir. Un mois plus tôt, je publiais Les pignoufferies. Depuis, j’ai pris beaucoup de distances.
Il y a quelques temps, je recevais un boulet rouge du service juridique de la LICRA qui me priait de supprimer des écrits dans mes références. Un livre m’avait heurté avant même sa parution, j’avais encore découvert des présentations qui me stupéfiaient et l’ouvrage qui m’est parvenu par la suite, en octobre dernier, n’a fait que renforcer mes interrogations. Peut-on tout écrire ? Cet ouvrage reste également en vente libre. Il me semble que son contenu n’a pas suscité les débats qu’il pouvait alimenter, j’en suis aujourd’hui d’autant plus stupéfait.
En ces périodes troubles, je me demande ce qu’est « la loi » et à quoi ou à qui ça sert. Aux chiens ?
Bretagne
Trafic de chiens. Rumeur ou réalité?
Le Télégramme, 1 février 2009
Y aurait-il un trafic de chiens en Centre-Bretagne? Si les malheureux propriétaires l'affirment, la gendarmerie ne souhaite pas accréditer cette thèse!
Depuis quelques semaines, la rumeur enfle à mesure que la liste des disparitions de chiens s'allonge! Y aurait-il un trafic localisé en Centre-Bretagne mais débordant sur un rayon plus large dans les départements du Morbihan, du Finistère et des Côtes-d'Armor? Organisatrice d'un rassemblement, hier matin devant les grilles de la gendarmerie de Baud (56), Martine Philippon en est persuadée. Une liste en main, cette enquêtrice de la fondation Brigitte Bardot assure avoir collecté plus de 90 plaintes, depuis le début du mois de novembre. Autour d'elle, une cinquantaine de propriétaires, devenus orphelins de leur animal de compagnie, partage son inquiétude. «On a du mal à imaginer qu'un chien qui vous est attaché, disparaisse du jour au lendemain», s'interroge le propriétaire d'un berger allemand, porté disparu depuis le mois de décembre. «Mon dogue allemand a disparu il y a quelques semaines et j'ai fait plus de 2.000km pour tenter de le retrouver, mais en vain», se lamente une autre propriétaire.
» Dordogne » Actualité
Mercredi 18 Février 2009, www.sudouest.com/dordogne
La belle de nuit et les faisans
TRIBUNAL. Une sombre et étrange affaire de faisans et de perdreaux volés jugée hier à Bergerac
Comme le dit Jean-Luc Gadaud, le procureur de Bergerac, cette histoire fleure bon la Dordogne : de l'élevage, de la chasse, de l'adultère et des chamailleries... Ce mardi, le prévenu, âgé de 57 ans, est accusé d'avoir volé dans la nuit du 7 au 8 septembre 2007, chez un éleveur d'un petit village du Sud Dordogne, 200 faisans et 100 perdreaux.
Il nie. Il a bien sûr un alibi : « J'étais chez moi, puis chez quelqu'un. » « Oui, chez votre bonne amie, sourit la présidente. Une femme mariée dont vous taisez le nom. »
Voilà le préjudice subi par les victimes : outre les 300 oiseaux volés, 3 000 jeunes faisans sont morts en s'étouffant les uns les autres, effrayés par le vol en cours. Coût : 15 000 euros. La perquisition chez le prévenu a été fructueuse : tout le matériel pour être éleveur sans qu'il soit déclaré, et des caisses de volailles sur lesquelles est écrit « barbe », comme celles des victimes. Pour finir, un témoin, éleveur aussi, a relevé l'immatriculation d'un fourgon rempli de caisses la nuit du vol, près du lieu du méfait. La même que celle du prévenu.
Un petit mot peut tuer
J'ai l'habitude de lire et de m'exprimer sur le net, j'y ai accès depuis des années. J'ai ce blog depuis l'été 2005. Je l'ai restructuré début 2007 pour mieux distinguer des rubriques mais je conserve toutes mes notes et billets précédents.
Je le savais, je l'avais ensuite bien relevé dans le Monde et je viens encore de le constater en parcourant le site de France Info : un simple mot peut tuer. Aligner des mots et des images peut même déchainer des passions.
Au cours de ces dernières années, j'ai aussi fini par acquérir une bonne expérience des placets de toute nature ainsi que des boulets rouges. Répondre à ce qui s'est tramé la semaine passée a été extrêmement aisé or je n'ai aucun pouvoir particulier. Mais répondre et esquiver en chambre du conseil, c'est encore une autre affaire. « A l'église, les riches sont devant, les pauvres derrière. A la guerre, c'est le contraire », peut-on lire sur la toile...
Ne serait-il pas facile de me tuer avec tous les mots que j'aligne ? En mai dernier, le procureur devait avoir raison.
Péan a du apporter quelques précisions parce qu'il a employé le mot cosmopolite, un mot que l'histoire a chargé de divers sens. Je me demande si quelqu'un a pensé à demander des précisions à BHL, il a quand même lancé un nain ce qui a pu heurter de très nombreuses personnes, notamment celles de petite taille et leurs parents ou proches.
La discrétion de Rachida Dati interpelle
Le Figaro, 18/02/2009 | Mise à jour : 17:17, extrait
Élisabeth Guigou reproche à la ministre de la Justice d'être restée trop longtemps silencieuse après l'évasion de Moulins. A l'Assemblée, certains la sentent «déjà partie».
Partira, mais quand ? Au conseil national de l'UMP, le 24 janvier, quand Rachida Dati a été officiellement investie candidate malgré elle aux élections européennes, les collaborateurs de Nicolas Sarkozy ont assuré qu'elle resterait garde des Sceaux jusqu'à son élection au Parlement de Strasbourg, le 7 juin.