« Un naufrage annoncé, un de plus | Tout est très calme » |
« Il n'y a pas de procès politique en France », nous a lancé MAM ?
Lorsque je lis le Parisien du jour, je me dis que Michèle Aliot-Marie (appelons la MAM, elle a volontiers levé un voile sur son intimité) a peut-être été trop bavarde, à moins que la justice dite « des mineurs » ait réellement ses spécificités, surtout lorsqu'elle se rend dans le secret de la chambre du conseil ou quand une première présidence est saisie. Il n'y a qu'à lire cet arrêt rendu en décembre dernier, par la cour de cassation, pour s'apercevoir qu'il y a un réel malaise par chez nous, dans le 9-2 et ses environs. Paris n'est pas bien loin. Silence, tabou.
Depuis quelques temps, je parle sans gène de pitres, d'incurie crasse, et j'affirme aussi que parmi les juges du coin, certains ont ou ont eu la trouille. Qu'en dirait aujourd'hui le juge Anne Valentini ? Comment va maintenant Sumo, le bichon de Chirac, est-il moins « dépressif » ? Mais il n'est pas du tout certain que les journalistes du Parisien ait correctement compris puis rapporté les propos de notre nouvelle garde des vélodromes.
Quelle est au juste cette définition du « procès politique », selon MAM ? En décembre dernier, il me semblait bien avoir rayé le parquet... rien qu'avec une simple carotte. Par chez moi, tout en refusant d'entendre et de lire vraiment la défense, c'est là l'usage, les juges semblent aller parfois jusqu'à « créer » voire « réinventer » du droit, surtout lorsqu'il faut protéger des copains. Je peux maintenant assez facilement le démontrer. Le juge Xavier Serrier pourrait lui-même nous en parler. Le juge Thierry Reveneau a été un peu plus malin ?
Le spectre du gouvernement des juges, on en parle de temps en temps, mais je crois que pas grand monde ne connait. Certains n'hésitent pas à parler d'un « repoussoir absolu ». Ah, si j'avais un jour pu rencontrer un âne...
Le Parisien du jour : « Il n'y a pas de procès politique en France »
Silex and the City ou « Votez Blog », par Jul, chez Dargaud, août 2009
8 commentaires
Instruction:Longuet exprime ses doutes
AFP, 17/01/2010 | Mise à jour : 15:45
Le patron des sénateurs UMP Gérard Longuet a exprimé aujourd'hui sa préoccupation sur l'équité de l'instruction à propos du projet de réforme de la procédure pénale, mettant notamment en doute la capacité d'objectivité du parquet après la suppression du juge d'instruction.
Selon ce projet de réforme, les pouvoirs d'enquête du juge d'instruction doivent être confiés à un magistrat du parquet, hiérarchiquement subordonné à la Chancellerie. Un juge de l'enquête et des libertés (JEL) doit être institué pour contrôler son action. "Je suis très préoccupé de l'égalité des droits en matière d'instruction", a expliqué M. Longuet au Forum Radio J.
"La question est très simple: le parquet peut-il être objectif dans une instruction ? Je réponds +non+", a-t-il lancé. "Le parquet est par définition une maison qui doit être centralisée puisque l'action publique, c'est-à-dire la décision de poursuivre ou de ne pas poursuivre tel ou tel type de délits, c'est une décision politique. La seule légitimité de l'action du parquet, c'est son lien avec le pouvoir démocratiquement élu", a expliqué le sénateur de la Meuse.
Le parquet est-il objectif ? "J'aimerais en avoir la certitude", a-t-il poursuivi, en évoquant le cadre "des enquêtes préliminaires (actuellement conduite par le parquet, NDLR) assurées exclusivement par la police, sans intervention de l'avocat, sans expertises contradictoires demandées par la défense". "L'exemple de Julien Dray est très intéressant: une enquête à charge avant qu'il ne soit associé à la procédure", a-t-il fait valoir.
Pour le président du groupe UMP au Sénat, "la solution n'est pas nécessairement contenue dans le projet gouvernemental tel qu'il est aujourd'hui". Il souhaite que "l'instruction dans les affaires difficiles soit la plus contradictoire possible et que ce ne soit pas la bataille de l'argent", comme "on le voit bien dans les séries américaines".
lefigaro.fr, 28/01/2010 | Mise à jour : 13:34
La relaxe de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream est "la victoire du droit et de la justice sur la politique", s'est félicité son avocat Me Metzner au micro de BFM TV.
"Il était temps que Dominique de Villepin soit innocenté. La justice a prouvé son indépendance", a-t-il souligné. "J'ai toujours eu confiance et Dominique de Villepin est rassuré de savoir que d'autres le pensent innocent".
Interrogé sur la possibilité d'un procès en appel, Me Metzner a confié ne pas craindre cette éventualité. "Un appel ne me pose pas de problème, le jugement de jeudi est très bien motivé".
Clearstream: le parquet fait appel
Lefigaro.fr, 29/01/2010 | Mise à jour : 08:24, extrait
Le parquet fait appel du jugement rendu hier relaxant Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream, a annoncé ce matin sur Europe 1 le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin.
"Le tribunal a innocenté Dominique de Villepin, la justice ne l'a pas encore fait", a déclaré le procureur.
Clearstream : les magistrats "navrés"
AFP, 29/01/2010 | Mise à jour : 10:33, extrait
Les syndicats de magistrat USM (majoritaire) et SM (gauche) ont estimé aujourd'hui que l'appel du parquet dans le procès Clearstream était entaché d'une forte suspicion de pression politique et ils ont renouvelé leur appel à "couper le lien" entre parquet et pouvoir.
LE MONDE | 29.01.10 | 10h42 • Mis à jour le 29.01.10 | 11h07, extrait
Après la polémique sur la place du président de la République comme partie civile dans une affaire pénale, cette nouvelle donne change singulièrement l'éclairage du futur procès Clearstream et en rebat toutes les cartes. Le retrait de Nicolas Sarkozy devrait en effet permettre de concentrer l'éclairage à l'audience sur Dominique de Villepin, tout en le privant de son meilleur adversaire.
LEMONDE.FR | 29.01.10 | 15h43 • Mis à jour le 29.01.10 | 16h19, extrait
Le jugement du procès Clearstream était très attendu, y compris au-delà des frontières de l'Hexagone. Peu de journaux étrangers n'évoquent pas, vendredi 29 janvier, la décision de la justice française de relaxer l'ancien "French Prime Minister", Dominique de Villepin. La plupart d'entre eux y voient le choc de deux cultures, de deux manières d'envisager la politique française, et notent dans cette décision, à l'instar de la presse française, la possibilité d'un véritable affrontement entre les deux hommes à l'horizon 2012.
Selon le quotidien américain The New York Times, il s'agit d'un "revers politique significatif" pour Nicolas Sarkozy, qui pourrait l'handicaper sur le long terme : M. de Villepin, précise le journal, "pourrait bien diviser la droite, affaiblir M. Sarkozy et mettre en doute le caractère 'inévitable' de sa réélection". Le journal canadien francophone Le Devoir évoque quant à lui "la capacité de nuisance" de l'ancien premier ministre au moment de désigner le candidat UMP à la prochaine élection présidentielle.
Clearstream : Villepin voit l'Elysée derrière l'appel
Le procureur de Paris Jean-Claude Marin a annoncé sa décision de faire appel du jugement qui a relaxé, la veille, Dominique de Villepin, dans le cadre de l'affaire Clearstream.
Dominique de Villepin a déclaré vendredi 29 janvier sur Canal+ que la décision du parquet de Paris de faire appel de sa relaxe dans l'affaire Clearstream a été prise jeudi "lors d'une réunion à l'Elysée".
"C'est un fait. J'ai été sept ans secrétaire général de l'Elysée. Je connais l'Etat, je connais la fonction publique... Et donc, je vous dis, je vous affirme. Je n'ai pas l'ombre d'un doute", a martelé l'ancien Premier ministre assurant, pour étayer son propos, avoir eu "une information par des fonctionnaires de la présidence de la République" en ce sens.
La présidence de la République a répondu et fait savoir à l'AFP que "l'Elysée ne répond pas à des allégations mensongères".
http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20100129.CHA0993/clearstream__villepin_voit_lelysee_derriere_lappel_.html
Quand MAM ne sait pas, ne voit pas, n'entend pas...
envoyé par LePostfr. - L'info video en direct.