« Après la mort de Marina, la mobilisation continue | Elle tombe dans un nid de serpents en cherchant un signal réseau » |
« La justice est une machine à faire sou[ff]rir[e] »
Je commence à feuilleter Les Sales Dessous de Dame Justice, de Laurent Lèguevaque, paru chez Regain de lecture, en février 2007. Je viens de trouver l'ouvrage dans ma boite aux lettres. Je venais de le commander, après en avoir lu une courte citation de la page 36, « la justice est une machine à faire sou[ff]rir[e] », et une présentation sommaire. Je me serais déjà arrêté à la page 35, et probablement même, bien avant. Je ne vais pas lire le reste ce soir.
Page 35 : « Donc, il n'existe en l'espèce que des erreurs humaines monumentales mais non punissables . Quand on en est à ce point, il ne subsiste qu'un seul système régulateur, une seule sortie de crise possible: le sens de l'honneur. » J'ai depuis très longtemps le sentiment que le juge Xavier Serrier avait eu ce sens, de l'honneur, ou il ne m'aurait certainement pas écrit, fin octobre 2008, alors que je venais de le pousser de son siège ; il devait se déssaisir du dossier « d'assistance éducative » de ma fille Justine, je crois que je ne lui laissais plus d'autre choix. A cette période, entre 2008 et 2009, Justine et nous, sa famille naturelle, pouvions enfin renouer, alors que pendant près de trois années, les juges de Nanterre et de Versailles s'obstinaient après s'être acharnés ; en novembre 2005, les juges nous avaient interdit toutes relations avec Justine (même pas de point rencontre occasionnel, ni aucun droit de correspondance, rien).
Une lettre comme celle à la suite, avec tout ce qui s'est tramé en 2008, depuis mars et jusqu'en décembre, restera probablement unique. Je me suis frotté à beaucoup d'autres magistrats, au cours des années passées. J'ai encore le sentiment que ceux qui ont un sens de l'honneur ou une idée de ce que ça peut être sont vraiment rares. Je peux me tromper, quelqu'un souhaitera d'ailleurs peut-être m'expliquer que j'ai mal lu, ou mal perçu certaines personnalités ; mais dans ce cas, je préférais qu'on me fasse une vrai démonstration, et que personne ne se contente de me lancer un jour, de façon lapidaire, que j'ai pu mal lire, mal comprendre toute cette histoire, ou mal entendre tous ces magistrats.
En tous cas, ce bouquin, Les Sales Dessous de Dame Justice, je vais le lire, avec intérêt. Je reste toujours en grève, comme depuis des mois ; cela ne m'empêche ni de lire, ni de me promener encore, bien au contraire.
Pages: 1 · 2