« #jesuisparisienne en image | Google m'agace » |
Connard de canard !
Fin août, sur Twitter, j'ai remarqué un courant schizophrénique #jesuisparisienne qui s'en prenait à un journal, le grand méchant Parisien ou « Goliath », qui s'en prenait lui-même à une toute petite « blogueuse »... Rapidement, je relevais diverses contradictions et incohérences, ainsi que des sujets tabous, que j'ai fouillés, par curiosité d'abord, et ensuite, dans le prolongement de ce que nous a enseigné Nietzsche : « La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. »
J'ai vite découvert une pétition (voir ses commentaires) qui nous parlait surtout de liberté d'expression ; j'ai pris cela à la lettre ; je me suis dit d'accord, allons y, continuons, analysons, décortiquons, discutons, et publions... Une pétition hallucinante, en faveur d'une « blogueuse », Nathalie Zaouati, qui nous dit que « parisienne est un nom commun qui ne peut être la propriété d’une société » ! Nathalie Zaouati est pourtant elle même détentrice de droits sur une marque, « e-parisiennes », selon ce qu'il est possible de consulter sur le site Internet de l'INPI ; schizo, ces gens
De source INPI, leur base marques, en ligne
Voir aussi sur Twitter, @eparisiennes, ou #estory
« Connard de canard », le titre de mon billet, est bien évidemment un clin d'oeil à @Korben, qui s'est rapidement exprimé, manifestement en ayant eu connaissance uniquement de la version de la « blogueuse » et de ses soutiens, parmi lesquels on remarque depuis un moment déjà des « professionnels » de la communication et de l'influence, quelques blogueuses mode ou compulsives aussi, friandes de présentations d'articles de mode, de produits et de services du secteur du luxe ou de standing. @Korben m'a récemment confirmé qu'il a été interpellé par quelques voix, sur Twitter, puis qu'il s'est lâché dans son propre blog. D'autres encore que @Korben se sont émus : @manhack, @grebet, @Maitre_Eolas, @matOdavy, j'en passe. Pour ce dernier, @matOdavy, « le journal n'a aucune chance de gagner », et « pire, le Parisien pourrait perdre beaucoup plus... » « Un blog ne rentre pas `'dans la vie des affaires" », insiste ce spécialiste ! Pour des détails croustillants des données du buzz, consulter Google, Twitter, Facebook et Reputation lab. Très vite, tout Twitter s'est enflammé, pour plusieurs jours, terrorisant, tétanisant le Parisien et ses avocats écervelés...
Tout est aux archives de Twitter, sur le net... ou finit déjà de s'évaporer des caches. Eolas semble avoit tweeté assez comme à son habitude, pourrait-il encore avoir repéré un présumé coupable ? Pourquoi Eolas ne s'est-il pas empressé, sur ce sujet, avec un buzz pareil et l'opportunité de conspuer encore un journal ?
RT @Maitre_Eolas Ah, la réaction "Mais qui va payer mon avocat ?" ... https://t.co/rFiPgCGX9i #jesuisparisienne
— Bruno Kant (@bkant) 2 Septembre 2014
Le billet ou l'analyse « brillante » des données du buzz par « Reputation lab » est à prendre avec des pincettes, comme beaucoup d'autres choses inlassablement tweetées, diffusées, instillées et retweetées en soutiens de la « blogueuse ». Ces jours çi, j'ai posé quelques questions à son auteur, Nicolas Vanderbiest, doctorant ; des questions pourtant très simples ; j'ai insisté, après quoi, Nicolas Vanderbiest s'est mis à tweeter sous la ceinture, puis il m'a infligé un BL. Je finissais juste par lui demander s'il avait téléphoné au Parisien avant de publier son article, qui inclut quelques lignes sur le « scepticisme ». Des écervelés, au Parisien, lorsqu'on se fie à « Réputation lab » : « Le Parisien s’est concentré sur des reproches qui sont à 100 000 lieux de la raison pour laquelle ils sont victimes d’un bad buzz. »
Pour mieux comprendre la genèse de ce buzz, sa dimension, ce n'est pas Nicolas Vanderbiest qu'il faut aller lire, mais un article de 20 Minutes, ou un article de France 3 région Ile-de-France. Le journal le Parisien assigne une « blogueuse », lui intimant manifestement d'abandonner l'URL de son blog, www.theparisienne.fr ; et nous pourrions en rester là, comme les soutiens de Nathalie, sur twitter, ou comme Nicolas Vanderbiest, dans son billet de blog. Selon 20 Minutes et France 3, la « blogueuse » est également assignée pour une marque ou un autre nom de domaine encore, « so parisiennes ». Ces jours-ci, s'il suivait ce qui bruissait, sur Twitter, le Parisien a pu découvrir que « eparisienne » est également une marque ou signe exploité par Nathalie Zaouati, « blogueuse », par l'équipe de Willina ; en ce cas, dommage... Et l'on comprend que derrière la façade du « blog » ou journal intime de Nathalie, se cache tout un édifice, que le noeud du problème n'est pas simplement la liberté d'expression et de création d'une blogueuse, d'une parisienne, pas uniquement, ni vraiment un problème de cervelles au Parisien ou dans un quelconque cabinet de bavards.
Des blogueurs, des parisiennes et parisiens pourraient encore douter ou redouter d'être assignés prochainement, à leur tour. Le méchant journal n'a pourtant pas assigné la course « la Parisienne », mais bien une « blogueuse », une professionnelle ou entrepreneuse assez précise. D'autre part, nombre de magazines habillent « la parisienne » sans que le Parisien ne bronche. A l'étranger, on parlera plutôt d'un style, « so parisienne »...
+1 “@bkant:@Pem @Nico_VanderB Oui, si la victime #jesuisparisenne nous avait grave manipulé? Voir sa pétition: https://t.co/GV6IlZ7j5f”
— Patrick ROBIN (@robin24h00) 3 Septembre 2014
J'ai pas mal échangé, ces jours-ci, avec @robin24h00 et @Pem, les sceptiques et si peu crédibles, selon Nicolas Vanderbiest. La « manipulation » ou plutôt, la naïveté, je n'en doute plus trop. Une certaine candeur se dégage d'ailleurs de la pétition, largement diffusée, retweetée, signée, qui nous parle essentiellement de liberté d'expression, d'amour pour Paris, puis qui demande au journal le Parisien de renoncer à ses droits sur sa marque, « la Parisienne », d'abandonner les poursuites engagées contre Nathalie Zaouati... « tout simplement par bon sens ».
Timidement seulement, la pétition sur change.org évoque le sujet de la « contrefaçon », allusion au monde des affaires, dans la communication, l'influence, la publicité dans des blogs ou via les réseaux sociaux, monde des affaires qui semble pourtant bien concret derrière la façade du « blog » de Nathalie Zaouati. Les déboulonneurs ou la nébuleuse #antipub trouvent également cette pétition et démarche pour la « liberté d'expression » suffisamment suspecte.
Le business de ces sphères est sommairement décrit dans un article assez récent des Echos : e-Influenceurs : leur « like » vaut de l'or.... Ca semble être très concret, jusque dans le secteur du luxe :
Pourquoi et comment recruter des influenceurs dans l'industrie du luxe by @radmilovitch http://t.co/8XmlN2N4Dv #jesuisparisienne
— Bruno Kant (@bkant) 1 Septembre 2014
« Connard de canard », je n'y adhère évidemment pas. Il suffit de me lire pour m'inscrire avec des voix et parmi des courants dissonants, qui n'ont pas contribué au lynchage du journal et de @jhornain, le directeur général du groupe du Parisien et d'Aujourd hui en France, « Goliath ». Il ne s'agit pas d'un banal problème de « liberté d'expression » ou de « harcèlement de marque » ; il est plutôt facile de lire que ce contentieux porte bien dans la sphère des affaires, notamment dans le secteur fructueux de la publicité et de publi-reportages. Je n'ai donc pas été étonné d'apprendre que le Parisien cherchait à défendre sa marque, « la Parisienne », que ses avocats cherchaient à préserver les investissements et intérêts du journal. Une avocate spécialisée qui s'est exprimée pour l'Express semble l'avoir bien perçu également :
.@Pem Lisez cet article (tout) http://t.co/x0OlXy8c0v #jesuisparisienne @lpenou @grebert @le_Parisien pic.twitter.com/TCD96l2uil
— Bruno Kant (@bkant) 28 Août 2014
Le « harcèlement » et les campagnes de lynchage ou de dénigrement, notamment via les réseaux sociaux, c'est moche ; on nous le répète assez souvent. Et depuis plusieurs jours, je me demande de quelle façon le bad buzz alimenté par Nathalie Zoauati et ses soutiens finira par se retourner contre eux, façon boomerang. Dans l'immédiat, et alors qu'elle semblait chercher à se soustraire, « la blogueuse » se retrouve à nouveau confrontée et à devoir échanger avec les avocats du Parisien. Des négociations ou discussions seraient « enfin » en cours, on en attend des nouvelles...
Chouette! (Mais prudence) “@zeparisienne: Ca y est ! Une rencontre est prévue avec @le_Parisien #jesuisparisienne #bonnenouvelle !”
— bembelly (@bembelly) 6 Septembre 2014
Dans cette histoire, les « manipulations », les maladresses ou les mensonges sont, selon moi, assez limpides. J'ai perçu une autre « maladresse » ou bêtise lorsque Nathalie Zaouati a réagit, suite à la parution d'un article de @apiquard, dans le Monde ; la blogueuse a rapidement affiché qu'elle n'avait jamais déposée la marque « The Parisienne » ; ce n'est pas du tout ce cela dont nous avait parlé @jhornain
Dans cette même réaction, pour le Monde, @jhornain ajoutait : « Nous - le groupe de presse - ne sommes pas les gens les plus agressifs. On défend nos marques parce qu'on en vit ». C'est assez légitime, il me semble... Nathalie Zaouati pourrait elle-même, un jour, être amenée à défendre sa propre marque, « eparisiennes » ; le cas échéant, nous en rirons encore, surtout si elle optait à nouveau pour une stratégie de défense suicidaire. Ne parler que d'un « blog », et de son antériorité par rapport à une marque ou une assignation, parler surtout d'identité et d'amour pour paris, de liberté d'expression, comparer uniquement le cas TheParisienne à celui de Mme Figaro, cette instit, était à mon avis une stratégie suicidaire.
S'agissant de « manipulation » ou de maladresses, émanant et validée par un milieu expert en réputation et influence, j'en ai encore perçu une belle en lisant Nicolas Vanderbiest. Je le cite : « Les crises ne se jouent pas sur la vérité (les faits), ils ne se jouent pas sur le droit (la légalité), mais sur le framing de la population (le fait d’être vraisemblable) ! » Ce buzz est un sujet d'étude qui sera à approfondir par tout expert en social ingineering. Ces derniers apprendront à rassembler quelques premiers twittos influents, pour en solliciter d'autres, et à les abreuver tous d'une information « vraisemblable »... Inutile d'en ajouter, les hackers ne sont pas trop naïfs, ils saisiront vite, les courants extrémistes et radicaux également. Cette semaine, j'ai appris que ZePArisienne avait buzzé plus que Egalité&Réconciliation, rien d'étonnant à cela
:-)
Non, Najat Vallaud-Belkacem ne s'appelle pas Claudine Dupont http://t.co/gAB9n5kASR via @francetvinfo
— Bruno Kant (@bkant) 28 Août 2014
Reputation lab nous éclaire vraiment beaucoup, même si le point de vue de l'auteur est à mon gout top limité, engagé, partial, trop abondant en faveur de Nathalie Zaouati. Il me semble que le doctorant avait rapidement collecté les données du buzz, et il nous décrit ce dont il dispose aujourd'hui : « Il s’agit d’un cas qui est passé des 2000 tweets habituels à plus de 10 000... sa propagation est accompagnée pour la majorité des tweets par un hashtag très spécifique (#jesuisparisienne) ». Quand ça buzze, souvent, j'y suis, surtout s'il s'agit d'une cause perdue. Pour Baby et Nepal, j'y étais aussi (#éléphants). Certains m'ont demandé pourquoi je m'intéressais tant à #jesuisparisienne... #MagistratsSansTwitter, cette cause finalement perdue par Maître Eolas, j'y étais aussi. Tout ce qui bruisse m'intéresse, surtout lorsque de vrais experts et des professionnels sont sur le pont. Etudier ce buzz ZeParisienne tout en interférant dans ce qui bruissait, comme au cours de précédents buzz, était encore une fois passionnant. Pour ce buzz ci, je disposais d'un nouvel outil : Twitter analytics. Vivement le prochain buzz, je souhaite confirmer quelques unes de mes hypothèses... On dirait vraiment que ce qu'on tweete avec hastag peut être très vu
Ces jours-ci, je testais aussi beaucoup Twitter Analytics. Et j'ai le sentiment que mes tweets ont été vus :-) pic.twitter.com/cf6f7ImjBM
— Bruno Kant (@bkant) 5 Septembre 2014
Rapidement après le début du « bad » buzz ou de cette mobilisation rappelant la technique d'astroturfing, de la propagande, @zeparisienne avait récolté quelques 10 000 followers de plus. « L'information » a été reprise sur Facebook ainsi que par les médias traditionnels. Malgré cela, aujourd'hui, la pétition en faveur de @zeparisienne et de son « blog » n'a rassemblé qu'à peine un peu plus de 3 000 signataires, et stagne...
Un autre hastag commence à bruisser, #jesuislyonnes, en soutien d'une petite pousse, une association, @LyonnesMagazine, contre « goliath », @lyoncap. La faune de Twitter va-t-elle à nouveau s'enflammer spontanément, comme pour @zeparisienne et ses soutiens ? J'en ai discuté rapidement, via twitter, avec Nicolas Vanderbiest, selon qui il n'y aurait pas (encore?) assez de « brindilles » pour que s'ensuive un (bad) buzz. Nous verrons bien, au cours des prochains jours, si des « influents » réagissent et s'impliquent, ou non, et si des journalistes et médias traditionnels s'emparent de cette nouvelle affaire de droit des marques. Ces derniers, nos journalistes, estimeront peut être qu'ils nous ont maintenant déjà suffisamment parlé de « liberté d'expression » et de « blogs ».
J'ai acquis pas mal d'expérience, au cours des années passées, qu'il s'agisse de liberté d'expression, de création, de publication, ou même de hacking, de social engineering. Pour ne citer qu'un exemple, juste après un talk pour NDH2K11, je hackais un OPJ, je volais une photo dans son bureau, d'un document confidentiel, puis je la publiais dans mon blog ; j'avais été convoqué par la police, pour cette publication ; un petit entretien nous avait alors permis de convenir d'un accord, je n'ai pas supprimé la photo, comme le réclamait l'OPJ et l'Intérieur.
En droit des marques et des URL, j'ai également une petite expérience. Par le passé, une mère, « blogueuse », a été mise en demeure de cesser de mentionner une marque, de cesser d'utiliser une URL qui était une allusion évidente à une association de la protection de l'enfance, SOS Villages d'Enfants. Il s'agissait évidemment d'une volonté de censurer cette mère. Elle se plaignait de la situation de ses enfants, de leur fratrie, éclatée, de l'ASE et du juge pour enfant également... Il y avait alors eu un bref échange de correspondances entre cette mère et les avocats représentant SOS Villages d'Enfants, puis ces derniers n'ont pas donné suite.
La protection de l'enfance, un sujet que je maîtrise, nous en reparlerons probablement dans 10 jours. Nous devrions avoir l'opportunité de parler de loi du silence, d'omerta, de censure... Même Eolas devrait bondir, lui qui est tant persuadé que le juge des enfants, ce bourreau, les sauve. Il pourrait suivre un bon et virulent bad buzz après la diffusion de « Enfants en souffrance... La honte ! », un documentaire de Alexandra Riguet et Pauline Legrand, ce 16 prochain, sur France 5... Scandaleux que #jesuisparisienne nous ait surtout parlé de liberté d'expression, pour sauver un business, une réputation, tandis que d'autres subissent, dans le silence et une grande indifférence complice
Il injurie un magistrat et est...relaxé. http://t.co/mIVqrZtftK
— SousLaRobe (@herminator71) 5 Septembre 2014
Plus haut, j'écrivais que Nicolas Vanderbiest ne m'avait pas répondu, puis qu'il m'avait infligé un BL alors que j'insistais. Je ne vais pas modifier ces lignes, elles reflètent ce qu'était mon sentiment lorsque je commençais à rédiger mon billet. Depuis ce dimanche, lui et moi avons a nouveau échangé quelques tweets. Nicolas Vanderbiest m'a répondu qu'en raison du BL (blocage), il n'avait pas remarqué mes questions, ou que j'insistais. Il n'y a donc eu que de simples problèmes de communication entre lui et moi, un ou des malentendus, en 140c. Depuis ce dimanche, lui et moi avons donc aussi un peu discuté de #jesuislyonnes, une mayonnaise qui ne prend pas.
Les BL posent un problème, ce week-end, j'en avais déjà discuté avec @gvalcin, pour qui bloquer des « harceleurs » (des « trolls », des « provocateurs » ou même des twittos trop divergeant et insistants) pourrait couper du monde. Je ne suis pas sûr d'avoir été très lu par tous, sous #jesuisparisienne. Quelques fervents soutiens de la « blogueuse » ont pu me bloquer pour ne plus lire ce que j'y tweetais ou ce que je leurs répondais ; ceux-là ne se seront peut être jamais aperçu qu'ils martelaient de grossières approximations, des mensonges, s'enfermant eux même dans une bulle très peu crédible...
J'ai fini la rédaction de ce billet, comme souvent, en ligne, tranquillement, au cours de ce week-end. Pendant qu'il paraissait, les plus curieux pouvaient déjà consulter Twitter et ses archives, le hastag #jesuisparisienne, sous lequel de nombreux éléments relatifs à cette histoire grotesque sont depuis un moment déjà suffisamment bien détaillés. Attention, sous ce hastag, où j'ai été prolixe, copieux ; ceux qui m'ont BL n'y liront peut-être pas grand chose d'autre que des morceaux soigneusement choisis, ressassés et martelés par les soutiens de la « blogueuse ».
J'ajoute encore un petit clin d'oeil à ce billet, à l'attention de Jean-François Carenco, le préfet du Rhône. Qu'est-ce qu'il aura souffert avec le gros buzz international en faveur de Baby et Nepal, une très longue mobilisation et une pétition qui a rassemblé près de 100 000 signatures. Je viens de lire que ce préfet devra maintenant « renforcer l'encadrement du plan d'action national Loup ». Courage !
2 commentaires
#TP #hoax @Slatefr "Ouais, il faut en pleurer, en fait", dit le journaliste, "Sans surprise, quelques esprits crédules ont pris la chose..."
— Bruno Kant (@bkant) 12 Septembre 2014
Jérôme Jarre, la star de Vine, refuse un million de dollars http://t.co/eXfFT0oX2c #antipub #marketing #einfluence
— Bruno Kant (@bkant) 27 Octobre 2014