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Avis aux grands-mères : le parquet ne veut plus d'affaire « Millet » !
L'affaire « Millet », une grand-mère « pugnace », déterminée, est particulière, singulière, comme toutes ces histoires glauques de « l'ASE ». Un jour, son petit fils lui avait été confié, sur fond de suspicions de maltraitance par ses parents, ou peut être sur fond d'un divorce, d'une séparation un peu houleuse d'un couple. Suite à cela, mémé Mireille a élevé son petit fils pendant plusieurs années. Puis un jour, la justice a décidé que cet enfant devait aller vivre chez son père ; la broyeuse de « l'ASE » s'est mise en marche, l'enfant devait absolument passer de chez ses grands parents, en Lorraine, chez son père, en région parisienne. Mémé Mireille protestait, l'enfant aussi, chacun beaucoup. Mémé Mireille l'avait un moment fait disparaitre, elle rêvait de l'exfiltrer vers la Suisse, un périple qui a été interrompu en Belgique. L'enfant a ensuite fini « placé », confié à l'OSE France, et mémé Mireille interdite de relations avec son petit fils...
Une lettre de l'enfant...
Cette histoire et toutes ses spécificités m'avaient interpellé. En juillet 2005, à l'audience et face à Delphine Roughol, cafard d'enfant avocat, le juge Anne Valentini avait prononcé le prénom de cet autre enfant... or c'était de ma propre fille, l'ainée, dont nous allions débattre à l'audience, le juge se trompait de dossier ! Souriante, l'avocat a repris le juge, et lui a rappelé de quel enfant, situation et famille nous allions discuter. Pas grand chose d'étonnant à cela. Delphine Roughol représentait ma fille ainsi que cet autre enfant ; cet autre enfant avait été lui même confié ou suivi par des travailleurs sociaux de l'OSE ; ce juge, Anne Valentini, a bien traité ou convenablement bâclé ces deux affaires ; à l'audience, en 2005, nous avions tous fini par en rire, moi qui connaissait déjà assez bien l'affaire « Millet », un peu plus jaune. A l'époque, ma fille ainée devait absolument passer chez ses tantes maternelles, « l'ASE » insistait.
Cette autre affaire, « Millet », avait souvent fait de très grosses vagues (journaux, dont de grands quotidiens régionaux et nationaux, télévision également, de bonnes et larges diffusions). Je pense que ça fâchait beaucoup les juges et « l'ASE ». Pendant de longues années, le ministère public a systématiquement reproché à mémé Mireille de ne pas être à sa place, de ne pas reconnaitre ni le grandiose de la protection de l'enfance, de ne pas accepter que la place de son petit fils était à la Dass, auprès de son père ou auprès de sa mère. Moi, c'est autre chose que le ministère public me reprochait : de solliciter des médias, de bavarder, de publier, d'écrire partout, de faire appel et plus, de ne pas reconnaitre le grandiose de « l'ASE », et d'estimer que la place de ma fille ainée n'était ni à l'OSE, ni auprès de ses tantes maternelles, mais au sein de ma famille, auprès de sa petite soeur, de son papa...
C'est puissant, un ministère public épaulé d'un juge ou bourreau pour enfant, ça vous prend un enfant ici ou là, et vous le déplace puis vous le replace encore autre part, comme s'il s'agissait d'un carton, ou d'un truc qui pourra être rendu à la vie plus tard. C'est puissant, un parquet, mais ça n'a pas de voix du tout ; on a beau l'interpeller très sérieusement en public, par voie de presse, la vrai, et par l'intermédiaire de journalistes, pour la télévision, mais ça n'a pas de voix, un parquet, ça ne répond jamais - hormis à huis-clos, là, les procureurs, ces roquets, savent se lâcher et vous lancer des menaces, n'hésitent pas à lâcher toutes sortes de palabres et insanités. Je rigole à peine. Pour mémé Mireille, le parquet l'avait ouvert plusieurs fois, au cours d'une très longue procédure en correctionnelle. Le ministère public ne m'a jamais accordé cette faveur, hormis quelques minutes à la cour d'appel de Versailles puis à celle de Paris, mais en l'absence de la presse. Jamais le parquet et moi n'avons vraiment pu échanger en public, je trouve cela très regrettable
A l'OSE, cet autre enfant avait sérieusement déprimé. Il pesait 30kg à 15 ans ; c'est courant, en France, nous assura la cour d'appel de Metz. C'est probablement vrai, le fils de Anne-Mary Pauly, aussi à la Dass, mais encore autre part, pesait 33kg à 16 ans... L'enfant dit « du placard » que toute la Dass connait ne pesait que 33kg à 12 ans, et l'on devait tous s'en émouvoir ! Ca devait être assez normal, courant, 15 ans et 30kg, entre 1874 et 1939, à l'assistance publique.
Saloperie de grand-mère, mémé Mireille s'est obstinée, s'est battue jusqu'au bout ! Elle n'avait pas de droits sur son petit fils lorsqu'il était « placé » à l'OSE. Lui, lui écrivait sur ce qu'il trouvait : bouts de papiers, emballages de fromages... Pour le revoir malgré tout, de temps en temps, et maintenir des liens, la grand-mère savait aussi se débrouiller - je ne vais pas tout raconter. Elle s'était également lancée dans toutes sortes de recours, contre le juge pour enfant, contre un peu tout du milieu, contre l'Etat aussi ; tout ce qu'elle a entrepris dans des tribunaux pour tenter de s'y faire entendre et afin de récupérer son petit fils a échoué. Cet enfant a fini rendu à sa mère, en Lorraine, et déscolarisé. Puis sa mère a fini enfermée, et l'un de ses autres enfants, un bébé, « placé », en juin 2009... sur la même période, son fils, l'enfant, repartait vivre chez ses grands parents. Ces derniers se sont occupés de le rescolariser. Au passage, le ministère public et les tribunaux n'ont pas loupé la grand-mère, elle avait fini condamnée pour des faits commis par la mère
Etranges affaires et coïncidences. Mireille Millet retrouvait son petit fils en Lorraine, en juin 2009 ; nous retrouvions ma fille ainée en région parisienne, pour le printemps puis pour tout l'été 2009. Ensuite, tout repartait en vrille, ma fille ainée redisparaissait, en Alsace, puis mémé Mireille décédait juste avant que la cassation me rende un bel arrêt.
Non, les grands-mères, ne déconnez pas, restez bien rangées à vos places ! Ne refaites pas endurer une histoire pareille au ministère public, à nos magistrats et à nos travailleurs sociaux (quelques uns étaient rangés auprès de la grand-mère) ! Ils ont déjà été suffisamment éprouvés par Mireille Millet !
De source MetroNews, du 17 juin 2014, « Une mère jugée pour avoir laissé
son enfant dans une chambre froide pour aller danser »
#TP @NajatPaix @Working_Claire @ATDQM J'ai ces photos, quelque part. Elle les avait publiées sur Facebook: pic.twitter.com/XcbkzLvVDt
— Bruno Kant (@bkant) 4 Octobre 2014
1 commentaire
On croirait lire le parquet qui répond à mémé Mireille...
Enfants placés #ASE le cri du coeur de deux grands-mères http://t.co/eHNCEy1jm3
— Bruno Kant (@bkant) 15 Octobre 2014