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Attentats : le très large spectre de l'état d'urgence
NDLR : Aurélien Gavois « était en fait entendu dans un autre commissariat »
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Manif à République : un collège de Saint-Denis fermé après la garde à vue d’un prof
J.-G.B. | 30 Nov. 2015, 16h00 | MAJ : 30 Nov. 2015, 16h00, le Parisien
Tous les profs du collège Barbusse, à Saint-Denis, se sont mis en grève ce lundi matin, selon le syndicat Snes-FSU. Ils protestaient contre la garde à vue d’un de leurs collègues, interpellé lors de la manifestation interdite de dimanche, place de la République à Paris.
« Nous manifestions avec le NPA, Ensemble et Alternative Libertaire, explique Aurélien Gavois, l’un des enseignants présents. Les policiers nous ont parqués dans un coin avant de charger et de nous extirper un à un et de placer les manifestants assez violemment dans les fourgons de police. »
Libéré en début d’après-midi
Une quinzaine d’enseignants de Barbusse se sont rassemblés ce lundi devant un commissariat du XVIIIe arrondissement pour exiger la libération de leur collègue. Les élèves de Barbusse ont dû rentrer chez eux et le collège a été fermé. En début d’après-midi, les profs ont appris que leur collègue venait d’être libéré. Il était en fait entendu dans un autre commissariat.
D’autres militants et syndicalistes du 93 sont encore en garde à vue à la suite de la manif de République. « Aucun n’a jeté de projectiles et nous n’avons rien à voir avec ceux qui ont fait cela. Nous défendions juste le droit démocratique de manifester », assure Aurélien Gavois.
3 commentaires
Selon @franceinfo, "un ministre" aurait déclaré : "Je ne resterai pas dans le gouvernement de Laval". On en est là #etatdurgence
— Andréa Fradin (@FradiFrad) 3 Décembre 2015
De suite, les mots qui fâchent? @marcuhry @combatsdh Ne devrait-on pas plutôt parler de la France des camps (38-46)? pic.twitter.com/Y4aruqCf6i
— Bruno Kant (@bkant) 26 Novembre 2015
Pour l’instant, personne n’ira donc en prison pour avoir participé au rassemblement interdit de dimanche, marqué par des affrontements avec les forces de l’ordre et des interpellations massives. «La justice n’a pas cédé à la pression des politiques», souligne Me Becker, qui estime que les poursuites n’avaient pour but que de «faire peur» et de «dissuader quiconque de braver l’interdiction de manifester».
Extrait de source http://www.liberation.fr/france/2015/12/03/manifestation-a-republique-jet-de-canette-et-trouble-majeur-a-l-ordre-public_1417926
Extrait de source http://www.liberation.fr/france/2015/12/03/3-1-et-36-1-deux-nouveaux-articles-pour-la-constitution_1417944