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Un 20 novembre, en plein procès « des parents » de Fiona
Je m'occupe, de diverses manières. Par hasard, en cliquant rien que sur « J'ai de la chance » et en m'intéressant ensuite plus aux résultats Google et Doodle du moment, je me suis aperçu que nous sommes le 20 novembre, journée internationale des droits de l'enfant. Par le passé, ici, le sujet était très souvent ces sujets, ces droits, des droits, dont de la famille, ainsi que l'assistance éducative. Puis je m'apercevais que cette journée du 20 novembre était surtout une opportunité pour des personnalités et des ministères, pour des institutions, pour des ONG et des travailleurs sociaux.
Je n'ai pas vérifié. Ces jours-ci, quelques uns ont forcément organisé des sorties, rassemblements, baroufs ou réunions pour propager leur paroles et promouvoir leurs services. Comme autour du 20 mai, journée des enfant « qu'on les trouve... ou on les retrouve pas »... Fiona, « introuvable depuis mai 2013 », forcément, ça ne laisse pas indifférent ; on le constate bien via la presse ou ces médias d'antan, du temps de l'ORTF ou par là, comme via les réseaux sociaux.
Je m'occupe, tout en lisant encore beaucoup de choses. Dans ce billet, j'ajoute encore des liens, comme depuis toujours, dans mon blog. Cet été, une mise en demeure par une Parisienne m'avait fait voir et revoir de la jurisprudence, dont sur les liens ; notamment le rapport Talabardon, puis ce que rendait ensuite la cour de cassation. Ce 2 novembre, la chambre criminelle de la Cour de cassation nous apportait un nouvel éclairage, encore quelques précisions à ces sujets : « en statuant ainsi, alors que le texte incriminé avait été rendu à nouveau accessible par son auteur au moyen d’un lien hypertexte, y renvoyant directement, inséré dans un contexte éditorial nouveau, la cour d’appel a méconnu le texte susvisé et le principe ci-dessus énoncé ; D’où il suit que la cassation est encourue ; ».
C'est bien avec une assez bonne connaissance de tous ces concepts, des textes et de la jurisprudence ou leur interprétation, que je m'exprime ici et là, dans mon blog comme ailleurs. Et beaucoup sur Twitter, où je ne me suis pas gêné, ces jours-ci, tout y en employant également délibérément le hashtag #Fiona... Au printemps dernier, on m'avait très fortement reproché un court tweet ou deux envoyés peu avant l'ouverture d'un procès aux assises ; on m'avait alors fait remarquer que tout le tribunal, y compris les jurés, aurait pu les lire. D'après mes statistiques Twitter, depuis peu, je suis à nouveau beaucoup lu alors que j'y envoie toutes sortes de piques et railleries autour des thèmes assises, preuve, aveux, avocats et médiums, protection de l'enfance, déontologie et stupéfiants, j'en passe.
Publier, et l'on peut être poursuivi, tout le monde devrait le savoir, de nos jours. Publier ou re-publier un lien vers des informations anciennes, et le délais de prescription est donc maintenant d'office renouvelé. Ca m'arrange, comme ça semble bien arranger des toiletteurs, des nettoyeurs de réputations ; mais dans un sens assez différent : de nouvelles publications peuvent ainsi effectivement redonner une nouvelle force et vigueur à des publications pourtant déjà très anciennes. Le Sénat semble avoir eu l'intention de m'arranger encore plus que vient de le refaire la cour de cassation, il souhaiterait manifestement créer un crime de presse continu, une sorte d'infraction qui va perdurer aussi longtemps que des informations supposées délictuelles resteront accessibles au public, lisibles, sur Internet :
Enregistré à la Présidence du Sénat le 14 septembre 2016
Projet de loi N° 828, relatif à l'égalité et à la citoyenneté
7° bis (nouveau) Le premier alinéa de l'article 65 est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Lorsque les infractions ont été commises par l'intermédiaire d'un service de communication au public en ligne, sauf en cas de reproduction du contenu d'une publication diffusée sur support papier, l'action publique et l'action civile se prescrivent par trois mois révolus, à compter de la date à laquelle cesse la mise à disposition du public du message susceptible de déclencher l'une de ces actions. » ;
Vraiment, ça m'arrange. Plus tard, lorsque je republierais un article tel que sur l'OSE France et la bêtise, sur les écritures et pratiques de Richard Josefsberg, ou encore, lorsque je taquinerais à nouveau quelques magistrats, dont Xavier Serrier, mes écrits auront encore une toute autre force. On trouve et retrouve de tout en suivant ces quelques liens, beaucoup d'informations utiles en matière d'assistance prétendue éducative. Même Nicolas Sarkozy et ses entourages d'alors comme d'aujourd'hui pourraient en avoir une résurgence de boutons. Ces principes du crime par l'écriture et pour l'éternité avaient été théorisés il y a longtemps déjà, par Sade, par Sartre... Pour des théories plus récentes, lire ou relire également Le net, c'est du chinois.
Fiona, j'y arrive. Comme d'habitude, dans ces affaires glauques, tout peut faire rire ou enrager, sinon peut consterner et amuser les plus cyniques. Il y a peu, on nous annonçait une grosse surprise, que Fiona allait enfin être retrouvée ! Peu après, une médium s’effondrait aux assises ; Eric Mouzin a pu en grincer ; le parquet nous a assuré qu'il allait étudier les suites à donner à ce spectacle (comme à son annonce, via tous nos médias, je suppose). Ont suivis l'instit et les ATSEM, ainsi que le toubib, un élu local, du front de gauche. Hormis un bandeau jaune « moche », L'instit n'avait rien remarqué d'anormal ou de très exceptionnel, « une famille suffisamment bonne », nous a-t-elle expliqué. Le toubib a pour sa part ouvert le parapluie du « secret professionnel » tout en nous assurant qu'il n'avait pas produit de « certificat médical », juste un « document administratif » ; un document depuis égaré ! Une ATSEM et une guichetière de cinéma ont pu voir quelque chose ; cela a ensuite été contredit, dont par des proches, des voisins, des amis, des drogués ou des sevrés. On évolue dans le brouillard, on psychote, avec peu de certitudes suite à l'instruction et avec des avocats des parties civiles qui attendent aujourd'hui manifestement que la mère et le beau père de Fiona crachent enfin un bon morceau, « une vérité » qui suffirait à leurs infliger 30 ans. Nous redonnons du crédit aux idées de Thierry Levy :
Fiona et l'assistance éducative, c'est concret. Au moins pour sa petite soeur et pour son frère, né depuis. Le père de Fiona, lui-même sevré, puis réinséré, a eu à batailler seulement quelques temps pour récupérer la garde de E., la soeur. Connaissant les pratiques très longtemps promues par la magistratüre, à Paris comme dans les Hauts de Seine et dans les Yvelines, ou encore en Alsace et en Lorraine, par des travailleurs sociaux, de l'épuration sociale sur fond d'une outrancière culture de présomption de culpabilité, de présomptions de défaillances comme de carences incurables, sinon génétiques, d'une culture aussi de « l'orientation » ou de la déscolarisation, d'une culture et même de l'apologie de sauvageries, du délaissement et de la privation de soins, je crois encore rêver. Olivier Echappé et Jean-Amédée Lathoud, ces hauts magistrats, pourraient nous en glisser deux mots, Lise ou Madame Geraud-Charvet très probablement aussi.
La semaine passée, nous avons appris que Fiona n'avait pas été maltraitée et délaissée durant des semaines ou des mois, que contrairement à ce qui nous avait été affirmé par voie de presse, ses « parents », Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf, tout seuls au box des accusés, n'avait pas été si « monstrueux » que cela. Semaine à suivre, le tribunal va s'efforcer de compenser encore quelques lacunes de l'instruction, et tenter de déterminer enfin ce qui a pu arriver à Fiona, ainsi que où elle a pu disparaitre... Pour le reste de mes opinions à ces sujets, voir mes tweets récents, dont avec le hashtag #Fiona ; plus d'un y était tout à fait explicite et compréhensible, et tous également et parfaitement assumés.
#Fiona #ASE #educspé @FullNoonHope La drogue, partout. Le père (ancien toxico) a récupéré la garde de Eva https://t.co/BHWppRh6Md pic.twitter.com/x6jjgtI8fH
— Bruno Kant (@bkant) 18 novembre 2016
#Fiona "la drogue était partout", même chez les amis? @FullNoonHope @MaxPCaufield @HautSavoyarde Je rigole :-) https://t.co/nVZpH1qNwp pic.twitter.com/jeUJYDzWft
— Bruno Kant (@bkant) 19 novembre 2016
Un monde enfin meilleur, avec LR presse et sa modération ?
Après les rumeurs mettant en cause Morandini, d'ultimes bruits courent dans la sphère des médias, des peoples et de la production, dont sur Youtube. Benjamin Lemaire, le « community manager des stars », a été à son tour mis en examen pour « corruption de mineur ». Pour qui n'a pas tout suivi, voir sur les InRocks, pour un condensé. Et comme cela arrive parfois, personne n'en disait rien mais tout le monde savait pour ce qui concerne Benjamin Lemaire ? Voir également l'enquête de Buzzfeed, pour plus fouillé. Les noms sont lâchés ; il semblerait que Morandini et Lemaire ne se soient même pas trop souciés de cacher leur identité lorsqu'ils se sont adressés à leurs interlocuteurs, des mineurs. Beaucoup plus tard, la justice nous aura révélé si ces faits aujourd'hui reprochés à Morandini et à Lemaire étaient avérés ou non.
Chez LR presse, « Magazines et livres pour passionnés du train, du bonsaï et de l'aquariophilie », il semblerait qu'on nous propose une solution miracle - mais parfaitement contradictoire - pour nous épargner toutes ces sortes de scandales, rumeurs ou désagréments : un abandon de l'anonymat, un renoncement à des pans relevant de la vie privée. En effet, à lire leurs équipes de modération, ce ne serait qu'en dévoilant beaucoup de soi qu'on peut avoir accès à leurs forums de discussion ? Morandi et Lemaire, qui n'ont certainement rien à cacher, ils vont nous le jurer, y seraient probablement vite accueillis, pour y discuter de poissons, de tunnels, de tripotage et de rempotage de petits arbustes... mais à une condition, simple : qu'ils y livrent d'abord nom, prénom, adresse personnelle détaillée, ainsi que leur numéro de téléphone.
Depuis tout ce temps, bien plus de 20 ans, j'ai des comptes et laissé des traces un peu partout, sur Internet, avant, sur BBS et autres. Très souvent, sous pseudonyme, pour plus de libertés et car j'aime bien cliver, aujourd'hui d'ici ou de Twitter, entre autres. Jamais je n'ai eu à divulguer grand chose de très personnel ou privé lors de la création d'un compte sur un « réseau social ». Pour Pinterest, il y a peu, juste un compte mail (et automatiquement, mon IP) aura suffit. « Bonjour et bienvenue », en toute simplicité, sans plus de questions. Quand je vais par exemple discuter de la Fedora ou de moto, il est à mon sens parfaitement inutile que j'y ait préalablement lâché trop de données personnelles et confidentielles ou que des données puisse renvoyer facilement sinon directement à d'autres de mes publications, ailleurs, sur Internet encore. Quand je tweete ou lorsque je publie sur Facebook, c'est sous mon identité réelle, très volontiers ; mais ces services en ligne ne disposent en théorie pas de mon adresse personnelle tandis que j'y publie des informations toujours choisies, réfléchies, comme partout. Quand j'envoie quoi que ce soit sur Internet, j'ai cependant bien conscience que je pourrais toujours être parfaitement identifié par une très simple requête auprès de mon fournisseur d'accès Internet, où j'ai une IP fixe, depuis longtemps. Pour mon blog, quelque part à Paris, en France, il existe depuis toujours des mentions légales... sans que je cache pour autant, ici, mon identité. J'utilise des alias et lorsque je reçois du spam dans mon mail, je constate bien parfois que telle ou telle boutique sur le net s'est fait pirater ou a cédé sa base de données.
Chez LR presse et pour discuter rien que de petits trains et de technique, un mail perso et une IP fixe, ça ne suffira pas. Même si j'y ai finalement également très suffisamment confirmé mon identité réelle : « vous êtes libre de vouloir rester anonyme mais nous sommes libres de ne pas valider votre inscription », m'a-t-on ensuite répondu ! J'y avais pourtant insisté, dont avec nom et prénom, à partir de bkant@cloppy.net, puis en communiquant aussi des coordonnés détaillées d'un tiers, mon avocat, pour son adresse et son numéro de téléphone. Mais après mes mails, qui finissaient ensuite également critiques envers leur politique de filtrage à l'inscription, tout en m'interdisant manifestement d'évoquer ces échanges ici ou là, leur modération a fini par m'envoyer : « vu la teneur de votre dernier courriel, nous vous indiquons que nous refusons votre inscription au forum et supprimons donc votre compte. » De ma dernière réponse, ensuite, à cette team, à qui j'ai bien évidemment fait part de l'existence de ce billet de blog : « Ainsi, certains pourront comprendre pourquoi je ne parle pas davantage de ce décodeur, et que maintenant, je me serais un peu étendu sur tout autre chose. » J'aurais pu expliquer déjà en bien moins de lignes et de temps pourquoi et comment j'utilise tous ces switch, des servo et un TLP280-4, ou ce que je compte faire d'un ACS712, si c'est vraiment utile ; ainsi que la base du DCC avec Arduino quelconque sans même un booster ni une « vrai » centrale DCC chez soi ; ou encore, discuter avec d'autres intéressés de safe DCC pour peanuts ; bah, quelle importance ou intérêt.
Pour discuter de petits trains et de bricolages avec d'autres, entre passionnés, LR presse, sa modération, exige donc bien et définitivement d'abord nom, prénom, adresse postale précise ainsi que numéro de téléphone. Comme si cela pouvait garantir quoi que ce soit, contre des spammers ou des kiddies, ou pour les mineurs, sinon pour tout le reste.
L’ONU demande le droit à une connexion anonyme sur internet • "L'interdiction de l'anonymat en ligne interfère avec le droit à la liberté d'expression", condamne David Kaye, qui remarque que "beaucoup d'États l'interdisent indépendamment de tout intérêt spécifique pour le gouvernement". • de source www.numerama.com
Le travail de ces chercheurs en économie et sociologie démontre aussi que l'interdiction de l'anonymat sur ce type de plateformes sociales est vaine. "Nos résultats ne corroborent pas cette thèse pour faire de l'internet un monde meilleur (...) interdire l'anonymat ne résoudra pas ce 'problème' des tempêtes [d'insultes, ndlr]", confie la sociologue Lea Stahel au site spécialisé Quartz. • www.rtl.fr/culture/futur
Le député Éric Ciotti veut des vérifications d’identité sur les réseaux sociaux • NextInpact
Je n'envisageais pas de communiquer toutes ces données personnelles, téléphone, etc, à LR presse ou leur équipe de modération. Cela me paraissait tout à fait disproportionné vu la finalité du traitement, juste une inscription sur un très banal forum de discussion, modéré, dont le thème est le modélisme ferroviaire, même pas l'actualité ou le terrorisme. Et tant pis - voire tant mieux - si je n'aurais de ce fait jamais accès à leur phpBB, à commencer pour sa rubrique Arduino et DCC. Depuis le temps que ça durait, je n'avais de toute façon presque plus de questions à poser ou de sujets très intéressants à soumettre, là bas ? Je ne pourrais pas y discuter non plus de ce que je viens de développer, de la mécanique, un peu d'électronique et quelques lignes de code pour faire remuer rien que des aiguillages de chez Peco, ou à peine plus.
« phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007.. », toute une histoire de failles de sécurités ainsi que de passoires pour spammers ; c'est évoqué dans l'email de confirmation d'inscription : « vise[rait] seulement à filtrer les inscriptions frauduleuses et autres SPAM » ; je suppose que pour y palier enfin, stabiliser leur phpBB et leur base, ces modérateurs n'ont plus trouvé d'autre moyens que celui de filtrer ainsi, drastiquement, à l'inscription, en portant atteinte à la vie privée et à des libertés de ceux qui s'y soumettent - liberté d'expression, droit à l'anonymat en ligne. « LR presse, un espace où n’échangent que d’honnêtes gens, dociles, aux documents d'inscription conformes », pourrait rétorquer la modération
De surcroit, lorsque j'écrivais à « forums@lrpresse.fr », la modération, « garage2 » me répondait. Communiquer d'avantage de données personnelles, dont de confidentielles, alors que je ne sais même pas qui pourrait encore un jour les consulter ou les exploiter m'aurait également beaucoup gêné... A priori, pour mes mails récents, je figure maintenant plus ou moins durablement sous mon identité réelle à un fichier des « spammers ou fraudeurs, bannis », chez LR presse.
A l'occasion, je vais téléphoner à LR presse, l'éditeur de Voie Libre et de Loco revue, pour en discuter de vive voix avec ses services. Ce sera peut-être moins compliqué que par mail ? Mais je me demande cependant si après ce clash par mail avec leurs modérateurs, j'aurais encore l'envie de publier quoi que ce soit, là bas, dans leur forum.
Des revues de petits trains, dont une de 1993 et un Voie Libre de 2013,
ainsi qu'un décodeur DCC sur base Arduino et nmraDCC, voir sur http://mrrwa.org/...
Visiter également github.com/DccPlusPlus/BaseStation