Archives pour: Décembre 2020, 07
Il n'est plus Free Speech, Idriss Sihamedi?
Il a changé, je trouve qu'il prie depuis quelques temps un peu moins pour ceux qui le follow. Et il se plaint, pourrait découvrir que Internet et Twitter, c'est public, que tout le monde peut aller le lire, même les gens qu'il aurait bloqué ? Il semble en vouloir à je ne sais qui au juste, Sifaoui, et dirait à des trolls de se calmer, ça alimenterait sa fiche S ?
J'avais moi même longuement cherché puis trouvé un email de la DGSI, puis envoyé un bref éclairage, il y a 10 à 15 jours, c'est grave ? C'était pourtant sans blasphèmes ni aucune caricature je pense, essentiellement des URL de tweets.
Est-ce que c'est quelque chose, 1 500 000 € ? Que Idriss essaye éventuellement en tweetant des excuses.
Le ministère de l’intérieur entend, malgré toutes nos tentatives de dialogue de garder les fonds https://t.co/6HMcJhlPw8
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) December 7, 2020
إن شاءالله
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) December 6, 2020
Après l’annulation par le Pakistan d’un contrat pour AirBus d’1 milliard 500M d’€, des comptes Koweïtiens entendent maintenir une campagne de boycott considérant que les excuses de #Macron doivent être présentées aux mosquées, associations humanitaires fermées. https://t.co/q2BRFo10eo
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 31, 2020
Avec le NPA, les Antifa, et pour le CCIF, crions « IsraHeil, disparais ! »
Je n'arrive pas à comprendre les grands esprits binaires du NPA, je vais avoir besoin d'autres discours et dessins encore, ceux que j'ai pu trouver jusqu'ici ne m'ont pas avancés. En regardant leur vidéo récente pour Révolution Permanente, j'ai juste pu constater à nouveau que Marwan Muhammad sait s'ajuster avec une grande aisance à son auditoire ; absolument rien d'anormal ou d'exceptionnel à relever ici, Marwan milite en étant bien reçu partout depuis plus de 10 ans.
Le NPA et les Antifa sont contre la police, contre Darmanin et Macron (qui disparaitront un jour, mais subsisteront des lois)... ils s'afficheront manifestement contre Israël, pour la Palestine, ainsi que pour Idriss Sihamedi et le CCIF, des islamistes politiques, eux même soutenus par les plus borderline et extrémistes de la planète... Si on suit à la lettre le NPA et ce collectif du 10 novembre, tout ce qui est revendiqué par leurs coeurs, dans 8 jours, on brûle nos bibliothèques tout en lessivant nos esprits avec le coran, de la morale et du droit islamique. Le côté positif de la chose : dans 15 jours, le NPA et les Antifa aurait eux même enfin disparus, substitués par des milices, une police de ce qu'il sera autorisé d'être.
L'article de ACTA mis en avant depuis quelques jours par le Collectif du 10 novembre et pour mobiliser est pénible, balaye des sujets déjà largement débattus, dès son chapeau. De surcroit, même le CCIF a tourné cette page, en est depuis revenu, va contester finalement sa dissolution même s'il semblait par moments envisager de s'organiser plutôt avec ses bureaux et antennes à l'étranger. Ces anti doivent s'adresser à des gens qui RT et ne lisent jamais rien, avec ceux qui se contentent de suivre et de mimiquer ce qu'on appelle les influenceurs, ils sont légion sur Twitter, ou à des gens qui s'arrêteront à la tribune qui leurs suffira, les vite et les déjà définitivement convaincus y sont assez nombreux également :
Métropole, Positions, Répression
Dissolution du CCIF : islamophobie et bascule autoritaire
23 novembre 2020. ACTA zone, extrait, le chapeau
Jeudi dernier, le CCIF a reçu du ministère de l’intérieur une notification de dissolution, laissant au collectif 8 jours pour émettre ses « observations », dans un simulacre de procédure contradictoire. Cette dissolution que Gérald Darmanin s’est empressé de relayer triomphalement sur les réseaux sociaux en précisant qu’elle procédait directement des instructions d’Emmanuel Macron est en réalité sans objet puisque le CCIF avait, par anticipation de cette décision, déjà pris le soin de déménager son siège social à l’étranger.
Ce texte de ACTA étant daté et ainsi impertinent, ne resterait alors que les slogans et images qu'ils utilisent aux fins de mobilisation. Après le communiqué, le logo, la figure de Ummah Charity, victime, ils mettent en avant une photo contre l'islamophobie en nous affichant deux drapeaux Palestiniens... « règlons enfin ce problème qui n'a que trop duré, Israheil, disparais ! » Ca va plaire à Rohani et à Imran Khan. Par le passé, l’extrême gauche nous vendait parfois des utopies et du rêve, c'était différent, on pouvait facilement adhérer et même y croire. Il faut fumer un joint pour comprendre ces antis ?
S'ajoutait un tract à matraque. J'imagine que samedi, tout finira gazé et détruit aux alentours de Saint Michel.
S'ajoutait aussi leur tract appelant à ce rassemblement pour le CCIF, contre la France et Macron, je crois que ces anti, enfermés dans des bulles, n'ont vraiment rien lu ni compris de l'actualité et de l'histoire contemporaine, ou qu'ils sont figés en 2010. La story du moment, ce n'est pas Gaza entouré d'un mur ou de barbelés avec Tsahal qui abattrait quiconque s'en échapperait. Et s'il y avait un jour des camps, ils seraient aujourd'hui plutôt sur le modèle Chinois pour les Ouïghours, avec, donc, 6 millions de Musulmans dans des clapiers pour qu'on y réforme leurs cervelles ; mais théoriquement, on en est assez éloigné, la laïcité, aujourd’hui conspuée par le CCIF, les Antifa et le NPA, nous dictant de ne jamais en arriver là.
Pour ce billet, j'aurais pu faire vraiment plus court, mais avec le risque de passer pour injurieux : bouffons !
Bloqué par le Collectif du 10 novembre
Edit du 10 courant, un complément d'information. Sur Twitter, Billal RIGHI m'a répondu. J'apporte ici de suite l'une de ses précisions, par voie de presse traditionnelle, dans Oise-Hebdo n°1397 du 9 décembre 2020 : « le procureur de la République de Senlis Jean-Baptiste Bladir a précisé que: "la garde à vue de Billal RIGHI n'a jamais été motivée par un quelconque lien avec l'assassinat de feu Samuel Paty". » Son droit de réponse pour Oise-Hebdo puis envoyé sur Twitter est en page 2, il éclaire, sur ce que peut parfois publier un journal, Billal RIGHI nous « laisse admirer la différence de version », poursuivant, « je ne réduirai pas tous les journalistes à cet amateur car oui, journaliste, c’est un beau métier quand on a des valeurs et une neutralité ».
Il m'y avait répondu aussi sous des tweets où nous discutions également de Baraka City ainsi que du CCIF. J'y avais écrit que, là où le Collectif du 10 novembre procède à des amalgames avec d'autres associations ainsi que avec « les musulmans », les embarquant tous pour leurs causes, je ne pourrais défendre que Humma Charity. Ce que Billal RIGHI a depuis ajouté confirme pour moi, la police et le parquet avaient à faire quelques vérifications, et si la procédure l'exige, une perquisition et une GAV s'imposent à tous. Manifestement, et sans déjà savoir l'essentiel de l'histoire, Billal RIGHI n'avait été sollicité que par des connaissances et non par ce père lui-même, il avait donc ouvert une cagnotte de soutien. On est vite enfumé dans ces histoires, d'autant plus vite par amitiés et sous l'émotion, ce qui n'est pas une faute, et on ne peut réaliser que plus tard, avec davantage d'informations. Cette cagnote est depuis close et comme on peut le constater sur son compte twitter, Ummah Charity poursuit très naturelement ses activités, leur communiqué l'indiquait, aucun de leurs membres ni d'ailleurs de leurs activités ne sont suspectes.
Concernant Baraka City, son président avait été sérieusement mis en cause ce qui est un motif théoriquement très suffisant pour la dissolution d'une association, même si des procédures sont encore en cours. Ces difficultés là ainsi que celles du CCIF sont absolument sans rapport. Mais libre à ce Collectif du 10 novembre de procéder aux amalgames qu'il souhaitera, dont même à partir de communiqués de tiers glanés sur Twitter...
Après des discussions #CCIF avec d'autres, puis un thread pour compléter, un petit exposé et par là également mes notes personnelles, sur Twitter, puis ayant mentionné un moment Collectif du 10 novembre ou @l_collectif, j'ai fini bloqué par eux, sans aucune précision en retour. Je venais de les découvrir ainsi que de découvrir un communiqué de Ummah Charity, que ce collectif affichait épinglé. Un ultime collectif, qui appelle à un rassemblement, ce 12 décembre à 14h30, un samedi, place Saint Michel, à Paris, contre l'islamophobie, contre les lois liberticides, contre le projet de loi séparatismes.
Ummah Charity semble être une association humanitaire passée à deux doigts d'un traitement similaire à celui de Baraka City. Dans un communiqué du 21 octobre et tweeté le 22, ils précisaient bien ne pas souhaiter que leur association ou l'un de leurs membres soit associé de près ou de loin aux discours politiques. Dans ce même communiqué, l'association expliquait avoir été perquisitionnée et qu'aucun reproche ne lui avait ensuite été fait. Il n'y a rien à ajouter là, si ce n'est qu'il doit s'agir d'un cas typique dont le CCIF aurait pu s'emparer en taxant cette visite d'islamophobe ? Pour ma part, je suppose que le parquet avait simplement souhaité y faire procéder à quelques vérifications. Dans la vidéo, plus bas, pour le NPA, Marwan expliquait évidemment que toutes ces perquisitions sont totalement injustifiées, qu'elles n'auraient pour seul objectif que l'intimidation, de la communauté musulmane, d'envoyer des « messages », qu'il ne s'agirait que de politique...
Dans son communiqué du 21, Ummah Charity ne revenait pas sur tous les détails, appelait au discernement et à ne pas réagir dans l'émotion, présentait ensuite aussi ses actions, sa vocation, son engagement, un travail mené depuis 10 ans maintenant, au service des plus faibles, pour les plus démunis en France et à travers le monde ; ils pouvaient s'en contenter. Car en lisant 20 Minutes, un article du 19 octobre, le Parisien, également du 19 octobre, on apprend que le « président-fondateur de l'association Ummah Charity et de la plate-forme de collecte d'argent CotizUp, a été placé en garde à vue ce lundi matin. » On nous explique que leur président aurait ouvert une cagnotte en ligne en faveur du parent d'élève qui réclamait des sanctions contre Samuel Paty... « Soutien à ce « frère » au « grand cœur » », lit-on sur 20 minutes. Inutile de rebondir là dessus, on s'en tiendra strictement à ce que communiquait ensuite Ummah Charity, pour le reste, l'instruction suit son cours, on en reparlera dans quelques années seulement, au moment des procès à suivre.
Par ailleurs, j’apprenais donc que Marwan Muhammat, ancien directeur du CCIF, n'est pas très loin. Il allait participer à ce live pour Révolution Permanente, le NPA... La place Saint Michel étant assez petite, je me demande si elle va pouvoir contenir toute cette jeunesse s'y rassemblant pour contester ce qui a été infligé de si grave à Ummah Charity.
A présent, le collectif épingle son appel, pour samedi... Souhaitant que cet éventuel détournement de communication aux fins de sensibiliser ou mobiliser plus efficacement n'aura pas été trop embarrassant pour Ummah Charity et son président. Je pense que quiconque aurait des doutes à ce stade ne devrait pas solliciter Hummah Charity, eux ont d'autres occupations, mais plutôt ce collectif, pour leurs demander ce que faisait leur communiqué du 21 partagé et épinglé là.
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